Ma douce, ma princesse.

Ma princesse,

Le mois de novembre est passé, comme balayer pour faire place au mois de décembre, ce nouveau mois....Les fêtes approchent et j'ai pas le cœur à fêter.
Je redoute la question qu'on pose souvent au moment des fêtes, qu'aimerais-je ?
J'y répondrais certainement " rien", mais en fait, j'aimerais tant, j'aimerais tant....mais cela ne peut s'acheter, ni s'offrir.

Ce soir, j'ai verser ces larmes, que certainement, je retiens toute la semaine, pour être forte, pour être forte devant ton papa, qui ne montre pas grand chose, depuis le début, mais qui à été et est si présent à mes côtés....Mais je sais pourtant, combien il souffre, même s'il essaye de cacher les choses.
Nous nous protégeons mutuellement....

je redoutais, je redoutais qu'on me pose la question, la question du comment ça va et bébé....et finalement elle est arrivé, ai-je eu plus " facile" parce que c'était derrière un écran....
Mais j'ai expliquer ce qu'ils nous était arriver, mais surtout j'ai eu ce besoin, ce besoin de dire comment tu étais belle, comment tu es belle ma douce.
Je suis si fière de toi ma princesse.

Je redoutais aussi la réactions des personnes que je rencontrerais et encore là ton papa, à tout fait pour me protéger.
Nous avons eu les condoléance d'une personne, c'était très gentil, mais j'ai eu ce besoin, cette vrai pulsion, ce désir de maman, te dire, te dire que tu était une petite fille avec fierté.

les jours passent....je passe par tellement de sentiments que par moment, je ne sais plus quoi penser.
Je passe par des moments d'angoisses, de peur....Comme si je manquais d'air, d’oxygène, mais ce sont surtout les larmes, les larmes que je retiens tant.

Même si la première soirée est toujours difficile quand ton papa part travailler, je me sens un peu apaiser t'avoir pu verser toutes ces larmes, toutes mes larmes pour toi ma douce.

Je t'aime tant ma princesse....

Au début, je te parlais beaucoup, de faire un petit frère ou une petite sœur, que je culpabilisais même t'en parler si tôt.....Aujourd'hui, c'est tout le contraire, je n'ose pas reprendre le risque...je m'en sens pas la force.

Bonne nuit ma douce....n'oublie pas que je t'aime et que jamais je ne t'oublierais tu es ma fille pour l'éternité.

Ma douce, ma princesse.

J'essaie comme je peux t'avancer, de me sortir la tête de l'eau.....C'est pas facile, car mon cœur est si lourd, si lourd de ton absence.

Je t'aime tant ma princesse......Je me cache la face avec de beau et grand sourire, mais au fond, je me sens brisé, mon cœur de maman est brisé, mais de l'autre, tu m'as aussi combler d'instant, de moment magique.....Qui en me les remémorant, me font encore beaucoup de mal car j'aurais tant voulu, une suite, un avenir pour toi ma douce....

Je t'embrasse ma douce, tu me manque tant....Maman qui t'aime tellement

Ma princesse, ma douce Léna,

Je t'écris de partout ma douce, d'ici, de notre cahier à toutes les deux, de mes pensées, de mon cœur...
Je passe d'une émotion à l'autre, les larmes font place maintenant au désir te parler de toi, de te faire exister un maximum....Mais peu de personnes comprendront ce besoin, certainement dans une intention de bien faire, de pas appuyer plus sur la douleur....Mais je ne veux pas te taire, je veux de faire exister tout simplement ma douce.

Mais comment, comment puis-je te faire exister ma douce.....Quand je peux, je saute sur l'occasion pour parler de toi, de ta beauté...Mais j'ai tant de chose à dire, tu nous à apporter tant en si peu de temps.
Des sourires, des larmes de joies, de bonheur, de soulagement que tout allais bien.
Des changements, j'avais déjà planifier beaucoup de chose, peut-être trop même.
Et beaucoup, beaucoup d'amour, tu m'as touché en pleins cœur.

Je t'aime ma princesse