Bonjour à vous toutes,
voici mon histoire.
Nous avons mon mari et moi attendu 3 longues années avant de nous décidés à avoir un 2ème enfant. Nous étions lui et moi tellement amoureux de Hugo (notre 1er) qu'il était difficil de croire que l'on pourrait en aimer un 2ème tout autant!
Puis nous avons réalisé que notre coeur avait largement de la place et nous avons tout fait pour avoir le 2ème. J'ai appris ma gossesse au mois d'octobre et très vite ma joie a été bouleversé par des saignements au bout de la 7ème semaine. je me suis rendue à la maternité et quand le médecin m'a fait l'écho, il m'a dit que j'avais deux kistes mais qu'il ne voyait pas d'emryon. Il a fait venir la chef de clinique qui m'a expliqué que j'étais enceinte mais sans emryon, que c'était triste mais que ça arrivait.
En grosje n'ai rien compris, mais j'ai réalisé que je n'avais pas de bébé. Je suis rentrée chez moi et ai pleuré pendant un bon moment en me culpabilisant de ne pas l'avoir assez désiré, vu qu'on avait attendu autant de temps à se décider. J'ai encore saigné le lendemain de façon abondante et me suis résolue à l'évidence d'une fassue couche.
Puis j'avais rendez-vous le lendemain chez ma gyné pour le 1er rendez-vous de grossesse et je lui ai expliqué ce qui c'était passé à la maternité. Elle a voulu que je fasse des prises de sang et après quelques jours, elle m'a annoncé que mon taux d'homones continuait à augmenter. Elle m'a fait une écho qui m'a fait découvrir mon petit loulou. Suite à cela, j'étais aux anges en me disant que celui-là c'était bien un miraculé!!! Puis ma grossesse s'est relativement bien déroulé jusqu'à janvier où j'ai commencé à stresser d'avoir à nouveau un col mou comme pour ma 1ère grossesse. Ce qui m'avait à l'époque contrainte à être allitée à domicile. Sauf que cette fois-ci j'avais mon fils de trois ans et que je me voyais mal allitée chez moi avec lui. J'ai parlé de mes inquiétudes à ma gyné et elle m'a rassuré en me disant que mon col allait bien. Je l'ai appelé quelques jours plus tard pour être 50% au travail car je commençait à fatiguer. Deux semaines plus tard nous allons faire la morpho et j'apprends que ja'ttends un 2ème petit gars. Quelle joie de le savoir, je sais que mon mari est un peu déçu, mais ça lui passe très vite et se projette déjà dans cette petite tribue de garçons. Mais, comme il y a des mais on me demande si mon 1er je l'ai eu à terme et je leur dit que oui. On fait venir le professeur qui m'explique que mon col est un peu ouvert de l'intérieur et qu'il faut que j'arrête le boulot, mais que si j'ai mené ma 1ère grossesse jusqu'à terme il ne devrait pas y avoir de soucis.
Je téléphone à ma gyné le lendemain pour lui expliqué les résultats de la morpho et elle me mets à l'arrêt en m'expliquant qu'il faut que je reste tranquille. Vu que j'ai un rendez-vous dans un mois avec elle, je lui demande si il faut que je l'a voit plus tôt et elle me dit que non. J'ai des contractions cette semaine-là, mais je me dit qu'elles sont dû au stress, puis j'ai l'impression que ça se calme. Puis la veille de mon rendez- vous avec elle, j'ai des contractions à la pelle et vu que je stresse à mort, je me les explique comme cela. Arrive le jour J où je vois ma gyné et au début elle me rassure, me fait écouter le coeur du petit, me pèse, me parle, puis vient le moment de l'écho, où son silence m'inquiète. Puis une multitude de questions me font présager le pire jusaqu'au moment où elle me demende si quelqu'un peut m'ammener tout de suite à l'hôpital.
J'appelle mon mari qui m'ammène et je ne veux pas réaliser ce qu'il m'arrive. Je rentre à l'hosto le vendredi matin, on me dit que l'on voit ma poche des eaux mais que lôn va me maintenir allitée le plus possible. Mon terme est prévu pour le 14 juin et nous sommes le 19 février. Je pleure à l'idée d'être séparé de mon fils Hugo et de mon mari, mais je me fais courage en me disant que c'est pour le bien du bébé. La journée de samedi est longue, mon fils vient me voir, il est agité, ça me stresse. Puis vient le dimanche et son lot de contractions, je m'y refuse et n'en parle pas.on me parle d'une possible infection ce qui expliquerait les contractions puis tout s'accélère. les contractions deviennen de plus en plus douloureuses et rapprochées et c'est une sage-femme qui les découvrent en venant me voir. Je n'ose pas lui dire qu'elles sont leur fréquence, car je les reconnais je sais qu'elles sont les mêmes que celles de mon 1er accouchement. On me dit qu'il va falloir aller en salle d'accouchement, je ne veux pas car on est dimanche soir et que ce n'est qu'à partir de lundi que je rentre dans ma 24èm semaine et que je sais car ils me l'ont dit que c'est le sueil de viabilité. Je veux le conserver dans mon ventre, lui donner le maximum de chance de survie. Mais on me dit qu'il faut impérativement que j'accouche car l'infectio peut être dangereuse pour moi. On me dit d'appeler mon mari mais je m'y oppose il est minuit il est avec mon fils je ne veux pas les inquiéter. Je refuse de comprendre ce qui est entrain de se produire puis arrivée en salle d'accouchement des pédiatres me mettent devant le fait accompli: mon fils ne survivra pas. On me repropose d'appeler mon mari, j'accepte. J'ai peur. Peur qu'il me reproche de ne pas pouvoir être arrivé à temps pour le voir, peur qu'il fasse un accident, peur de vivre cela seule, peur de voir le bébé, je suis angoissée. Mon mari arrive et me rassure. Il ne comprends pas pourquoi ils veulent me casser la poche des eaux puisqu'on nous a dit que le bébé serait protégée par elle. On lui explique l'infection , mais lui aussi se refuse à comprendre. cette poche des eaux, c'est notre survie, la sienne...
Je finis par accoucher à 5h32 de mon petit Eddy. Il est si beau, si petit, si tranquille. Je n'ai pas compris qu'il étai mort-né. Je pose la question et on me dit qu'il est mort et là j'entends un autre enfant crié et oui nous sommes dans une salle d'acouchement...
je pleure, mon mari pleure...
Notre vie s'arrête ou du moins notre ancienne vie, celle où je me croyais protégée par des anges, celle de l'insoucience.
En perdant Eddy, j'ai perdu la plus belle partie de moi, celle qui me rendait gaie, gentille, optimiste, celle qui voulait toujours y croire.
Aujourd'hui, je voudrais à nouveau tomber enceinte mais j'ai terriblement peur. Je dois voir un médecin le 12 avril pour qu'il me donne les résultats de ce wui s'est passé. mais je sais d'avance que ça ne va mener nullepart.
Le fait de lire vos témoignages me fait à la fois du bien et du mal. Et oui on voit que le malheur peut se reproduire et ça je ne le supporte pas.
Je voudrais tant pouvoir espérer à nouveau...
Sujet: La fin de mon ancienne vie... 
Jeu 25 Mar - 6:34
