La question de l'IMG

Voilà quelques jours, je me suis rendue compte que lorsque j'ai été hospitalisée à 23sa pour une rupture de la poche des eaux et que j'attendais avec angoisse la naissance de mon bébé, le médecin me proposait l'IMG à mi-mots.
Tous les jours, il venait me voir pour me dire que si c'était trop difficile à vivre, on pouvait en parler... Je ne me rendais pas compte de ça. Mais je ne comprenais pas pourquoi il ne me transférait pas en maternité de niveau 3 et pourquoi j'avais dû réclamer le transfert. Le médecin me parlait souvent de maman qui interrompait la grossesse, il me parlait de toutes les séquelles possibles.
Je crois qu'inconsciemment je ne voulais pas comprendre... Je ne voulais pas envisager ce pire. J'espèrait tant un miracle !

Je vois vos témoignages d'IMG et la souffrance qui en suit.
J'ai une connaissance qui a refusé l'IMG même si son bébé n'a vécu que quelques heures à la naissance à cause de son état, elle avait voulu aller au terme de la grossesse. Et peut-être par conviction religieuse aussi. Elle en a souffert autant je pense.

Et je voulais savoir : est-ce que ce sont les médecins qui ont décidé? Vous ont-ils laissé clairement le choix? Qu'est-ce qui vous a décidé?

Je me sens tellement idiote de ne pas avoir compris le message du médecin. Mais en même temps, il n'a jamais été très clair, il tournait un peu autour du pot...

Moi il ne m'ont pas laisser le choix ou non de poursuivre ma grossesse a 21 semaines le coeur de mon fils a cesser de battre, il été clair qu'il fallait L'img ...

Mais je pense que après chacun a le "choix "ou non de poursuivre sa grossesse ou pas .. Je ne pense pas que les médecins "oblige " les mamans ...

Dans le cadre de l'IMG, beaucoup de personne disent que c'est les parents qui la demandent mais dans mon cas, c'est le cardiologue qui m'a fait l'echo cardio qui m'a expliqué que Enola souffrait d'une forme complète de CAV avec un déséquilibre aux dépens du coeur gauche. il m'a dit qu'elle ne pouvait pas vivre avec une telle malformation qu'il ne savait pas si elle survivrait à l'accouchement, qu'il faudrait envisager une opération et que les chances étaient minimes et que j'avais le choix soit de porter ma grossesse à terme en sachant qu'il ne pourrait rien pour l'empêcher de souffrir ou alors d'interrompre ma grossesse maintenant j'étais à 27sa, c'était le 29/01/2004 et ma fille est née sans vie suite à l'IMG le 6/02/2004.

j'ai très mal vécu avec ça et encore aujourd'hui je me sens coupable de lui avoir donner la mort plutot que la vie. je ne voulais surtout pas qu'elle souffre pour que moi je puisse avoir l'esprit en paix.

les médecins qui les proposent clairement sont rares.

douces pensées à victoire ainsi qu'à mes oiselles du paradis...

J'ai subi une IMG pour mon fils. Les médecins nous ont laissé "le choix" effectivement.Mais dans quelle mesure est-ce un choix lorsque l'on vous dit que si votre enfant vient à naître,il sera dans un état neuro-végétatif toute sa vie car son cerveau est complètement détruit... qu'il n'est pas sur qu'il survive après sa naissance...
Il n'y a pas de bon ou mauvais choix, chacun à sa façon de voir les choses et la vie...
Je trouve que c'est un acte violent psychologiquement, du moins pour moi ça l’a était, même si tout c'est extrêmement bien déroulé du début jusqu'à la fin.
J'ai encore du mal à parler du moment ou le médecin a endormi mon fils pour toujours.
Ce qui nous a décidé à l'IMG, c'est tout simplement le pronostic très sombre. Pour nous la vie, c'est rire, pleurer, courir, aimer, penser... c'est pas juste les battements du cœur, c'est pas être dans un lit pour le restant de sa vie sans avoir conscience de ce qui nous entoure.
Nous ne souhaitions pas que Raphaël aille en soins palliatifs à la naissance. L'équipe médicale nous a aussi, je pense, doucement amener à prendre cette décision. pour moi, dans le cas de notre fils, j'avais l'impression d'être dans un cul de sac.
J'aurais tant voulu pouvoir lui donner ma vie ....
Voilà,en résumé l'histoire de notre "choix"

Je t’envoie ainsi qu'à ton beau bébé de très belles pensée

catherine

Coucou

nous, on nous en a parlé des le depart puis ca s'est confirmé a l'écho de Strasbourg
mon dossier est passé en commission etc

on m'a dit que je pouvais continuer la grossesse, que pour moi je ne courais aucun risque
mais que ma puce souffrirait a force ( pu de liquide amniotique, un poumon qui ne fonctionnait deja plus ) et j'en passe
on a bcp reflechi, mais pour nous on ne serait pas aller au bout, j'aurai ete encore plus mal de me promener avec mon gros ventre, alors qu'au final, ma puce n'aurai pas ete la dans tous les cas ! malheureusement on avait aucun espoir !

ca été dur, j'ai bcp repoussé les jours pour arriver à l'IMG, et heureusement, j'ai pu me prepare, la rassurer, m'organiser aussi !

personnellement, je ne serais pas aller au bout non, j'aurai fait souffrir ma puce davantage ! et peut etre , comme on nous l'avait dit, que son coeur aurait pu cesser de battre dans mon ventre etc !

on a eu le plus beau des cadeau: malgré mon manque de liquide, une jolie princesse qui avait de l'avance sur sa croissance, d'apres mon hôpital !

en gros meme si l'IMG est proposé, puis accepté, puis en commission, et que la maman ne cours aucun risque, il n'impose pas le jour la date, cest toi qui decide !
par contre mon gyneco m avait dit au moment des cachets a prendre : si on ne le fait pas : c est sauter pour mieux reculer encore une fois !

gros bisou

Bonjour ,

Moi ils m'ont dit que Florence avais a peu pres 80 % des chances de se rendre a terme avec sa malformation cardiaque( hypoplasie du coeur gauche), mais qu'une fois sortie de moi elle commencerait a souffrir et qu'elle n'avait beaucoup de chance de passer même a travers de la premiere opération de 3...et si elle survivait ; elle aurait été gaver, on aurait passer les 5 premiere année de sa vie a l'hopital, sans travail pour moi , sans garderie pour elle , sans le temps pour fonder le reste de la famille etc... bref , ce n'était pas une vie pour elle et pour nous. Alors ils nous ont proposé l'IMG et apres mure reflexion on a opté pour ce choix...DIFFICILE DÉCISION . Mais on préfèré souffrir de l'avoir laisser partir que de souffrir en LA voyant souffrir !!

Elle nous manque terriblement mais c'était la meilleure chose a faire pour elle ...

Quand on a commencé à avoir des mauvaises nouvelles pour notre premier fils, je ne savais même pas qu'on pouvait interrompre une grossesse aussi tard... Quand nous sommes arrivé à Québec pour une écho cardiaque, ils nous ont reçu après pour nous dire que le coeur de notre fils était beau, mais qu'il y avait plein d'autre trucs qui n'allaient pas... microcéphalie, cervelet atrophié et mauvais système nerveux... Comment peut-on vivre sans son ordinateur central !?! Sur le coup les médecins m'ont dit qu'on pouvait interrompre la grossesse... J'ai eu l'impression qu'ils étaient prêt à m'installer dans une chambre immédiatement... J'ai dit "Wooo, on va retourner à la maison, réfléchir à tout ça et je vous rappellerai"... Ils ont été d'accord... Je me suis préparée psychologiquement à la maison avant de les appeler pour prendre rendez-vous. Donc j'ai eu le "choix"... Mais s'en était pas vraiment un... Pour moi aussi, le moment ou les médecins ont arrêté le coeur de mon petit Éliott est tabou... C'est enregistré dans ma mémoire, mais je n'en parle pas...

Notre situation était bien différente d'abord par le fait que nous attendions des jumeaux. L'img aurait été possible pour un bébé mais aurait mis l'autre en danger. Ensuite, nous ne savions pas ce qui causait le rciu de Florance. Nous avons refusé l'amniosynthèse puisque l'autre bébé était en santé. Quand tout s'est détérioré, son corps a cessé de grandir au profit de son cerveau, on nous a clairement fait savoir que les chances étaient minces qu'elle se rende à terme et de toute façon, il aurait fallu faire la césarienne à 28 semaines pour tenter de la sauver. On ne nous a pas clairement parlé de l'img, le terme n'a pas été mentionné mais on nous parlait beaucoup des conséquences, de paralysie cérébrale. Sur le coup, ça me fâchait qu'on insiste alors qu'on avait clairement mentionné qu'on était prêt à vivre n'importe quoi allant de la maladie à la mort. Avec le recul, je comprends aussi que le prognostique de Florance était nul.

Pour ma part nous avons eu les résultats de l'amiosynthese a 25 semaines et malheureusement après une rencontre avec le généticien avec qui j'ai voulu espéré de tout coeur qu'il me dise que mon enfant aurait une "belle vie" malgré toutes les complications, il nous a proposé l'interruption de grossesse.... Je n'aurais jamais pensé que nous pouvions interrompte une grossesse aussi tard mais c'est ce qui nous a été conseillé mais nous avions a prendre la décision finale.

Je vis tellement mal avec ce que j'ai dû faire à mon petit Elliot. J'ai également eu le foeticide et j'ai accouché 38 heures après, ( 9 comprimés plus tard). Pour moi également le moment ou ils ont arrêté le coeur de mon petit Elliot est tabou jamais je n'en parle. Tous les soirs en prenant ma douche je vois encore les marques de l'aiguille sur mon ventre.... Pour tout le monde mon fils est décédé le 19 février mais pour moi il est mort le 17 après l'intervention.

Je t'aime mon p'tit amour, tes coups de pied dans ma bedaine me manquent tellement...

Excusez moi pour le mot "choix". Je ne savais pas comment l'exprimer. Décision aurait peut-être été plus judicieux.

Je vois dans vos témoignages que la décision que vous avez dû prendre correspond à celle que j'ai du prendre pour ma Victoire à 35 jours de vie. Il n'y avait plus d'espoir pour elle que prolonger quelques semaines sa vie en dépendance aux machines et petit à petit son cerveau aurait été touché, elle aurait fini sa vie dans le comas. Il aurait fallu la réanimer plusieurs fois, au prix de souffrance. Alors on a dit : plus de réanimation.

A la différence que cette décision, vous avez dû la prendre avant même la naissance. Et sous le choc de l'annonce.
Quand Victoire est partie, ça faisait 1 mois et demi qu'on avait cessé d'être dans l'euphorie...

Je vous remercie pour vos témoignages. Je crois que le médecin n'avait pas vraiment le droit de me proposer l'IMG parce que la situation de Victoire n'était pas aussi critique. Mais qu'il m'a informé des risques et que, peut-être, j'aurais pu la demander. Nous n'avions pas d'informations précises sur la façon dont elle supportait ses 10 jours sans liquide amniotique.
D'ailleurs, les médecins ont trouvé bien mystérieux la façon dont elle s'en était sortie... notre brave cocotte.

Je vous remercie pour vos témoignages, car ça m'a permis de mieux vous comprendre.

Moi aussi j'ai eu un IMG... Mon Nicolas à eu la même chose que ta Florence Manu. Pour répondre à ta question Vinie, lorsque l'on a eu l'échocardiographie qui a confirmer le diagnostique la cardiologue nous a seulement expliqué les faits... ce que l'enfant avait en détail et les interventions chirurchicale qu'il pourrait avoir après sa naissance... les risques de morts... les pourcentage de réussite ect...... c'est nous qui lui avons parler en premier de l'IMG car mon médecin que me suivait avait fortement sugérer cette option dans un tel cas.

La cardiologue nous a confirmer que beaucoup de parent choisisait cette voie. Que c'était a nous de décider ce qu'il y a de mieux. Elle semblait par contre outrée que le médecin ait ainsi donner son opinion sur le sujet.... elle préfèrait rester neutre et ne pas se prononçer sur le sujet mais nous avons quand même senti qu'elle n'était super en faveur de l'IMG... ce qui nous a beaucoup fait hésité.....

Je crois que ça dépend des médecins... de leur opinion face à celà mais que normalement ils sont appeller à rester neutre pour que les parents prennent eux même leur déscision.

Moi non plus je ne savais pas qu'une IMG à la toute veille d'accoucher était possible (37 semaines). Mais j'ai compris que tant que le bébé est dans le ventre de sa mère, on a des droits sur lui, et plus rien après qu'il soit né. Tant que la loi sur l'avortement est comme elle est...

C'est nous, d'emblée, dès notre première rencontre avec l'équipe de diagnostique prénatal, qui avons mentionné que "Au pire, on est prêts à aller jusqu'au bout". Mais on n'avait jamais pensé que ça se rendrait jusque là...

Quand le généticien nous a annoncé qu'il était tétrasomique et qu'il était le 51e cas dans le monde, et que le pédiatre nous a dit qu'il lui faudrait doser la morphine pour ne pas qu'il souffre, on a ressenti qu'on avait presque pas le choix - pour lui, pour son bien-être, pour le bien-être de notre enfant actuel et de notre famille - de faire l'IMG. J'ai essayé de ne rien analyser et de rester sur la décision que j'avais prise à notre premier rendez-vous, quand mon esprit était objectif.

Je me rappelle comme si c'était hier l'énorme choc qu'il a eu dans mon ventre quand la doc a arrêté son coeur. D'un autre côté, je sais que dès qu'il serait sorti de mon ventre vivant, il aurait souffert. Je lui ai donc, comme maman, évité de souffrir et permis d'avoir vécu toujours bien au chaud dans mon ventre toute sa trop courte vie.

Mais je me demande quand même parfois qu'est-ce qui serait arrivé si je lui avais permis de vivre un tout petit peu et de s'éteindre par lui-même...

moi jai perdu ma cocotte a 23 semaines moi aussi rupture de la poches des eaux prematurement ( en passant mon bébé etait correct pas dinfection ni rien....et moi non plus ) une bad luck de la vie ma ton dit entoucas sa fait plus d'un ans que ma petite est partie.....bon voila nous aussi on nous a donné le choix mais aussi toute les consequences qui pouvais sen suivre ect.....le liquide absent malformation des poumons,ceveau etc....moi et mon conjoint avons pris la plus grosse decission de notre vie est ce que c'etait la meilleur je pense que oui aujourdui jai beaucoup douté apres l'img....mais le chagrin emportais sur le rationnel...ces des choix personnelle ya pas de mauvaisew decission sa depend de notre force au moment ou les evenements arrive.....aujourdui je suis enceinte de 3 mois et je pense a l'avenir ...courage car le deuil est long et tres dure a supporter un jour a la fois.....

Moi j'ai perdu les eaux a 23 semaine de grossesse et on mavais donner le "choix" sois de poursuivre avec certain risque ou arreter sa la nous on a decider de garder espoir elle es nee quelque jours apres elle respirais son coeur battais et 14 jours apres le drame survien elle navais pkus aucune activiter cerebral suite a de multiple convulsion (les risque de la prematuriter) et ses la qu'on a eu le plus gros choix de notre vie sois on la debranchais et elle ne soufrirais plus ou on sacharne sur son petit corp et p-e elle aurais meme pas survecu si oui elle aurais ete dans un etat vegetatif si on peu dire sa de meme on a choisi de la drbrancher mais je ne regrette aucun de mes choix j'ai vecu les 14 plus beau jours avec elle je l'aime tant elle me manque telement et la je suis enceinte de 20 semaine dune petite fille encore la peur au ventre et je parle a mon ange chaque jours quelle prend soin de sa petite soeur et je parle aussi a ma fille comme quoi de rester au chaud jusqua la fin et detre plein de vie en sortant

Je pense bien à toi HeavenCry, la 23ème semaine ne va pas être facile...
Notre tempérament optimiste, espérant un miracle, nous a permis de rencontrer nos filles et de partager de bon moments avec elles.
Certains diront que ça a rendu les choses plus difficiles parce qu'on la connue (mais on les aimait déjà avant). Certains même m'ont demandé si j'avais regretté parce que les 35 jours de sa vie furent des jours d'angoisse. Ceux-là ne savent rien.
Je ne voulais pas avoir toute la vie cette question qui revient : et si j'avais tenté? J'ai tenté et ça n'a pas marché. Parfois je me dis que j'ai été égoïste parce qu'elle a un peu souffert. Mais elle s'est tellement battue pour vivre que je ne regrette pas de lui avoir offert cette chance.
Quand au "choix" qu'il a fallu faire par la suite, il s'agissait dans mon cas de ne pas réanimer, de laisser la mort venir. A cause du respirateur et des traitements, le coeur lâchait. Et comme elle s'habituait à ses sédatifs, ils augmentaient tellement les doses pour qu'elle ne souffre pas qu'elle dormait toute la journée. Le dernier jour, elle n'a pas été très consciente. J'ai vu alors qu'elle partait doucement, qu'il fallait laisser faire la nature... Cette décision revient aux parents, c'est assez dur. Mais en s'assurant d'abord qu'elle ne souffrirait pas, on a accepté.

IMG à 8 mois de grossesse pour mes filles ........le choix comme tu dis est donné par les medecins mais que pour des raisons médicales...... et c'est toi qui doit prendre cette lourde décision avec des doutes et des regrets mais comme l'issue est vouée à l'echec tu n'as plus le choix mais celui de dire qu'il faut abréger les souffrances pour tout le monde et subir toutes les épreuves pour nous mamanage sont trés dures mais ...................voilà

bises à nos anges

annechris