Bonsoir,
Je reviens sur ce site de nouveau avec tristesse. En septembre2010 je perdais mon premier enfant Victor à 33 sa puis deux fausses couches a 11sa et 7sa.
Puis l'année dernière un grand bonheur est arrivée dans notre vie notre petite Faustine, une grossesse avec beaucoup d angoisse et de peur jusqu au bout jusqu’à son premier cri, mais aujourd’hui de nouveau le malheur nous frappe j'apprends que ma grossesse s'est arrêtée le 20 septembre au bout de 8 semaines et 4 jours de grossesse , pourquoi?
Je voulais y croire, n'étant pas trop malade je me suis dit que j’allais essayer de vivre une grossesse sans trop de stress et que tout aller bien se passer mais non.
La gynéco m'a proposer un traitement par cytotec pour provoquer la fausse couche et pas d'effet , du coup hier on a du me faire un curetage pour évacuer ce petit embryon que j'avais en moi sans vie depuis 20 jours. Pourquoi,je me sentais bien et prête pour accueillir ce futur petit frère ou petite sœur mais pourquoi la vie nous enlève ces êtres chers. Bien sur la gynéco ne peut expliquer la cause. en plus tout le bilan étiologique fait pour les fausses couches s'est révélé normal alors pourquoi de nouveau?
J'ai rendez vous le 18 novembre pour une écho de contrôle post curetage et l histologie de l'embryon mais la gynéco dit que cela ne révèle jamais rien de particulier. Elle nous a dit a moi et mon mari qu on pouvait recommencer des que possible qu il n'y avait pas de délai après l'intervention pourtant sur différents sites j'ai pu lire qu il fallait attendre deux a trois cycles pour le repos de l endomètre, qu en pensez vous, avez vous des informations?
J'aimerai de nouveau recommencer le plus tôt possible, toujours avec cette peur, mais après je sais pas si j'aurai le courage d'essayer de nouveau et puis de nouveau. J'aimerai que Faustine puisse connaitre un jour le bonheur d'avoir un frère ou une sœur car elle aime beaucoup les autres enfants. et c'est tellement de bonheur ce bébé d 'amour heureusement qu'elle est là. Parfois je me dis que je suis un peu égoïste car je connais des personnes qui n'y arrivent pas et je comprends leur déception leur desarroi et que finalement nous n'avons pas de le droit d 'être triste puisque la vie nous a fait cadeau de ce merveilleux bonheur.