Bien sûr, nous aurions aussi tout donné pour que Pacôme vive sans son handicap. Nous voulions que Pacôme vive et que son handicap meure. Mais ça, ce n'est pas possible. Pacôme et Marie-Eve ne pouvaient pas être guéris de leur handicap, et leur vie n'aurait été que souffrance. Pour ma part, j'ai vécu deux mois de supplice car nous avons été maltraités par l'équipe lyonnaise, mais ces deux mois m'ont aussi permis de découvrir mon fils et de l'aimer. Il me manque maintenant énormément mais je sais que les choses ne pouvaient pas se passer autrement alors je me résigne et je me dis qu'il aura vécu peu de temps mais avec beaucoup d'amour. C'était mon premier enfant, il a fait de moi une maman et m'a appris la valeur de la vie, alors pour lui faire honneur je me bats pour que la vie gagne dans mon coeur aussi. C'est difficile, surtout le soir, mais tu sais chaque jour passé nous rapproche du moment où la vie pourra vraiment repartir! Alors tiens bon!