Le mercredi 25 je rentre à l'hopital. Je suis au 4éme étage tout en
haut, dans le service gynecologie grossesse à haut risque. En arrivant
une jeune femme est venue et me dit "bonsoir, c'est moi qui vais vous
faire des miséres". C'est vous qui avez une peur des aiguilles. Oui oui
c'est bien moi. Mais elle me rassure, elle n'est pas venue avec
l'aiguille directement, elle a récupéré un tube de créme emla. Elle
m'en passe une bonne couche et un pansement dessus, et me dit qu'elle
repasse dans 1/2h environ. Je lui dis non, faut 1h de pose, mais elle
me dit vous inquiétez pas je pique super bien. Elle me raconte qu'une
personne était comme moi, qu'elle mettait de la créme avant et qu'avec
elle ben elle avait plus besoin de créme tellement ça se passait bien,
et du coup elle avait récupéré le tube. Elle s'en va, je continue de
remplir un questionnaire qu'on m'a donné. Soudain je réalise que j'ai
oublié de regarder l'heure zut. Puis la voilà qui revient. Elle enléve
le pansement et fais la pds. Je ne sens rien ouf, et elle m'avoue
qu'elle a triché, elle n'a pas attendu 1h comme prévu mais qu'elle
savait que ça irait car elle avait mis une bonne couche. Le soir même 3
cachets à avaler pour préparer l'utérus. Je vois la taille des cachets
et je me dis aïe ça va être chaud, mais finalement ça passe. Je sens
quelques coups de mini-nous, je savoure ces instants mais avec un gros
pincement au coeur. Puis je finis par m'endormir. Le lendemain on me
demande si je n'ai pas eu mal, pas trop de contractions avec les
cachets, mais non rien du tout.
Le jeudi 26, rien de bien
particulier, j'ai le droit à une permission. Mon papa est donc venue
nous chercher et on est allé mangé un bout à l'extérieur. On a pas mal
roulé pour trouver le resto qu'il cherchait qui finalement était fermé,
mais on a finit par aller dans un autre bien sympa à Aigue morte en
plein centre dans les remparts, c'était bien sympa. Du coup l'aprés
midi passe, un petit tour au magasin sur le retour (mon chéri a finit
par trouver une montre qui lui convient) et direction l'hopital. Mon
pére monte avec nous dans la chambre mais mauvaise surprise, une
infirmiére passe par là et nous explique qu'il ne peut pas rester. Et
oui pas de chance pour nous l'hopital a été très touché par la grippe
A, donc 1 seul visiteur, et dans mon cas ben c'est mon chéri. De toute
façon je suis fatiguée et mon pére a de la route à faire donc il s'en
va. Le reste de la soirée se passe bien, j'attends qu'on vienne me voir
pour les fameux batonnets mais personne à l'horizon. Puis la gyneco
très gentille vient nous voir et du coup me dit qu'ils passeront plus
tard dans la soirée. A 23h passé, on vient me chercher, pause pipi
obligatoire car après plus le droit, et on m'emméne dans une salle de
soin, mon chéri est toujours présent à mes côtés. Je m'installe sur une
table de gyneco et on me met un masque sur le visage qui est censé me
shooter un peu. Franchement aucun effet sur moi, ça me faisait ni chaud
ni froid. Donc après ben on me dit de bien me détendre surtout pour pas
que ce soit douloureux. On me désinfecte avec de la bétadine, puis
spéculum, puis introduction des batonnets... ça fait des bruits bizarre
mais je n'ai pas mal je suis détendue. La fille qui tient le masque sur
mon visage dit que c'est génial que je sois si détendue... Puis on me
met une compresse pour éviter que les batonnets tombent. On m'explique
que maintenant il faut que j'aille m'allonger et qu'on viendrait me
chercher de bonne heure le lendemain matin. Soirée nostalgie, je
m'endors avec la main sur mon ventre à la recherche du moindre
mouvement, je parle à mon bébé par la pensée, je lui dis que je l'aime
énormément, qu'il me pardonne mais je ne voulais pas qu'il souffre...
Vendredi 27 : le jour J
Une personne vient vers 7h30 pour me mettre de la créme emla sur
l'avant bras pour la perf et dans le dos pour la piqure de la péri.
Puis on descend en bas en salle d'accouchement. C'est une très grande
piéce avec comme un grand lit au milieu. Je m'installe, c'est
confortable, tout va bien. Une sage femme vient me voir, c'est elle qui
va s'occuper de moi. On me branche plein de fil pour surveiller mon
rythme cardiaque et ma tension. Elle va me poser la perfusion et
prépare son matériel. Sauf que pas de bol pour moi elle se loupe, ne
trouve pas la veine ou je sais plus quoi mais bon ça a pas marché et
j'ai eu très mal. Elle pars chercher une autre aiguille et revient avec
un anesthésiste qui passait par là. J'ai eu mal à la 1ére tentative, je
redoute la 2éme, la créme n'a pas fait effet, il devait pas y en avoir
assez. L'homme regarde mon bras et décide de piquer sur le dessus de la
main, je me mets à paniquer, ma tension monte, je respire moins bien.
Il me rassure, me dit de me calmer, qu'il préfére me piquer à cet
endroit car on voit super bien ma veine, qu'au moins il est sûre de pas
la louper et que je souffrirai qu'une fois.Je suis en sanglots mais je
le laisse faire. Il pique, aïe ça fait mal, mais ouf c'est fait. On me
branche le goute à goute du mélange de glucose avec eau. Puis je
patiente à nouveau.
Ensuite arrive d'autres personnes pour la pose
de la péri, je ne stresse pas plus que ça bizarrement, je souhaite
juste que la créme ait bien fonctionné dans le dos. On demande à mon
chéri de sortir. L'anesthésiste m'explique la position qu'il faut que
je garde, qu'il ne faut pas que je bouge... Une étudiante est devant
moi et me tient les épaules pour que je ne bouge pas. Je demande à
l'anesthésiste si la piqure fait mal car j'ai eu très mal pour la perf
déjà juste avant et vu ma phobie c'est pas cool. Il me dit que c'est
une toute petite piqure que ça n'a rien à voir avec une perf. Me voilà
rassurée, je le laisse faire. Je sens la piqure, ouille mais bon ça
fait moins mal il a raison. Après il fait des trucs dans mon dos mais
je ne sens rien. Le truc pénible c'est que toutes les 3 minutes, ça
prend ma tension et le brassard ne me va pas il est trop grand. Du coup
à chaque fois qu'il se gonfle j'ai le bras qui devient rouge écarlate
et qui enfle, ça fait mal. La fille qui me tient les épaules s'en
aperçoit et me masse le bras dés qu'elle peut, elle est très gentille,
après la péri on changera de brassard et ça ira beaucoup mieux.
L'anesthésiste me prévient que je vais sentir quelque chose de
désagréable. Je sens un truc qui monte dans mon dos, mais pas mal, je
me dis cool ça va mais d'un coup une petite douleur très bréve, je
sursaute légérement. L'anesthésiste me dit que c'est finit, tout est
ok. Bon ben finalement la péri c'est pas si terrible que ça
L'anesthésiste revient un peu plus tard pour faire le test du glaçon,
tiens c'est quoi ce truc. En fait il passe un glaçon sur différents
parties de mon corps, dans le coup c'est froid, mais sur le ventre ben
je sens juste qu'il pose quelque chose mais pas de sensation. Il dit
que ça fonctionne correctement.
Mon chéri peut enfin revenir. Je
lui raconte ce qu'ils m'ont fait, et il me dit qu'il est super fier de
moi compte tenu de mes phobies vu que j'ai rien dit du tout et que je
me suis laissé faire. La gyneco très gentille arrive avec d'autres
personnes pour le moment délicat, les piqures dans le cordon. Ils
préparent plein de trucs, ils s'habillent comme au bloc, c'est
impressionnant. Puis ils mettent des tissus un peu partout pour faire
un champ stérile comme ils disent. Il y en a un grand juste devant
nous, avec mon chéri on se croirait dans une tente. La gyneco nous
demande si nous avons réfléchit à sa question, nous avons décidé de ne
pas savoir le moment où le bébé dort puis le moment où le coeur
s'arrête, elle nous dira donc à la fin quand ça sera finit. On me
badigeonne le ventre je sais pas combien de fois puis la gyneco se met
en place sous contrôle écho. Elle pique une 1ére fois, je sens très
léger. Puis une 2éme, je lui dis que j'ai senti un petit pic, elle est
surprise. 3éme piqure, aïe ça fait mal, elle arrête immédiatement et
fait appeler l'anesthésiste. Il m'injecte une dose supplémentaire à
travers le cathéter. La gyneco patiente quelques instants puis y
retourne, mais je ne sens plus du tout les piqures, je sens juste ses
doigts se balader sur mon ventre. Elle pique plusieurs fois, ça dure
longtemps, bine plus que ce qui m'avait été dit. Elle nous explique
qu'elle a des difficultés, que le cordon est mal placé, donc qu'il faut
qu'elle trouve une autre aiguille plus longue. Puis elle nous dit, ça y
est c'est finit, tout s'est bien passé, il est 11h30. Je sens l'émotion
monté mais je ne pleure pas, je chante dans ma tête la chanson "vole"
de céline dion. Mon chéri me serre la main mais ne craque pas non plus.
On enléve tous les draps... je découvre les traces des piqures sur mon
ventre tout badigeonné en jaune. En rigolant je dis à mon chéri que je
suis toute percée. On est plus ou moins détendus, on attends. La sage
femme du début revient pour m'examiner. Elle commence par me sonder vu
que je ne peux pas me lever pour aller aux toilettes et avec tout ce
qui passe dans la perf il faut vider ma vessie, puis elle essaie de me
percer la poche des eaux, me dit qu'elle réessaierai un peu plus tard.
Elle me donne les 2 cachets pour faire ouvrir le col, je suis contente
j'ai tellement soif qu'un peu d'eau me fera du bien. J'attendais qu'une
chose boire, mais d'un coup je me suis sentie mal, des nausées puis
j'ai vomis. On a rajouté un flacon à ma perf pour éviter les nausées,
ça va un peu mieux, je prends enfin les 2 cachets. Encore une fois je
me surprends, moi qui ait du mal avec les cachets j'arrive à les
prendre sans soucis. Puis la sage femme s'en va.
Les minutes
passent, tout va bien je patiente. Tout à coup je sens du liquide
s'écouler entre mes jambes, je n'arrive pas me retenir, je suis
persuadée que ej fais pipi. Je sonne pour appeler la sage femme qui
m'annonce qu'en fait c'est les eaux, donc que c'est bon signe la poche
a bien été percée.
Les heures défilent, rien de bien particulier.
On me redonne 2 cachets 2h30 plus tard et c'est reparti pour l'attente.
Vers 17h, la sage femme m'examine et me dit que mon col est ouvert à 1
doigt large, donc à nouveau 2 cachets. On m'avait dit qu'en moyenne
l'accouchement durait 5h ben voilà c'est passé et ça avance pas vite.
En plus ma maman est là depuis midi et je ne peux pas la voir.
L'hopital a été touché par la grippe A donc 1 visiteur en salle
d'accouchement, et pas le droit d'intervertir, c'est la même personne
tout le long. Je suis dégoutée, ma maman a fait la route, elle est
bloquée pendant des heures à attendre dehors. Mini-nous n'est toujours
pas là. Petit moment de blues pour moi mais je ne craque pas. La
lumiére de la salle refléte contre le mur, et je trouve que ça dessine
un ange, je pense fort à mini nous. Le temps me parait si long, j'ai
des pensées terribles qui me passent en tête du genre "mini nous ne
veut pas sortir et s'il ne voulait pas partir seul, qu'il voulait que
je le rejoigne"... Mon chéri sort de temps en temps pour aller donner
des nouvelles à ma maman. Je trouve le temps de plus en plus long, pas
de changement mis à part les cachets à avaler. Puis j'ai froid, on me
raméne une couverture ça va mieux mais je tremble à nouveau donc 2éme
couverture. Je finis par enfin me réchauffer. Vers 20h30, nouvel
examen, col ouvert à 3cm, ça avance mais bon qu'est ce que c'est long,
heureusement je ne souffre pas. C'est la reléve du personnel. Mon chéri
fait à nouveau des pieds et des mains pour que je puisse voir ma maman.
Il y a moins de monde dans les salles d'accouchement et vu les
circonstances il pourrait faire un effort. Anouk, la nouvelle sage
femme qui va s'occuper de moi accepte que ma maman prenne la place de
mon mari un moment. Ma maman vient donc me voir, ouf ça fait du bien.
Elle était à 2 doigts de rentrer chez elle vu qu'elle faisait que
attendre dehors. On discute un moment, mon chéri lui avait raconté tous
mes malheurs, elle me dit qu'elle est très fiére de moi, du courage et
de la force que j'ai. On discute un moment. Anouk la sage femme revient
me voir et me trouve chaude, elle me prend la température et aïe c'est
mauvais. Elle veut me faire une pds. J'essaie de négocier mais elle ne
veut pas, mon état ne permet pas qu'on attende. On me met sous antibio
sur la perf pour faire baisser la température. Puis la moment redouté
la pds. Je me concentre mais quand elle pique je sursaute, du coup ça a
loupé. Et zut encore souffert pour rien. 2éme tentative, je suis en
larmes mais c'est encore raté, ça n'est pas rentré dans la veine.
Finalement une autre personne vient pour me faire la pds car là j'en
peux plus. Je préviens qu'il n'y a plus le droit à l'erreur, si elle se
loupe tant pis pour elle je ne voudrais plus sans la créme. Mais ouf ça
marche, j'ai réussit à rester parfaitement immobile. Ma maman m'a tenu
la main et m'a dit qu'elle était très contente de moi. Je demande si
j'en ai enfin finit avec les piqures, on me dit que oui. Ouf j'en avais
marre à force. Je regarde mon bras et je vois des traces bleues, ça y
est je suis marquée là aussi.
On continue de discuter avec ma maman
puis Anouk vient me réexaminer vers 21h, le col a bien évolué, je vais
pas tarder à accoucher. Je sens maintenant les contractions mais en
respirant calmement ça passe, je sens quelque chose qui pousse. Ma
maman s'en va et laisse mon chéri me rejoindre. Je sens de plus en plus
que ça pousse donc on sonne la sage femme. Elle arrive et met tout en
place. Je découvre que le matelas où j'étais bien installé se
démontait, qu'il y avait les étriers qui étaient pliés dessous... Je
crois à nouveau que je suis en train de faire pipi, je le dis à la sage
femme, mais elle me dit non c'est du sang c'est que c'est iminent. Elle
m'explique comment pousser et me dit de me détendre. 4 pousses plus
tard, il est 21h40, je sens quelque chose sortir, c'était ma petite
Ilona. Je demande le sexe et on me dit fille. Je voulais tellement un
garçon pour la prénom Timothée mais finalement sur l'instant je trouve
qu'Ilona est très beau. Je ne souhaite pas la voir le soir même, je
suis fatiguée, et puis j'avais décidée de la voir avec ma maman vu que
mon chéri n'était pas encore décidé s'il voulait la voir ou pas. La
sage femme me demande à nouveau de pousser pour le placenta, je pousse
mais je n'ai plus de force donc elle m'aide en appuyant sur mon ventre.
Mon chéri a donné le petit pyjama que j'avais acheté et l'eau de
toilette pour Ilona. Le pyjama choisit était un 2 piéces, en haut il y
avait 2 petites ailes d'ange, et sur le bas il était brodé "mon petit
ange". La personne qui avait emmené Ilona revient nous voir, nous dit
qu'effectivement il n'y avait pas d'erreur sur le diagnostic, qu'elle a
bien les membres trop courts, mais que sinon elle est vraiment belle et
a un visage magnifique. Finalement tout s'est bien passé, je suis
crevée, je rêve que d'une chose boire un jus d'orange
On doit attendre 2h avant de remonter dans notre chambre. Vers 23h45
une brancardiére vient me chercher et va enfin pouvoir aller boire et
aller dormir
J'ai donc rencontré ma princesse ILONA le samedi
28 novembre. Je ne tenais pas debout donc je suis descendue en fauteuil
roulant. J'avais hâte de la découvrir mais en même temps beaucoup
d'appréhension concernant son développement, sa taille... Je découvre
une toute petite princesse mais tellement belle, je suis en larmes. Ma
maman parle à Ilona, lui dit qu'on ne l'oubliera jamais, qu'elle est
fiére d'avoir pu la rencontrer, qu'Ilona devait être très fiére d'avoir
une maman si formidable et qui l'aimerait toujours, qu'à présent elle
devrait veiller sur ses parents... Ses douces paroles étaient tellement
belles, pleines d'amour... et moi j'étais en larmes. Je voyais ma
petite Ilona, toute mignonne mais elle paraissait si fragile, j'avais
si peur de m'approcher. Avec le temps j'ai réussi à m'avancer. Ma maman
avait amené un challe qui lui tenait à coeur. Il était tout blanc, très
beau, et tout doux, c'était son cadeau pour sa petite fille. On a voulu
mettre Ilona dedans pour qu'elle soit entourée de douceur et de
chaleur, mais j'étais terrorisée à l'idée de toucher ma puce et qu'on
l'abime. Ma maman m'a rassurée longuement, m'a dit qu'on ne la ferai
pas souffrir. C'est donc ma maman qui a pris Ilona pour que je puisse
installer le challe blanc. Puis elle l'a posée dedans et nous avons
fait plein de photos de notre ange. Je suis restée de longue minutes à
l'admirer, avec la peur d'oublier ce si joli visage, alors je reprenais
des photos. Puis nous sommes sortis. Mon chéri a finalement choisit de
voir Ilona, il le souhaitait vraiment. Mais avec cette histoire de
grippe A il n'avait pas le droit de venir avec moi dans la salle
d'accouchement. Heureusement la sage femme a été très gentille et nous
a proposé de monté Ilona dans notre chambre. De retour en haut, nous
avons retrouvé Ilona, mais je la trouvais encore plus, elle était dans
un petit couffin avec des coeurs. Le papa a été très ému, nous avons
encore fait plein de photos.
Le lendemain matin, le dimanche, comme
la veille, réveil difficile, et ce manque tellemnt immense. Ma fille me
manque, je veux la voir à nouveau. J'ai pu revoir ma princesse à
nouveau dans la chambre dans le si joli couffin. Toujours aussi belle
ma petite Ilona, mais de jour en jour je la trouvais de plus en plus
petite, de plus en plus fragile, même si je savais qu'elle n'avait pas
changé.
Le lundi a été extrément douloureux, Ilona a été emmené
dans un autre bâtiment en vue de l'autopsie, c'est là que la séparation
a été dure à accepter. Le week end, même si elle me manquait énormément
j'avais la possibilité de la voir, mais là présent je ne pouvais plus,
je me retrouvais seule avec juste les photos en souvenir. Ilona est
donc parti avec son petit pyjama d'ange, le challe de sa mamie, le
doudou avec mon odeur, et surtout des tonnes d'amour.
Ma petite princesse Ilona, tu me manques tellement. Je t'aime de tout mon coeur.