Ugo aurait dû naître le 25 août mais ce ne fut pas le cas puisqu'il a rejoint le paradis des bébés anges le 25 juin.
Durant les 2 mois qui ont précédé la "date de sa naissance", mon moral était plus ou moins bien mais depuis, j'ai l'impression qu'une immense tristesse m'envahit chaque jour et de plus en plus ; un manque intense et douloureux s'installe, je regarde ses photos quasi tous les jours et quelques fois 2 fois/jour....
Je sais que mon bébé est bien là où il est et que nous avons fait le bon choix pour lui, mais c'est si dure.
J'ai vu la génétitienne qui s'occupe de faire les recherches pour connaître les raisons des gros problèmes neurologiques dont Ugo était porteur.. Je suis désemparée : Cela va prendre un temps fou. L'autopsie n'a rien décelé au niveau de l'enveloppe corporel mais pour l'intérieur, tout est encore en cours.
Il faut tout analyser et cela peut prendre des mois, ou encore des années.
Mais moi, mon temps est compté. J'ai 40 ans et j'ai envie de retenter une nouvelle expérience mais cela me fait tellement peur. Je ne veux pas revivre la même situation et pourtant, je ne pourrai plus envisager une vie sans enfant, après "avoir gouté" à la grossesse.
Aujourd'hui, je suis dans l'état d'esprit que la vie a décidé de ne pas me faire de cadeau. Je suis révoltée quand je vois cette mère, en France, qui a jeté son enfant âgé de 15 jours par la fenêtre du 8ème étage ; je suis révoltée contre ces mères qui préfèrent toucher les allocations familiales plutôt que de s'occuper de leurs enfants...
alors que moi, mon enfant était désiré, il allait être choyer, aimer...
Je suis tellement triste...
Ugo, tu me manques tellement. Ta maman qui t'aime