En essayant d'avancer...

...

Alexe





c'est tellement recent

2 mois apres le deces d'Elsa je me levais en pleurant et quand je me couchais le soir je pleurais toujours

quand mon mari rentrait du travail il ne me regardait meme pas

je n'emmenais plus ma fille a l'arret bus pour l'ecole c'est la voisine qui laprenait

et me la ramenait bien sur !!!!!



Moi aussi je me serais crisse une balle comme tu dis alors que j'ai des enfants



la rage qu'on a en dedans s'en va quand on la laisse sortir

il FAUT QU ELLE SORTE sinon ca te ronge en dedans

faut que tu parles une psy un proche nous les mamanges

sinon ecrit prends un cahier et un stylo et ecrit autant qu'il le faut et tout ce que tu veux dire et que tu n'oses pas

le sport y a tu pense voit avec ton docteur si tu peux faire un sport qui defoule !!!!



moi aussi j'ai recommence a fumer au contraire je ne bois pas je me l'interdit

formellement car je suis encore faible meme apres 10 mois

si je touche une goutte j'ai peur de ne pas m'arreter et de me sentir bien dans cet etat et de m'y remettre a tous les jours

le sport t'aidera j'en suis certaine



je vais me permettre de parler pour moi la quand tu dis ""je vous trouve tellement forte""

parceque nous sommes plusieurs et qu'on se soutien qu'on s'aide et qu'on separle sinon.........

je suis accro au forum et je n'ai pas honte de le dire et puis comme tooutes mes amies ont foutu le camp donc les amies que j'ai c'est vous et j'ai besoin de vous



pour la chambre (ca n'a pas ete mon cas sar elle etait pas faites) mais je te dis ce que je pense garde la faite si tu le souhaites c'est a toi de voir ce que tu veux faire par contre si tu t'y enfermes toute la journee ce n'est pas bon sinon je ne vois pas ou est le probleme



la personne qui t'a fait cette reflexion est ce une mamange?????

et pour repondre a ta derniere question il faut essayer de trouver a chaque jour un petit qq chose que te fais sourire qui t'apaise une jolie felur un chnat d'oiseau un papillon un truc qui passe a la tele une chanson

il faudrait que tu trouves une chose positive tous les jours une toute petite chose suffira doucement pour reprendre un peu de gout a la vie

car il faut continuer ta vie pour toi ton mari et peut etre tes futurs enfants



on y arrive mais tu auras encore des bas je ne suis que Mamange depuis 10 mois mais il y a des jours ou je ne pleure plus des fois toute une semaine et des jours ou crac ben je pleure



hier soir en voyant mes filles se dirent bonne nuit bisous calin bisous calin mon coeur etait tres douloureux et les larmes ont couler



tu vas y arriver on n'est la pour toi pour t'aider

n'hesite pas si tu as besoin

comme je dis toujours

ici y'a des yeux qui te lise une oreilles qui t'ecoute des doigsts qui t'ecrive

et ce 24h sur 24



je te fais un gros gros calin

...

2 mois, c'est très récent. C'est à toi de vivre ton deuil comme tu le veux. La chambre et tout, c'est à toi de décider. Il n'y a pas de règle. Certaines personnes peuvent dire de tout défaire rapidement et d'autre, de tout garder. "Mamange" ou non. Il n'y a pas de bonne ou de mauvaise réponse.

Tu sais que l'alcool et la drogue sont des dépresseurs? Certaines personnes en consomme pour le buzz, parce que l'espace d'un moment, elles oublient ou y pensent moins, mais en fait, l'état dépressif s'aggrave après l'effet "apesant". Je crois que c'est quelque chose que tu devrais éliminer pour t'aider. C'est difficile, mais tu dois penser à toi, à ton conjoint, à ta famille. L'autodémolition ne ramènera pas ton petit garçon.

Je comprends ton vide. Je me suis battue pendant 10 mois pour Jacob. Je l'ai accompagné à l'hôpital, j'ai eu peur à chaque petit virus, de tout. Notre monde était bâtie autour de ce petit garçon qui devait vivre des années! Et puis, tout à coup, boum, tout s'effondre. D'un coup, sans crier garde, il est partie et notre monde s'est écroulé. Le vide. C'est quoi maintenant??? Plus d'hôpital, plus de couches à changer, plus rien!!! Je me suis sentie dans le vide pendant un bon bout de temps et mon chum et moi avons dû nous reconstruire. Pas facile, mais on n'a pas le choix. C'était ça ou mourir.

Je m'ennuie encore tous les jours de mon garçon, mais je retrouve le goût à la vie. On se redonne des nouveaux buts. On vit pour honorer la mémoire de notre petit garçon qui s'est battu fort fort contre sa maladie. Alors, on fait comme lui. On se bat. Même si c'est difficile.

Allo



Alex,je pense comme jacoudini il ne faut pas se mettre a prendre de l'alcool ou autre parce que c'est pas vrai que ca va mieux avec ca.Ca fais juste ''camouffler', quelques minute et apres ca revient pire et en plus tu risque d'éloigner ton chum et tes amies ce n'est pas la solution.



Pour les activité je comprend tres bien que ca te tente pus de rien faire...mais tu sais des fois on s,en sort peut-etre mieux quand on s'oblige a vivre,avec d'autre enfants on a pas le choix que ca nous tente ou non on est obligé de se lever de se parler et de continuer ce qui nous aide peu-etre un peu fais la meme chose pour les activités inscrit toi quelques part va a un groupe de soutien pour le deuil......ca va t'aider d'en parler avec d'autre qui vivent la meme chose.



Pour le reste bien ca fais pas longtemps,moi ca vient de faire 3 mois et j'ai l'impression que je vais mieux la rage est devenus moins pire depuis quelques jours....j'espere que ca va continuer



Trouve toi une chose de positive chaque jour et note la pour le dire,tu peux le faire ici dans ''nos petit bonheure'' juste d'en parler ca peu nous montrer que la ''vie peu encore nous plaire''

Bonjour Alexe,



Je crois comprendre ce que tu décris. 45 jours d'espoir, c'est la torture super impitoyable. J'ai vécu ça pendant 10 jours, mais par contre j'ai su directement que je ne me battais pas car même les médecins ne faisait qu'"essayer" de comprendre comment la soigner. J'attendais avec angoisse le verdict de cette aventure incroyable et cruelle . Je ne crois pas à ce que disent certains, que les bébés sont devenus des anges qui veillent sur nous, pour moi c'est du délire et les trucs du genre "quand tu verras un beau coucher de soleil, tu sauras que c'est elle" ça me faisait pleurer. Car, non, ce n'est pas elle et aucun bébé ne peut s'amuser même sur le plus beau des nuages qui soit car un bébé ne peut vivre bien qu'avec sa maman. Bref, même ceux qui croyaient peut-être bien faire avec leur poésie du dimanche, je les trouvais très très lourds.

Un peu plus tard (et cela me fait un bien fou car je suis non-croyante), je ne sais pas comment te décrire ça, j'ai "senti" que ma fille était près de moi. On parle de procesus de deuil mais je ne pense pas qu'on puisse faire le deuil de son enfant. On peut peut-être s'accoutumer à son absence (et encore!) mais je pense que quand j'arrive à évacuer toutes les émotions qui me submergent et me perturbent, je "sais" qu'elle est près de moi comme si sa vie était intégrée à la mienne et je ne pense pas être une malade mentale. J'espère qu'un jour, tu pourras ressentir ça. Sinon, je suis une malade mentale et je te fais mes plus plates excuses.

Alexe,

oui, pour toutes (et tous), ce n'est pas évident l'apprentissage de parendanges. Oh! oui... la tentation (et parfois succomber) de recommencer à fumer, à boire ou autre, est là. Même si on sait que ce n'est pas génial pour nous, pour notre santé, pour notre futur... Car oui, futur il y a. Si possible, avec un ou des enfants de préférence dans notre vie.

Après Vivianne, je me suis interdit la cigarette car je savais que si j'y touchais même une fois... je recommencerais à fumer. Après ti-bb... "%&&*"... et j'ai recommencé à fumer. Oh! pas autant qu'avant... mais quand même. Et puis... pour fumer... je me disais que ça allait bien avec une bière. Et me suis mise à chercher les occasions de boire (je ne prends jamais un verre quand je suis seule) pour ainsi avoir "le droit" de fumer. Youppi! Deux problèmes de plus... Et mon deuil ne se faisait pas... Ah! j'avais l'air que oui. J'avais repris ma vie, mon quotidien, ma course perpétuelle (en fait, une course pour fuir mes souffrances).

La rage!!! L'hiver où Vivianne est morte-née, plein de glace c'était accumulée dans notre stationnement (4 places). Que j'ai dépensé de la rage à la casser!!! Fallait que je voie l'asphalte. Ça m'a pris quelques jours (et bien des ampoules dans les mains) et encore... Une chance que j'ai décidé de ne pas aussi casser l'asphalte. Car oui, de la rage, il en restait. Mais au moins, après cet effort physique... ça allait un peu mieux. Je me suis réinscrite au gym et si je sautais une journée sans me dépenser physiquement, j'étais à fleur de peau: pleurs, colères, etc.

Nous avons eu deux autres enfants bien vivants. Ce n'est pas cela qui m'a permis de vraiment faire mon deuil. Ah! bien sûr... trois enfants vivants, une maison en banlieue, un conjoint, une job à temps plein ET d'autres activités... ça occupe! Ça "tasse" le deuil et les autres souffrances "sous le tapis". Mais vient un jour où tout cela nous rattrape. Et la chute est dure. Très dure.

Alors, confronter le deuil au début ou plus tard... finalement, on fait comme on peut. Seulement comme on peut. Et on essaie d'écouter notre tête pour se "botter" le derrière quand on sait que l'on pourrait s'aider plutôt que de se nuire. On se force à trouver - tous les jours - 2 ou 3 choses qui nous font du bien. On se force à regarder autour de soi pour trouver que la goutte de pluie qui tremble sur le bout d'un pétale de fleurs... c'est beau. On se force à faire une activité physique tous les jours (une marche, un cours d'aérobie, jardiner, etc.). On se force. Oui. Mais ça nous fait du bien et on le réalise tout de suite. Bien sûr, pleurer et rager... ça continue. Mais on trouve une façon de le sortir de nous... en écrivant ou en parlant... Et aussi, on trouve des façons d'oublier pour un moment: Tetris en est un exemple. On s'absorbe au complet dans un jeu, un livre, une course. Ça fait du bien de se mettre "à off".

Sortir cette rage et cette peine est très important. Autrement, c'est nous que nous détruisons.

Dans les (rares) moments de paix que nous arrivons à vivre, parfois la présence de notre enfant se fait sentir. ET ça fait du bien.

Je te souhaite des moments de paix.

Vos messages sont tellement inspirants les filles, ça fait du bien! Je n'ai rien à rajouter de mieux, mais je devais vous le mentionner

un deuil c'est long, quand on arrive a le faire, et pour être franche, faire le deuil de son enfant je pense pas que cela doit être possible.
comme les autres mamanges, je vais te dire que de plonger dans l'alcool, ou autre......c'est mal.
sur le moment çà doit te faire du bien, certe, mais une fois les effets passés. tout est comme avant.
la famille, et même les ami(e)s ne peuvent pas comprendre ce qu'on ressent. alors en parler oui, il le faut, et si c'est des vrai(e)s ami(e)s, alors ils vont écouter sans juger, sans te dire ce qu'il faut faire. je parle pour la chambre de ton ange.
moi, mon ange a mit ses ailes en octobre dernier, et bien ses vêtements sont toujours dans l'armoire. tu vois, tu as le temps et tu as le droit de faire ton "deuil"
je te fais pleins de bisous pleins de réconfort

quoi dire de plus,je prend aussi toute vos expériences et vos bons conseils pour moi!que ce site me fait du bien,que vos belles paroles m'apaise!
Je n'ai rien a ajouter de plus car pour moi aussi c'est récent mais je te souhaite beaucoup de courage petite mamange et la preuve en est que peu à peu la vie nous resourie avec notre petit ange à nos cotés...

Chère Alexe,



Tout d'abord, dans ton message, tu parles de ce que les autres disent et pensent savoir ce qui est bon pour toi. Et bien, par expérience, c'est de la foutaise. Les gens ne sont pas dans ta situation. Logan a une seule maman et c'est toi. C'est toi qui l'a aimé et accompagné du début à la fin de sa vie, et même bien au-delà.



Les gens diront des phrases blessentes et sans bon sens car ils ne comprennent pas, même après 1 an, 5 ans...



La haine, la colère, l'envie de se détruire... ça s'estompe un moment donné, mais les émotions ne sont jamais bien loin. Même avec un bébé espoir qui nous remplit de joie et de bonheur, la vie n'est plus comme avant.



C'est plate et sans sens, mais le temps adoucit un peu la peine.



Prends soin de toi et de ton couple. C'est ce qui compte en ce moment. Les autres qui disent n'importe quoi, ne perd pas de temps ni d'énergie pour eux.

Une énorme merci pour vos messages, je vais y répondre sous peu, mais aujourd'hui n'est pas une bonne journée... je verrai demain, mais encore merci.

Alexe.

Je n,ai pas lu ce que les autres ont écrits, j'espère ne pas trop répété, mais pour ce qui est de la chambre, j'ai connu semblable.

Tristan a vécu 30 jours en néonatalogie a ste-justine, il n'est jamais rentré à la maison, ni dormi dans sa chambre qui était toute prête car je l'ai amené a terme. Certaine personne de mon entourage me disait qu'il faudrait que je la défasse, surtout une personne qui a voulu le faire pendant ma semaine de vacances qui était un mois après son décès. J'ai tellement été en colère, une chance que mon conjoint m'a avertie des intentions de cette personne, et j,ai refusé catégoriquement. C'était a moi de le faire, c moi qui avait mis tous les efforts pour faire cette magnifique chambre a Tristan et je me devais de la défaire moi meme quand je serais prête. Je pouvais y entrer ou passer devant sans me mettre en crise, alors selon ma ts, ce n'était pas nuisible pour moi de la laisser ainsi. Je n'y pouvais rien, je ne pouvais pas la défaire... En décembre nous nous sommes achetés une maison et je n'ai pas eu le choix de défaire la chambre, je l'ai fait avec ma mére et oh que oui les larmes ont coulées, mais c'était ainsi que ca devait se faire, quand je serais prête de la faire par moi meme.



Je me mettais beaucoup de pression a reprendre ma vie comme avant et c'était pire ainsi. Je me disais que je devais avoir fait les remerciements avant mon retour au travail, je devais avoir défait la chambre aussi, je devais....faire le tout une chose à la fois. Je lis les énoncés que tu as écrit, les poussettes te font chier, les commentaires des gens, que tu pleurais au restaurant... ne te met pas de pression, l'entourage et l'opinion des gens s'en charge. Tu ne peux pas accepter la perte de ton ange et de t'accomoder de toutes les réactions des gens avec le sourire, d'accepter les autres bédaines, les carrosses, les bébés naissants sans régir...cela prend du temps. Je sais, je détestait me faire dire cela, le temps, le temps, on voudrait que le mal disparaisse maintenant, mais ca marche pas ainsi. Le temps est notre meilleur ami.

J'ai traversé les un an de mon ange et les un an de son décès au cours des derniers mois et j'anticipe encore les autres dates significatives meme si elles ont déjà passé une fois pendant l'année. Cette cicatrice en nous ne s'effacera jamais, il faut seulement apprendre a vivre avec.



Les autres te diront peut-être le contraire, mais ce qui m'a aidé le plus est de reprendre le travail, ma vie d'avant. Quand j'étais en congé de maternité et ensuite, un mois sur l'assurance chomage maladie, je ne me voyais vraiment pas retourner au travail, surtout en petite enfance. J'ai repris le travail 2 mois et demi après son décès et c'est la que j'ai commencé a aller mieux, 3 sem après environ. J'avais le sentiments d,avoir enfin le controle sur une chose dans ma vie. Je ne dis pas que cela a été facile, je consultais la ts en meme temps qui m'a beaucoup aidé. Pouvoir parler a qqn de neutre et externe a toutes la situation. Dans notre entourage, les gens pensent qui si on ne pleure pas on ne souffre pas, alors les phrases toutes faites, on les entends toutes, mais qqn d'extérieur a tout cela, nous remets en contexte et nous dit les vrais affaires, rien de blessant, mais rien pour panser le bobos pour qu'on pleur plus.



Bref, dsl de la longueur de mon message, mais laisse le temps passé, il n'y a rien qui apporté une solution immédiate a tout ce chagrin et cette détresse, il n'y a que le temps qui peu apaisée la souffrance, mais non l'effacer.



Prends bien soins de toi

Marilyn, la mamange de Tristan

xoxox

vos messages me parlent tellement... comme je vous comprends, toutes ! Alexe, ce que tu as pu vivre avec ton bébé durant 45 jours ....tu as fait preuve de beaucoup de courage, au contraire de ce que tu penses. Mais parfois le courage ne suffit plus, la peine que l'on éprouve étouffe tout autour de nous, et cela devient la dépression (plus envie de rien, plus envie de vivre même). Tout cela je l'ai vécu, nous l'avons toutes vécues, nous, les mamanges.

Mais il y a une chose qu'il faut que tu saches, la seule chose positive dans tout cette atroce douleur, c'est qu'avec le temps, la douleur diminue, petit à petit. Une autre mamange me l'avait bien dit, à l'époque, et même si je ne la croyais pas vraiment (je n'étais pas encore en état de comprendre cela), et bien son témoignage est resté dans un petit coin de ma tête. Elle avait raison. cela fait 4 ans maintenant que ma petite Eva nous a quittée. Je pense tous les jours que Dieu fait à elle, mais ça n'est pas pareil qu'au début. La vie a continué, et chaque jour était un petit pas en avant. En fait, je crois qu'il n'y a que le temps qui puisse apaiser la douleur !!! Mais il en faut du courage pour continuer à avancer....

Tout comme les autres mamanges, je pense que la drogue et l'alcool ne sont pas la solution. moi aussi j'ai tendance à boire de plus en plus souvent (pour oublier, j'en suis parfaitement consciente), mais les lendemains sont si durs...

Je te souhaite vraiment tout le courage du monde (et tu en as) pour traverser cette épreuve qui est la pire qu'une personne puisse vivre!!

PS: un enfant n'en remplace jamais un autre, mais je suis certaine que tu as encore bc d'amour à donner..Dans mon cas, j'ai eu la chance d'avoir une petite fille il y a 15 mois de cela, et depuis le jour ou elle est née j'ai commencé à faire mon deuil. Ce qui est étrange également, c'est que l'un de mes fils (qui avait 4 ans au moment du décès de sa petite soeur), a beaucoup parlé de "sa petite soeur partie au ciel", mais du jour ou son autre soeur est née, il n'en a quasiment plus jamais parlé, comme si sa blessure c'était guérie à ce moment là.

Je t'embrasse.

...

Un gros calin virtuel pour toi, Alexe.



Oui, va consulter, ça ne peut vraiment pas faire de tort. Au moins, il y aura quelqu'un pour t'écouter parler de ton enfant autant que tu le voudras! Ste-Justine ne t'a jamais proposé de te fournir un suivi psychologique?

J'espère que tu trouveras un moyen de retrouver un peu plus goût à la vie. C'est difficile - même moi, y a des jours où ça ne marche pas... comme aujourd'hui, par exemple!



Gros bisoux à nos deux anges

xxx

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alexe, tu parles d'Isabelle, celle qui est rousse. si c elle oui je comprends, meme chose pour nous, se faire flatter la jambe quand je passe les derniers moments avec mon gars, c'était de trop. On la fait sortir de la chambre pour vivre cela en famille. De retour dans ma ville, je me suis fais contacter par le clsc et j,ai une travailleuse sociale en deuil périnatal et j'ai apprécié.



Prends bien soin de toi xoxo



Marilyn mamange de Tristan

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Alexe moi aussi je ressens ce que tu decris même si mon petit Elowan n'a vécu que 9 jours mais pendant ces jours là j'y ai vraiment cru qu'il s'en sortirait puisque j'étais là.Mais quand il est parti et c'est le moment le pire de ma vie, j'étais en colère après tout, les gens ne peuvent s'enpecher de se plaindre pour des bétises.



Il y a plusieurs stades dans le dueuil de notre enfant moi il m'arrive d'aller mieux et tout d'un coup tout va mal, j'envoie valser, comme samedi dernier ou je me suis sentie mal en présence de mon amie enceinte.La souffrance est là et je pense que toutes émotions est nécessaire pour toi.



Ecrire un livre c'est une bonne idée et rend hommage a ton petit Logan qui s'est battu avec tant de courage.

Je t'envoie des ondes positives et pense très fort a toi

Merci beaucoup..