Il y a maintenant 6 mois et demi que mes deux amours, Emmanuel et Nicolas, ont vu le jour en même temps que la mort. Trop tôt; beaucoup trop tôt.
17 semaines: rupture de membrane; 1 mois d'alitement et de combat rempli d'espoir et de peur. Puis, le 9 mars 2012, à 21 semaine et deux jours, mes enfants sont nés et décédés.
Je tente de continuer ma vie malgré le deuil et la tristesse, mais leur perte me poursuit et la douleur reste vive.
Ce soir, j'avais envie de vous lire. Je me rends compte que cette douleur inexplicable peut être comprise ici. Je vous en suis reconnaissante.
J'envoie à tous les parents endeuillés mes plus douces pensées. Traverser cette épreuve est, je crois, une des choses les plus difficiles qui soit.
Soyons forts et racontons leur histoire. Nos enfants ont existé. Nos larmes portent leurs échos et j'espère qu'ils nous envoient la force de continuer malgré la douleur.
Mes plus beaux souhaits d'espoir et de bonheur à tous.
Jo