deux fois le même drame

je voudrais vous raconter mon histoire afin de me sentir un peu soulagée. Le 11 juillet 2009, j'ai mis au monde une petite fille, Jémima avec un poids de 1,800 kg pour 41 sa. Elle évoluait bien mais avait des difficultés d'alimentation d'où son petit poids. A 18 mois, ma fille a fait une crise convulsive; son pédiatre la met sous "kaneron" et prescrit un EEG à faire dans 15 jours. Mais une semaine plus tard, elle refait une autre crise plus violente; son pédiatre  remplace le kaneron par la dépakine et fait faire l'EEG. les résultats des examens indiquent que ma fille souffre de troubles neurologique dus à des lésions cérébrales congénitales. Malgré le traitement elle continuera d'avoir des convulsions. Le 16 février 2009, mon mari m'appelle alors que je sors du boulot pour me dire qu'il emmène notre fille inconsciente à l'hôpital. Malheureusement, les urgences sont fermées et nous n'avions pas l'info. Malheureusement avant même son transfert dans un autre centre ma fille Jémima est décédée. J'ai été profondement bouleversée par cette perte mais progressivement je m'en suis remise. en octobre 2009, j'ai accouché d'une autre fille et le 23 février 2011, d'un garçon. Le 26 février 2013 j'ai accouché d'une fille à 35 sa avec un poids de 2,200kg. Elle s'appelle Mercy,elle a été hospitalisée à la naissance pendant une semaine pour détresse respiratoire et infection néonatale en soins intensifs néonatale. Après quelques semaines ma fille commence a avoir des épisodes de vomissements réguliers; sa pédiatre la met soous traitement anti-reflux et me demande d'incliner son matelas de 30°. A partir de deux mois, ma fille est régulièrement hospitaliséé pour des infections sévères avec difficultés respiratoires dues au reflux pathologique qu'on lui a diagnostiqué.La plupart des hospitalisations durent entre 15 jours et 1 mois. Le 12 juin 2014, Mercy hospitalisée pour une sévère infection pulmonaire, elle est admise ensuite réanimation avec un mauvais pronostic, elle s'en sort après 4 jours de coma et une opération chirurgicale du poumon droit. Cette hospit dure 2 mois. Après cela ma fille récupère bien et passe de 7 kg à 17 mois 0 8,800 kg à 21 mois. Elle est pleine de vie et commence à faire ses premiers pas. Mais le 31 octobre 2014, elle est de nouveau hospitalisée pour une autre infection pulmonaire, le germe s'appelle E.coli. Quelques jours plus tard son état biologique s'améliore mais elle a toujours des difficultés respiratoires dues à l'infection. Le chirurgien veut que l'infection soit maîtrisée avant qu'il n'opère. Le 11 novembre 2014 soir je remarque que Mercy est amorphe peu réactive et respire trop vite. J'appelle le medecin de garde qui vent l'examiner et me dit qu'il n' y a pas à s'inquiéter et qu'elle est sous oxygène. Je me calme mais quelques temps après j'appelle sa pédiatre qui me rassure et me dit qu'elle passera le matin de bonne heure pour évaluer ma fille et la transférer en soins intensifs pour la surveiller. En fait fait la pédiatre avait demander qu'on lui mette un moniteur de surveillance des signes vitaux mais la responsable des infirmière a répondu que les moniteurs en bon état sont tous occupés par des patients. Donc n'ayant pas de moyens de surveillance j'avais peur que son état se dégrade et passe inaperçu. Cette nuit là, j'ai essayé de veiller mais je me suis endormie de fatigue. A 4 h20, je suis réveillée par le bruit du pousse seringue je me précipite vers Mercy et je constate qu'elle ne respire plus. Affolée j'appelle l'infirmière qui fait appeler la réa et commence les manoeuvres de réanimation. Elle essaie de me rassurer en me disant que ça va aller mieux une fois en rénimation. 30 minutes après son transfert en réanimation, le médecin réanimateur me fait entrer pour me dire que ma fille est morte. Il était lui même bouleversé. Elle était connue de tout l'hôpital. Presque tout le personnel de la pédiatrie a pleuré la mort de Mercy. Pendant qu'elle se battait pour survivre je dormais. je m'en veux et j'en veux aussi aussi au pédiatre de garde qui n'a pas pris la bonne décision à savoir la transférer en soins intensifs au moins pour la nuit. Elle a eu au total 14 hospits. Elle s'en serait sortie si on avait pris la bonne décision car l'opération se serait certainement bien passé. Je suis si pertubée, mes journées sont tristes. Mais j'essaie de me battre pour m'en sortir car j'ai deux autres enfants à élever. C'est comme si je n'avais plus de vie. Ma fille occupes toutes mes pensées, elle était trop pleine de vie. j'ai si mal que j'ai besoin d'en parler. Il faut que je m'arrête là j'ai trop mal.

Bonjour que de drame..sa me boulverse!Ne culpabilise pas !Elle a rejoint sa soeur..des petits anges maintenant.Soit forte pour tes enfants.Les choses sont ainsi..il n'y pas de réponse a sa!Tu est resté a ses cotés quand meme..elle l'a vu et ressenti.Je pense qu'il ne faut plus se poser ses question et "si".Tu ne pourra pas avancé.Garde plutot tout ses bon souvenir d'elle,sa joie,ses calins..
Tu lui a donner la vie et l'amour sa compte sa!Tu reste sa maman pour toujours.Et du haut du ciel elle te regard et continue a t'aimer.
Courage

Ces drames m'ont bouleversée. Les questions et les "si" nous bouffent. Même si c'est dur essaie de ne pas te dire et si j'avais fait ça...
Accroche toi de toutes tes forces à l'amour de tes enfants.
Je te souhaite beaucoup de courage et t'embrasse très fort.
De tendres pensées à tes anges.

Eugenie

Tu as fait ce que tu pouvais en tant que mère; les médecins ont fait ce qu'ils jugeaient bon, ils se sont peut-être trompé; ceci dit des bébés décèdent aussi hélas en soins intensifs, tu ne peux pas savoir ce qui se serait passé... les "et si" sont certainement terribles à vivre. Mais tu as été à ses côtés de toutes tes forces jusqu'au bout, tu l'as accompagnée, et ça c'est une certitude. Je te souhaite tout le courage de t'occuper de tes autres enfants et de conserver un souvenir beau et apaisé de tes deux anges.

merci les filles pour votre soutien. De loin, je me sens soutenue et ça me reconforte. C'est avec beaucoup de douleur que j'ai sorti et décoré le sapin. L'année dernière mon ange mercy voulait le bousculer et toucher les boules de déco. Des jours je suis mieux mais d'autres jours je suis anéantie et nerveuse. depuis le drame, j'ai peur de regarder les enfants du même âge que mon ange. La pupart de mes rêves je suis à l'hôpital et on réanime mon enfant. A chaque réveil je suis sous le choc.
Et ma fille qui me dit j'ai une très gentille petite soeur mais maintenant avec qui je pourrais m'amuser? c'est pas juste.Cela me rends si triste.