Retrouver son couple apres la mort d'un enfant

Ma fille est décédé il y a de sa un peu plus de 2 ans. Les mois qui on suivie sont décès ont été très difficile pour moi et mon conjoint mais aussi pour notre couple. Nous nous sommes completement perdu. On vivaient notre deuil chacun a notre façon sans nous en parler, comme en parallele un de l'autre. Et puis un jour on a décidé que l'on voulais rester ensemble que de le désirs de batir une belle et grande famille ensemble étais toujours présent. Nous avons déjà une belle grande fille qui auras 4 ans lundi, on peut réussir a avoir un autre bébé en santé.

Ce n'ai pas facile tout les jours, nous sommes tout les 2 porteur sains d'une maladie genetique grave. A chaque grossesse j'ai 1 chance/4 d'avoir un bebe malade, qui pourra etre despister en debut de grossesse. Ca fait maintenant 11 mois qu'on essaie que je tombe enceinte et sans résultat. La majorité du temps je m'entend bien avec mon conjoint il réussi encore me faire rire, mais desfois je me dit ce serais beaucoup plus simple si on etais pas ensemble, chacun de notre cote on pourrai avoir des enfants sans se demander si il ou elle sera malade.

Je me sens mal de pensé des choses comme ca. D'un cote je voie que c un super papa et on se rejoint sur pleins de chose et d'un autre cote je me dit que peut-etre on est pas fait pour avoir des enfants ensemble. C plusieurs sentiment contradictoire qui se presente a moi. Je ne doit pas etre la seule.

Comment votre couple a-t-il survecu a une telle epreuve ??? Je ne veux pas laisser mon conjoint je sais que je ne pourrais pas trouver meilleure personne pour moi mais en meme temps je me sens dans un impasse

Merci a celle qui prendront le temps de me lire xx

C'est quand on traverse de grandes épreuves qu'on peut voir la solidité du couple. Malheureusement, certains ne passent pas à travers, se perdent dans leur façon différente de vivre le deuil, d'autres s'éloignent mais finisse par se rejoindre au prochain embranchement et d'autres arrivent à marcher côte-à-côte malgré la peine.

Quand je te lis, je n'ai pas l'impression que le respect, l'amour, la complicité n'est plus là, au contraire. J'ai surtout l'impression que tu te sens impuissante devant sa peine en quelque sorte, non seulement vous avez perdu votre fille et tu le vois en souffrir mais tu te sens coupable de ne pas pouvoir lui donner un autre enfant et de ne pouvoir lui garantir qu'il sera en santé, je me trompe?

Comment ça s'est passé? Notre épreuve n'a pas été aussi terrible que la vôtre, nécessairement, l'impact sur le couple n'est pas le même. Notre contexte de vie est aussi bien différent: on vit très loin de nos familles, quoiqu'on leur parle souvent, au quotidien, on ne peut compter que sur nous ce qui fait que nous sommes fusionnels. Quand Florance est décédée, nous avons été capable de nous respecter dans nos façons différentes de vivre notre deuil et de s'épauler. Et on a eu notre petite rayon de soleil qui a fait qu'on n'a jamais pu se laisser aller à la tristesse et la mélancolie bien longtemps. Déjà avec des enfants, on doit se ressaisir et continuer d'avancer, avec un bébé, on n'a même pas le temps de s'arrêter pour pleurer un grand coup.

Bonjour vanoushka

Je t'écris car ton histoire m'interpelle, même si la notre est différente. Mais se rejoint d'une certaine facon.

Mon mari est porteur d'une maladie génétique aussi, il est bipolaire. Nos enfants ont donc une chance sur quatre d'être bipolaire. Ceci n'engage pas le pronostique vital de notre enfant mais nous savons que pour chaque enfant c'est un risque potentiel et qu'il est indetectable. Ensuite nous avons faits les analyses génétiques pour l'hypoplasie du coeur gauche de Nina, et pour certain docteur "c'est la faute à pas de chance et pour d'autre on a 20% de chance d'avoir un enfant avec une malformation cardiaque dans le futur. Détectable seulement à la deuxième échographie...

Je ne sais pas trop quoi te dire sinon que pour ma part consulter un psychologue m'a beaucoup aidé à savoir ce que je voulais au fond de moi. Personne ne peut savoir à ta place ce qui te rendra heureuse, rester avec ton homme ou non. Mais je pense qu'il faut faire très attention car des fois le désir d'enfant est si puissant qu'il nous fait oublier qui ont est finalement (En tout cas c'est mon cas)

Aussi j'essaie de garder quelques chiffres en tête: Plus de 20 pour cents des grossesses n'arrive pas à terme (fausse couche), près de 40% des femmes auront recours à l'IVG dans leur vie. Ensuite je ne connais pas les chiffres pour les IMG et les morts d'enfants àprès la naissance. Tout ca pour dire qu'avoir un enfant du premier coup et que tout va bien, heureusement c'est possible, mais c'est loin d'être la norme. Alors quand on multiplie les grossesses, on multiplie les risques aussi et ce pour tous les couples. Je ne me rendais pas compte de tout ca avant que ca me tombe dessus C'est vraiment tabou alors qu'il y a tellement de parents qui souffrent.

En tout cas ta Coralie est magnifique !

Pour nous aussi, l'après-Zoé a été et continue à être difficile pour nous, en tant qu'individu, et pour notre couple. Nous ne sommes pas passés très loin de la rupture et je crois que nous sommes encore très fragiles.

Nous ne vivons pas cette perte de la même manière, nous ne gérons pas la peine de la même façon. Cela entraine des incompréhensions, des non-dits, des rancoeurs. Tout cela pourrit à l'intérieur et ressort aux moments les moins opportuns. On se retrouve à se faire la gueule pendant 5 jours pour un T-shirt mal rangé ou pour des courses non faites... On se fait une montagne de chaque évènement, on s'imagine le pire... Mon homme a même été jusqu'à me demander si je ne cherchais pas des excuses pour le quitter, alors qu'au final, je crois ne chercher que son attention ?

Nous n'avons pas cette épée de Damoclès que vous avez avec vos gènes récessifs, mais nous avons ressenti aussi cet étrange sentiment ambivalent... Qq jours après la naissance de Zoé, il m'a même dit : Je nous croyais pourtant 100% compatibles... Est-ce que les choses auraient été différentes avec un autre père ? Peut-être que oui, peut-être que non... Il y a tellement de façons différentes de perdre son enfant, peut-être étions-nous prédestinés à vivre ce terrible deuil, de qq manière que ce soit ?

Nous sommes actuellement en essai pour bébé espoir et même si le papa n'y met pas toute son énergie pour le moment, je sens que les choses évoluent car il y était complètement opposé il y a encore qq semaines.

Il faut trouver un nouvel équilibre, il semble naturel pour d'autres couples et je sais avoir assez mal vécu de voir que de nouveaux paranges réessayaient d'avoir un bébé 2 ou 3 mois après la perte de leur bébé alors que je n'arrivais pas à convaincre mon homme plus d'un an après !!! ça doit aussi être difficile pour toi de voir des mamanges tomber enceinte aussitôt alors que ça fait presqu'un an que tu essaies...

Enfin, nos histoires sont différentes mais non, tu n'es pas seule à vivre une histoire de couple difficile après la perte de votre bébé...

Je pense bien à vous et votre petite jolie Coralie et j'espère que vous aurez très vite un bébé à combler de votre Amour...

Merci les filles ca fait du bien de vous lire,je vois que je ne suis pas la seul a avoir des haut et des bas dans mon couple apres la mort de notre petite fille.

J'ai aussi une grande fille de 4 ans et hier Charles m'a dit qu'il croyait que si Erika n'etais pas la nous ne serions pas rester ensemble. Je n'etais pas choquer par ce qu'il m'a dit, je pense exactement la meme chose. Suite a la mort de Coralie il c mit a boire pendant presque 3 mois saoul 24h/24h. Ca passée a un cheveux que je le quitte mais il a fini par se reprendre en main et maintenant il est présent pour moi et pour notre fille. Ce n'est que dernierement que j'ai réussi a lui dire que je lui en voulais parce qu'il n'avais pas été la pour moi et que j'avais du continuer a être forte et a refouler ma peine parce que lui il était completement absent.

J'ai commencer a voir une psychologue il y a 1 1/2 mois, ca me fait du bien, Charles ne semble pas vouloir aller consulter et je ne lui en ai jamais vraiment parler, s'il le fait ce sera pour lui.

Le fait de ne pas etre capable d'avoir un autre enfant est une autre epreuve pour notre couple et on s'en serais bien passé, j'espere que le vent va tourner bientôt et que la chance sera de notre coté xx

Bonjour Vanouska,

Moi, je suis la conjointe "d'après"! Mon conjoint est un potentialisateur de mauvais gènes. Son ex-conjointe et lui ont eu un enfant gravement handicapé physiquement. Elle, avait un gène déviant de la maladie de la Morquio, un syndrôme de nanisme. Le syndrôme est tellement rare que ça n'a même pas de nom!!! Il n'y a que quelques dizaines de personnes dans le monde qui sont atteints du même syndrôme musculo-squelettique de Benjamin. Leur couple n'a pas été capable de survivre à la différence de leur enfant. Ils se sont séparés 6 mois après la naissance de mon beau-fils. Le syndrôme de Benjamin n'affectera jamais son potentiel de vie, seulement sa qualité que nous tentons désespérément de rendre la meilleure possible avec les soins médicaux et les chirurgies orthopédiques. Notre grande chance dans cette malchance, c'est que Benjamin a toute sa tête: il va pouvoir un jour partir de lui-même et vivre sa vie, prendre maison et copine, avoir une vie presque normale. Par contre, mon homme vit toujours avec cette hantise que ça pourrait encore arriver.

Quand je suis entrée dans leur vie, Steve refusait d'entrevoir la possibilité d'Avoir d'autres enfants et a tardé le moment d'en avoir d'autres le plus possible. Il avait encore peur à un "Benjamin no2". On a donc fait beaucoup de démarche pour savoir à quel point notre compatibilité était bonne. Finalement tout était beau, on a eu le grand ok de la génétique. Puis est venue l'histoire des fausses couches, du fait que c'est très long pour que je tombe enceinte et finalement le décès d'Alexandra. Steve a ressenti un très grand sentiment d'échec. Il m'a dit, un jour, que les seuls enfants qu'il pouvait faire étaient handicapés ou morts!!! Quelle tristesse j'ai eu à entendre ses paroles. La mort de notre fille nous a profondement attéré et en laisse encore des traces, veut, veut pas!!! Surtout que, pour lui, c'était la 2ième très mauvaise expérience et il s'en culpabilise encore aujourd'hui. Je ne sais pas comment il a fait pour être plus fort que moi et me soutenir, mais il le fait encore aujourd'hui.

Maintenant et depuis le début de ma 4ième grossesse, je consulte en psy. Je voulais tout le soutient dont j'avais besoin. Malgré tout, durant le 17 mois que ça a pris pour conçevoir notre 5ième enfant, ça a été très très difficile entre nous. C'est aussi pour cette raison que j'ai commencé à consulter. Ça fait 6 mois que je vois ma psy, ça fait 6 mois que je demande à mon chum de venir avec moi!!! Moi, je me sens vraiment mieux, je vis mieux mon deuil, je vis bien avec ma bédaine. Mon chum c'est vraiment une autre histoire. Comme il ne vit pas son deuil comme moi, et ça, ça fait partie de la game, on dirait que présentement, c'est vraiment très difficile pour lui, malgré que ça fasse près de 2 ans qu'Alexa soit morte.

Un copain, qui a aussi vécu le deuil périnatal, m'avait prévenu combien c'était différent entre les hommes et les femmes et ce dès le début de mon deuil. Je ne pensais jamais à quel point ça serait différent. J'étais très heureuse de le savoir par contre!!! Ça m'a permis, je crois, de mieux accepter que les réactions de mon chum soient comme ça et différentes des miennes. J'aimerais bien qu'il se fasse aider, mais je ne peux pas l'entrainer sur ce qu'il ne veut pas faire. Je l'observe beaucoup, j'essaie de lui donner des pistes, mais ça marche pas fort mon affaire!!! Oui, nous aussi, on a eu de la difficulté à rester ensemble, mais on voulait beaucoup tous les deux et ça a fonctionné. Oui c'est un travail de tous les jours, mais ça marche, même bien!

Je te souhaite que vous trouviez une solution pour que le meilleur reste à venir pour vous deux.

les histoires de couples ne sont jamais faciles mais quand on perd un enfant cela devient plus complexe, il y a des couples qui volent en éclats et d'autres qui se trouvent plus soudés qu'auparavant.

cette année,cela va faire 15 ans que je suis avec mon homme et je n 'en changerai pour rien au monde nous avons eu quentin (10 ans), corentin (7 ans), valentin (13mois et demi), et Enola (img à 28 sa pour malformation cardiaque) et Eléane qui nous a quitté après 11 mois et demi de vie.
suite à son décès et après l'autopsie on a su qu'elle souffrait d'une cardiomyopathie dilatée et que c'était surement génétique,j'avais fait des examens en anténatal et son coeur n'avait rien.
donc on a fait des examens à toute la famille et suite à ça on a su que quentin souffrait de la même maladie mais moindre, il a un traitement à prendre tous les jours et mon mari a aussi la même chose mais encore moindre et on le savait pas.
ils ont fait des recherches en génétiques et non pas trouver le gène responsable donc chaque grossesse et une roulette russe car 1 chance sur 4.
j'ai fait les examens pour valentin en anténatal il n'y avait rien, mais cela ne veut pas dire qu'il n'aura jamais rien.

alors pour mon homme s'était un peu dur car il sait que ça vient de lui, de plus lorsqu'Eléane est dcd il n'était pas là étant militaire il était parti au tchad donc rapatriement d'urgence.

je te souhaite d'être de nouveau enceinte et que cela se passe bien, ça a marché 1 fois alors croise les doigts.

douces pensées à nos anges...

Vivre son deuil, c'est difficile, et on gère individuellement comme on peut. Mais dans le couple, il y a celui qui croit devoir épauler l'autre, les petites choses qu'on ignore un peu parce que ça n'a tellement pas d'importance par rapport à ce drame mais qui s'accumulent comme des petites choses de rien et qui finissent par prendre de l'importance.
Et puis, il y a les ressentiments plus ou moins conscients parfois sur le déroulement de la grossesse, de la naissance, du décès. Pourquoi a-t-il fait ça? A-t-il dit ça? On oublie parfois qu'on ne peut pas exiger de l'autre qu'il soit parfait, que soit même on ne l'est pas et surtout que lui aussi a son chagrin.
Et puis l'un des deux reprend le dessus avant l'autre. Et ça non plus c'est pas toujours facile. Soit on en veut à celui qui va mieux. Soit on en a marre de celui qui n'arrive pas encore à se reprendre en main.

Des petites choses qui font des montagnes parfois. Et si la base du couple n'est pas solide. Que la communication ne s'installe pas. ça peut être dramatique. Indépendamment de l'amour qu'on se porte, ça va de soi.

Cette statistique m'avait beaucoup effrayée : la majorité des couples ne survit pas à cette épreuve.

Mais il faut relativiser : beaucoup de couples divorcent après l'arrivée d'un enfant ou l'achat d'une maison. Là aussi, c'est statistique.

J'imagine que devoir ajouter à tout le risque génétique, ça doit être difficile. 1 chance sur 4 c'est beaucoup c'est vrai. Les optimistes diraient qu'il y a quand même 3 chances sur 4 que ça se passe bien. Parfois la peur guide un peu trop nos pas.
Comme dirait une amie (qui la bienheureuse n'a pas vécu ça, donc c'est plus facile pour elle de dire ça) : "ça ne sert à rien de s'angoisser à l'avancer, sinon à te gâcher le moment présent. Tu ne pourras pas t'empêcher d'être hypervigilante lors d'une future grossesse, réclamant plus d'examens que nécessaire. Mais s'angoisser à l'avance, c'est contre-productif." Je trouve qu'elle n'a pas tord, même si je ne peux pas encore me l'appliquer.

Mon opinion, c'est quand on s'aime et qu'on a conscience (là où c'est dur c'est que les 2 doivent en avoir conscience) que le couple est en danger, il y a moyen de dépasser ça. La communication et les encouragements mutuels sont le réconfort nécessaire pour surmonter tout ça.

Bon courage !