Nos Petits Anges au Paradis
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 Clémentine, devenue un moteur au-delà d'une tristesse

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StephClem




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Ange(s) : Clémentine
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MessageSujet: Clémentine, devenue un moteur au-delà d'une tristesse   Clémentine, devenue un moteur au-delà d'une tristesse Icon_minitimeDim 24 Juin - 3:13

Bonjour à tous,

Je viens de découvrir ce site.

Ma soeur aînée avait perdu son premier enfant à 6 mois de grossesse, combinaison génétique défavorable entre elle et son mari. Chaque grossesse devait être une sorte de roulette russe, l'enfant pouvant naître sans rein. Heureusement pour eux, ils ont pu avoir deux mignonnes petites filles en bonne santé par la suite.

Lorsque j'ai attendu mon premier enfant, j'avais donc dans un coin de ma tête l'éventualité de ce triste sort. Je savais que toutes les grossesses n'étaient pas roses.

Ma situation vis-à-vis de la maternité n'était pas non plus des plus simples, il faut bien l'avouer. Bipolaire de type 1 stabilisée, la question de la médication venait compliquer sérieusement les choses. Le discours médical de l'époque encourageait le maintien du lithium, dans une logique de balance bénéfices/risques. Je m'étais mise en quête de témoignages pour compléter ma position. Les données disponibles étaient maigres. J'avais un peu tout envisager, même l'arrêt de la médication (sur avis médical) et j'en avais payé de ma personne (hospitalisation).

Un psychiatre sur Orléans avait accepté d'encadrer ce projet de grossesse. Il semblait connaître les risques de malformation cardiaque et les minimisait.

Seulement au 6ème mois lors de l'échographie (aucune échocardiographie n'avait été entreprise avant), le gynécologue nous signale au milieu de toutes les mesures habituelles, un problème au niveau du coeur. Il passe dessus comme s'il s'agissait d'un élément anecdotique. Lorsque nous nous en inquiétons, il se dit optimiste.

Alors que la cause est relativement évidente, il m'envoie faire une amniocentèse. 15 jours plus tard, j'obtiens un rendez-vous avec une cardiologue. Ces 15 jours sont particulièrement angoissants. Quel handicap pour cet enfant à venir ? La cardiologue me reçoit enfin, mais au bout de 5 minutes, elle m'annonce qu'elle ne peut rien voir, car le coeur du bébé s'est arrêté de battre. Mon mari me rejoint à ce moment-là. Tout s'effondre.

Je suis immédiatement dirigée vers le service de la maternité adéquat. Le protocole pour provoquer l'accouchement est mis en route. Il faudra 3 longs jours. On me donnera finalement un médicament plus fort. Les contractions arriveront avec de la fièvre. On m'envoie une psychologue dont les paroles me sembleront bien vaines et à côté de ma souffrance.

Pas de péridurale. Un accouchement avec ce qu'il comporte de douleurs. Je suis soulagée de ne plus avoir ce corps sans vie en moi. Mon mari est resté à mes côtés pendant toutes ces heures.

On nous propose de voir le bébé. Mon mari n'y tient pas. Je suis seule à tenir l'enfant dans mes bras quelques instants.

Clémentine figure sur notre livret de famille. Ce prénom, je l'ai choisi, car il s'agit de mon 2ème prénom. Elle n'a fait partie que de moi, alors je lui ai donné ce 2ème prénom que j'aime tant.

Mon mari et moi n'avons pas du tout eu la même manière de nous reconstruire. Je me rendais au cimetière, près de chez nous, où les cendres avaient été enterrées. Lui ne voulait plus en entendre parler.

Après encore d'intenses difficultés dans mon projet de maternité, je crois que je me suis battue encore plus fort en la mémoire de Clémentine. Elle m'a donné des ressources insoupçonnées.

Je suis devenue actrice face à ma pathologie et j'ai soulevé de véritables montagnes. Mon mari m'a accompagnée avec beaucoup de bienveillance.

Fin octobre 2007, notre fils est né. Adorable petit garçon. Il a maintenant presque 5 ans. Tous nos sacrifices ont pris un sens.

je suis épanouie, heureuse.

Clémentine n'est pas oubliée. Nous n'habitons certes plus Orléans (Cimetière des Ifs), mais cela ne nous empêche pas d'y penser... non plus tristement, mais avec plein de défis dans le coeur. L'amertume a disparu pour laisser la place au présent et au futur.

Bon courage à tous les parents confrontés à ce qui nous touche au plus profond,

Stéphanie
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Marianne

Marianne


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MessageSujet: Re: Clémentine, devenue un moteur au-delà d'une tristesse   Clémentine, devenue un moteur au-delà d'une tristesse Icon_minitimeDim 24 Juin - 9:31

Merci pour ce beau témoignage empreint d'espoir, de courage et de force de ta part.

Le mot "épanouie" m'a particulièrement accrochée. J'espère finir par l'utiliser pour moi-même un jour aussi!

Tendres pensées pour Clémentine et sa famille.
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StephClem




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MessageSujet: Re: Clémentine, devenue un moteur au-delà d'une tristesse   Clémentine, devenue un moteur au-delà d'une tristesse Icon_minitimeDim 24 Juin - 12:12

Bonjour Marianne,

Je crois que l'épanouissement implique différents facteurs. Chez moi, l'environnement professionnel est très important. Pour autant, je relativise de plus en plus son rôle dans mon équilibre.

J'ai eu à rebondir plusieurs fois dans ma vie. Toute la difficulté réside dans cette souplesse à conserver face aux obstacles. Comment garder confiance lorsque l’innommable arrive ?

Autant lorsqu'on est touché soi-même, on fait face, autant il est insupportable/inconcevable de voir son enfant touché.

Peu à peu, j'ai transformé cette expérience en une rage positive, absolument pas tournée contre, mais orientée vers la construction d'un avenir plus proche de mes désirs. Cela m'a aidée à mieux me connaître, à mieux identifier mes intérêts.

C'est certain qu'entrer enfin dans le rôle maman en 2007 a permis d'apaiser ma quête et de pouvoir à nouveau ouvrir mon esprit à d'autres aspects de la vie.

Marianne, en parcourant ce site, je suis effarée par les turpitudes du sort. Ce que je retiens surtout c'est la qualité de l'entraide développée ici.

Dernièrement (7 ans après), j'ai pensé à demander à la maternité à Orléans de m'envoyer les photos prises de ma petite Clémentine, puis j'ai abandonné cette idée. A quoi bon ?

Avec notre échange, Marianne, je vois à quel point un site comme celui-ci a du sens. Il aide à formuler toute cette intimité qui peut écraser.

Pour ma part en 2005, suite à l'accouchement de Clémentine, j'avais dû être hospitalisée. J'avais fait face le temps des évènements, puis je m'étais effondrée.

Ce n'est que quelques semaines plus tard que j'avais pu reprendre mon existence en mains, décidée à ne plus subir.

Je te souhaite également le cheminement nécessaire à ton épanouissement. Que le goût de l'inachevé te laisse devant de nouvelles perspectives. Lorsqu'on devient maman, on devient aussi quelqu'un d'autre.

Affectueuses pensées aussi pour ta jolie Laeticia.

Stéphanie
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lauriev

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MessageSujet: Re: Clémentine, devenue un moteur au-delà d'une tristesse   Clémentine, devenue un moteur au-delà d'une tristesse Icon_minitimeDim 24 Juin - 13:12

Bonjour maman de clémentine, je viens de lire ton histoire qui est à la fois triste et pleins d'espoir. Tu est une maman tres courageuse et j'aimerai etre forte comme toi. J'ai perdu ma petite juliette il y a 2 mois édemi et je suis toujours aussi malheureuse, et j'ai l'impression que plus le temps passe et plus ces pire. Moi j'ai voulu avoir la photo de ma fille, et je l'ai mise sur mon frigo avec toutes les photos de famille, pour moi ces important. Une grosse pensée pour ton ange clementine
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StephClem




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MessageSujet: Re: Clémentine, devenue un moteur au-delà d'une tristesse   Clémentine, devenue un moteur au-delà d'une tristesse Icon_minitimeDim 24 Juin - 14:30

Bonsoir Lauriev,

Juliette, c'est aussi le prénom d'une de mes petites nièces. 2 mois et demi, c'est terriblement récent. Pour ma part, à ce stade-là, j'étais au fond du gouffre.

Face à de tels évènements, chacun fait comme il peut.

J'ai eu ce soir au téléphone mon cousin qui a perdu son premier bébé au mois de mars (8ème mois de grossesse pour la maman). Cela commence à faire beaucoup dans la famille. La nièce de ma mère a perdu une petite fille au terme, ma soeur et son premier bébé au 6ème mois de grossesse, moi, dans mon entourage professionnel, un collègue dont je suis proche. Bref, les statistiques donnés sur le site sont bel et bien une réalité.

Dans toutes ces histoires différentes, chacun s'est relevé à sa manière. Pour ma part, j'avais dû avorter à 23 ans et cela faisait déjà une cicatrice.

Je dirais que j'ai été encore plus profondément impactée par ma première passion amoureuse, avec des conséquences très lourdes. Il m'aura fallu un bon nombre d'années pour m'évader de cet assujettissement. Il n'y avait pas eu de rupture et mon esprit ne pouvait pas tourner la page.

J'ai encore à l'esprit le visage de Clémentine. Je crois que peu à peu, cette expérience m'a enlevé un certain lien avec le passé, je suis de moins en moins dans la nostalgie et le passé m'intéresse peu.

L'autre gros traumatisme de mon existence aura été la mort de mon oncle, que j'aimais tendrement, avant ses 40 ans, lorsque j'en avais 14. Il est mort du sida dans une sorte d'ambiance familiale de tabou.

De tout cela, on se fabrique non pas automatiquement une carapace, mais des astuces pour aller de l'avant.

Avec le recul, j'ai relevé chez moi les attitudes suivantes : pas d'attachement à ce qui n'est plus, une façon positive de revisiter les évènements (trouver les enseignements tirés des périodes sombres), envisager des projets, travailler, faire du sport... Parfois, cela peut s'apparenter à une sorte de conditionnement au bien-être.

Le fait d'avoir un fils et un mari me donne très certainement aussi une certaine assurance. J'ai également tiré de l'expérience de la maladie une certaine plus-value. Cela peut sembler absurde et pourtant je me suis rétablie en ayant appris beaucoup.

J'ai toujours refusé la fatalité.

Lauriev, tu es dans la période la plus difficile. Même le regard des autres n'est pas aidant à ce moment-là. Plus que pour toi, tu portes de la peine pour Juliette, dont l'existence n'a pas pu grandir. Tu as mal pour elle plus que pour toi.

C'est culpabilisant de se détacher par moments de ces pensées. C'est un peu comme s'il fallait rassurer cet enfant que l'on ne peut plus toucher.

Ma soeur ne parle plus de sa petite Pauline depuis qu'elle élève ses deux enfants et pourtant je sais bien qu'elle a une place dans son coeur.

Il n'y a en effet pas de recette pour revoir l'avenir comme potentiellement beau. Ma clef principale : avoir retrouvé confiance en la vie.

Ta souffrance est encore vive et c'est plus que normal. Il faut être patient avec soi-même pour pouvoir redonner du sens à la vie.

Stéphanie
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lauriev

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MessageSujet: Re: Clémentine, devenue un moteur au-delà d'une tristesse   Clémentine, devenue un moteur au-delà d'une tristesse Icon_minitimeDim 24 Juin - 14:44

merci pour ta réponse sa me touche beaucoup
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C-lyne38

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MessageSujet: Re: Clémentine, devenue un moteur au-delà d'une tristesse   Clémentine, devenue un moteur au-delà d'une tristesse Icon_minitimeDim 24 Juin - 15:34

Bonjour maman de Clémentine,

ton récit est très beau je trouve.
Ton témoignage remet du baume au coeur car après tout ce temps tu es sereine et c'est encourageant pour toutes celles qui ont perdu espoir.

Merci d'avoir témoigné.

Douce pensée à ton ange
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StephClem




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MessageSujet: Re: Clémentine, devenue un moteur au-delà d'une tristesse   Clémentine, devenue un moteur au-delà d'une tristesse Icon_minitimeDim 24 Juin - 16:07

Merci à vous, Lauriev et C-lyne38.

Je sais combien l'on se sent seule dans cette douleur et comment on peut perdre l'envie.

J'ai bien failli renoncer à mon projet de maternité, mais j'ai eu la chance de garder une force vitale qui m'a permis d'aller au bout de mes rêves.

Entre pairs (personnes ayant traversé des évènements semblables), il est primordial de faire circuler l'espoir.

Bonne nuit,

Stéphanie
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Malo




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MessageSujet: Re: Clémentine, devenue un moteur au-delà d'une tristesse   Clémentine, devenue un moteur au-delà d'une tristesse Icon_minitimeLun 25 Juin - 4:30

Stéphanie
merci de nous faire partager ton expérience
je ne suis pas certaine que nous aurons toutes la joie d'etre aussi sereines et épanouies que toi
mais ton récit nous offre un espoir
Douces pensées à nos trop nombreux anges
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StephClem




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MessageSujet: Re: Clémentine, devenue un moteur au-delà d'une tristesse   Clémentine, devenue un moteur au-delà d'une tristesse Icon_minitimeLun 25 Juin - 5:11

Bonjour Malo,

C'est certain que déjà dans la population générale, des personnes satisfaites de leurs existences, il n'y en a pas tant que cela. Cela peut donc sembler une prouesse encore plus grande après avoir été blessé au plus profond de soi.

La seule chose que je puisse dire c'est que cela vaut la peine d'essayer. En effet, rien n'est garanti. Comme le chantait Brassens, "rien n'est jamais acquis à l'Homme ni sa force, ni sa faiblesse". Mais j'en retiens surtout : ni sa faiblesse !

La première fille de ma soeur, née sans vie en Allemagne avait eu un petit galet à son prénom dans une sorte de petit jardin des anges. Trouvant l'idée jolie, j'avais voulu faire la même chose en France pour Clémentine, mais le galet avait été supprimé par des jardiniers du cimetière. Peut-être que j'ai dû, au fur et à mesure, par la force des choses, trouver l'apaisement en me détachant de ces éléments matériels, sources de déception et de souffrance. Clémentine est dans mon coeur.

Lorsque j'ai traversé ce deuil, je me disais qu'il aurait sans doute été encore plus affreux d'avoir cet enfant en vie pour le perdre ensuite. En même temps, il est toujours périlleux que de chercher à faire des échelles de souffrance. Les seuils de tolérance varient certes d'un individu à l'autre, tout comme les ressources morales de chacun.

Mon combat le plus intense, je l'ai livré contre mes troubles psychiques. La pathologie mentale a cela de terrible qu'elle enferme et soumet parfois à la torture.
Je m'en suis bien sortie, mais j'ai conscience qu'il me faudra sans doute, comme tout le monde, faire face à d'autres coups durs.

Peut-être que je me suis transformée, d'une certaine manière, en guerrière.

Toutes ces situations de détresse donnent envie de transmettre notre témoignage même s'il n'est représentatif que de notre parcours.

Même s'il n'y a qu'une parole qui retient l'attention sur plusieurs lignes, c'est déjà beaucoup.

Affectueuses pensées à tous ces petits anges qui n'ont pas eu la chance de pouvoir apprécier la vie.

Stéphanie
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