Après avoir lu vos histoires, ça me donne le gout de vous présenter ma petite puce olivia. Elle a été conçue durant le temps de Noel 2011, J'avais une grossesse parfaite, pas de nausée,je faisais du sport, je travaillais. Bref rien à signaler, toute les écho anticipent une grossesse normale et une petite fille en santé ! Jusqu'à la 28 ième semaine de grossesse.
Je me rendais à la clinique médicale pour mon suivi de grossesse régulier (J'était suivi par une médecin de famille dans une clinique médicale) Elle m'examine me mesure la bedaine, prend ma pression et écoute le coeur au doppler, elle y remarque une décélération à 94 bpm d'une durée d'environ 15 secondes, pour retrouver un rythme régulier de 141 bpm par la suite. Cela laisse échapper les mots ¨ouin, je n'aime pas vraiment ça !! ta puce est même pas née et elle fait déja des follies¨! Mon coeur battait la chamaille je lui demande immédiatement si c'est normale, elle, ça ne semble pas l'inquiéter alors je me calme, ça me rassure. Elle me renvoit chez moi avec mon conjoint. Ont se questionne un peu, pourquoi son coeur ralentit, ont en rit même en ce disant qu'elle veut seulement nous inquiéter pour nous faire réaliser à quel point nous l'aimons déjà. Arrivée à la maison, je suis fatiguée et je me repose un peu sur le divant, puis le téléphone sonne. Ma médecin de famille a repensée à la décélération qui s'était produite dans son bureau et elle dit ne pas vouloir prendre de chance et me faire consulter un gynécologue pour un tracé de contrôle. Elle me dit donc de me rendre à l'hôpital où ils m'attendent déjà.
Je m'y rend avec mon conjoint, ont ne sais pas trop si l'ont doit s'inquiéter. L'infirmière me branche sur le tracé pendant 1 h puis j'ai la visite du gynécologue de garde, il dit que mon tracé est beau, peu réactif et qu'il voit une petite décélération, il me rassure en me disant ¨Tu sais si on branchait tous les petits bébés sur moniteur peut-être qu'on verrait des tracés de ce genre très souvent, je ne m'en fait pas trop avec ça mais je vais demander l'avis d'un autre gynécologue ¨ Ensuite, ont me fait un écho au chevet, tout est normal, la petite bouge beaucoup. On me demande de me représenter le lendemain matin afin de refaire un tracé de contrôle. Moi et mon conjoint quittons l'hôpital sans crainte, on va même faire une promenade en patin à roues allignés et une longue marche près du fleuve. Ont se croit chanceux d'avoir un petite peanut en santé.
Le lendemain matin, on me branche de nouveau sur le tracé pendant près de 3 heures, car l'infirmière trouve le tracé peu réactif et elle veut enregistrer plus longtemps avant d'appeller le deuxième gynécologue de garde dont je devais avoir l'avis. Il arrive et même consta que le premier, tracé peu réactif 2 petites décélérations, un bébé qui bouge très bien. Il me fait un autre echo au chevet, tout est normal encore une fois. Il ne semble pas trop s'inquiété, il quitte pour revenir plus tard. Il dit avoir discuter avec des collègues et il a décidé de me faire une injection de cortisone pour dévelloper le système pulmonaire de ma fille plus rapidement si une césarienne d'urgence est indiquée. QUOI ?? Il m'annonce ça comme ça la seringue dans les mains !! Je fond en larme, mon conjoint est bouche-bé. J'ai 28 semaines 5/7 de faite et ils me parlent d'une césarienne alors que personne ne semble s'allarmer avec les tracés ?? Je lui demande alors s'il me cache des informations !! Il me dit que c'est à titre préventif seulement. Il m'annonce par le fait même qu'il me transfère en grossesse à risque élevé au chul afin d'avoir l'avis d'un autre gynécologue plus spécialisé. J'ai l'impression qu'on me niaise à ce moment !
Je me rend alors au chul, ils m'attendent déjà ! On m'installe sur le tracé, mêmes résultats mais pas de décélération, ont est alors le 20 juin 2012 au soir. On décide de m'hospitaliser, je n'ai vu aucun médecin malgré mes demandes, je ne sais donc pas ce qui ce passe, et n'y même pourquoi je dois rester à l'hopital. Les infirmières me disent que je suis sous obseration et qui si tout est correct je sortirai le lendemain avant la fin de semaine. Mon conjoint reste une partie de la nuit, je tue le temps, c'est long, il fait beau et j'ai le gout d'aller me promener en vélo mais je suis repos au lit !
Le 21 juin, j'attend le médecin avec impatience qu'il me signe mon congé. Elle passe au petit matin vers 9H00 et m'annonce que je reste toute la fin de semaine sous observation, je pleure, je le gout de lui sauter la gorge ! Elle me dit de ne pas m'inquiéter et qu'elle cherche pourquoi ma puce fait des décélérations afin d'évaluer s'il est nécessaire de la faire sortir plus tôt. J'appel aussitot mon conjoint et je pleure en lui apprenant la nouvelle, je suis tannée de l'hôpital. Donc on me fait un tracé et un echo et tout est beau,pas de décélération, toujours un tracé peu réactif mais Olivia bouge énormément. Personne de s'alarme.
Le 22 juin et le 23 juin, mêmes résultats. Ont à alors confiance de sortir bientôt comme il n'y a pas eu de décélération depuis 3 jours. Ont me présente toutefois un néonatalogiste au cas où il y aurait une urgence et que ma fille soit prématurée. Elle, c'était une perle, elle a bien réppondu à mes questions et nous a rassuré. Mon conjoint est prèsque toujours présent sauf pour aller à la maison chercher des effets personnels. Dans la journée, nous avons aussi vu 2 cardiologues qui ont fait un echo cardiaque et nous ont confirmé que notre fille avait un coeur parfait !
Le 24 juin je me réveille, je suis brachée sur le moniteur à 9 h du matin et ca ne va pas, 3 décélérations jusqu' à 80 Bpm dont une qui dure 3 minutes.. mon conjoint n'est pas là, je l'appel et pleure en lui disant que je m'inquiétait. Après le tracé je suis apportée pour un echo, une décélération à l'écho jusqu'à 63 BpM pendant 3 minutes, l'infirmière appel le gynécologue de garde qui vient voir, le petit coeur à bien récupéré par la suite, et l'écho est normale encore une fois. Le gynéca est toutefois content d'avoir pu voir une décélération live sur l'écho. Mais il dit n'avoir aucune idée de ce qui ce passe. Il me dit qu'il va me rebrancher sur le tracé vu la journée difficile aujourd'hui. Donc, je suis encore sur le tracé de 11h jusqu'à 16h30, ma puce va bien, elle bouge, toujours un tracé peu réactif. Dr. Paris décide alors de me faire manger et me faire predre une pause du moniteur. Je mange et jai la visite de ma soeur et mon frère par la suite je sort sur le balcon prendre l'air. On doit me faire un autre moniteur vers 21h00. Je sonne à 20h00 puis je demande à être branché tout de suite pour pouvoir dormir plus tôt. L'infirmière ne trouve pas le coeur au moniteur elle appelle une collègue qui ne le trouve pas plus, on blague sur le fait qu'elle se cache. Après plusieurs instant à chercher le gynéco de garde est appelé pour repérer le coeur par echo au chevet car on ne le trouve pas. C'est une résidente qui se présente, j'ai vu l'expression sur son visage lorqu'elle à vu ma fille sur l'echo. Je lui ai tout de suite demander, le coeur ne bat plus c'est ça ? Elle me répond oui c'est ça ! Et m'offre ses sympathies. Le Dr. Paris entre et demande ce qui ce passe, les bras lui tombent. Il à presque les larmes aux yeux, il ne comprend rien. Je crois qu'il s'en veut aussi de ne pas avoir choisi de sortir ma puce. Ou d'avoir choisi de me débrancher du moniteur pour le souper. Je pleure et je suis inconsolable. Mon conjoint pleure, on se croit dans un cauchemar, on ne réalise pas.
Après m'être calmé, je demande de revoir Dr.paris afin qu'il m'explique la suite des choses. Blandine une infirmière la bas m'accompagne, c'est une perles, elle trouve les mots juste pour m'aider à passer cette épreuve. On m'explique que je doit accoucher et qu'on installe des pillules au niveau du col qui va le dilater et le processus peut prendre de 24 à 48 H. J'ai peur, c'est ma première grossesse, je ne sais pas comment accoucher. Blandine dit qu'elle m'aidera et tout ira bien, ça me rassure. Je remercie Dr.Paris pour ces bons soins et je lui dit de ne pas s'en vouloir et qu'on est fort qu'on va passe au travers. Des émotions paraissent sur son visage, il est ébranlé par la situation. Je conclu avec lui de commencer le processus à minuit, la journée du 25 juin commence et sa garde se termine, il m'embrasse et me souhaite un bel accouchement et me conseil de prendre ma fille après. J'y songe!
Minuit sonne, la résidente m'installe les premiers comprimés, je dors, le processus est long. Il est 10 h00 environt on m'informe que je peux sortir de l'hopital pour aller me changer les idées. Je m'en vais au centre d'achat avec mon conjoint et on achete une petite doudou rose pour y enrouler notre fille lorsqu'elle arrivera, on pleure en l'achetant, c'est douloureux, on voit des bébés et des bedaines partout, ça fait mal. Nous nous venons acheter une doudou pour le bébé que je porte, pour notre petite Olivia qui vole déjà au ciel. Je ne la sent plus bouger, ça me manque, je souffre. On retourne à l'hopital car je dois recevoir ma prochaine dose et je commence a avoir des contractions qui me font mal. On marche dans le corridor, les infirmières au poste ont toute une mine basse, certaine pleure. Plusieurs viennent me voir afin de me racconter leur histoire personnel sur la perte de leur enfant. Je suis touchée de voir que tant de gens se sentent concernés par ma situation. ça me réconforte et me fait du bien d'en parler. J'ai la figure enflé tellement je pleure, je commence à avoir plus mal, ont m'installe la péridural pour que je dorme bien cette nuit.
Le 26 juin je me réveille. Dr.Paris qui n'est meme pas de garde vient me voir afin de m'encourager, je le remercie encore et le sert tellement fort je pleure sur son épaule, il me console, j'ai aprécier ce beau geste, cette belle visite.Il me dit qu'il n'a pas dormit de la nuit parce qu'il à pensé à moi, je suis touché au coeur. Tout va bien aller me dit t'il, il me rassure. Mes eaux ont crevés peu de temps après, ma puce n'est pas loin elle descent, je vais accoucher bientôt. J'ai peur, on m'explique comment respirer. Blandine mon infirmière qui est toujours là va m'accompagner dans cette épreuve et j'en suis heureuse. Il est environ 10h et on m'installe pour l'accouchement, je sent la tête de ma fille qui descent, c'est proche, on me dit de pousser. Je pousse à 3 reprise et la voilà à 10h11 le 26 juin 2012 elle est arrivée. Papa à été courageux et il à voulu couper le cordon et je me souviendrai toujours des premiers mots qu'il à dit lorsqu'il la vu ¨mon dieu qu'elle est belle¨ ensuite il s'est approcher de mon visage m'a embrasser et ma féliciter, m'a dit que j'étais belle et que j'avais tellement bien fait ça.
Du moment qu' Olivia est sortie ont s'est senti appaisé, calme. On ne comprenait pas. On pleurait mais on avait moins mal. Je l'avais mise au monde, j'avais l'impression de l'avoir libéré et d'avoir permis à cette ange de prendre son envole. Son visage était paisible, c'est comme si elle dormais, elle était magnifique et ressemblait à son papa. Elle était enroulé dans sa nouvelle doudou. La même doudou que j'avais sèrer et sur laquelle j'avais pleurer pendant tout le processus de l'accouchement. Un souvenir inestimable. Moi et papa avont pleurer en voyant son visage ont s'est assis et l'avons regarder de long moment sans parler. Grand-papa et grand-maman sont venu la voir, ils la trouvaient magnifique. On a demandé a rester seul pour dire adieux a notre ange et la bercer une dernière fois. Ont à appeler plandine après 4 h passer avec notre fille et ont lui a dit que nous étions pres pour les adieux. Un dernier bizou de famille sur le front et elle nous a quitter pour toujours...
Nous avont quitte l'hopital quelques heures plus tard et le retour a domicile à été l'enfer comme la chambre était prête. J'ai fermer la porte et elle l'est encore aujourd'hui. J'y entre seulement lorsque j'en ai besoin. Mon conjoint est tellement présent et compréhensif une chance qu'il est là. Ce chemin qu'on devai vivre ensemble nous a rapproché et a solidifié notre couple plus que jamais.
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J'ai mise au monde un ange, qui a son arrivée s'était déjà envolé. Je t'aime petite Olivia, veille sur nous et permet nous de continuer d'avancer malgré la douleur et le chagrin, amene nous à nous dépasser. Merci pour toute la joie que tu nous procure, de nous avoir choisi et de nous avoir permis de s'appeler une famille. Nous t'aimons pour la vie ma jolie.