Arthur, Mathilde,
Je voudrais vraiment que vous sachiez à quel point je suis désolé d'avoir dû prendre cette décision. Tout le monde ne cesse de nous répéter à votre père et moi que nous n'avions pas le choix, que je ne serais plus là si nous n'avions pas fait cela.
Mais vous avoir sacrifier pour me sauver la vie est tout l'inverse de mon rôle de maman. Je suis très triste de vivre sans vous de savoir que je ne vous entendrais jamais, que jamais je ne vous verrais grandir, jouer, rigoler, pleurer, tout simplement vivre.
Papa à beaucoup de mal à pleurer, je ne lui en veux pas je sait que vous lui manqués autant qu'à moi.
J'ai très peur que l'on vous oublie, pas papa ou moi, mais les autres personnes, vos oncles et tantes et vos grands parents, je vous promets qu'ils verront vos photos et que je ne les laisserais pas se permettre de vous oublier.
Je vous demande de veiller sur nous et de nous attendre, j'ai parlé avec tata Emilie et elle m'as dit que vous étiez avec Maelys et que tous les trois vous veillerez sur nous.
Je me rappelle de mes monologues pour vous les soirs avant que tout ne s'écroule et de toutes les fois ou j'ai pu annoncer votre future venue avec tellement de fierté.
Sachez qu'avec papa on avait décidé d'avoir des enfants, vous étiez désirés et vous auriez était tellement aimés.
Quand nous avons sût que vous étiez deux nous n'avons pas eu peur, au contraire nous avons été deux fois plus heureux.
Lorsque nous vous avons rencontrés, vous étiez parfait, la vie est tellement injuste, vous vous ressemblez tellement tout les deux. Vous avez également mes yeux et la bouche de papa. Vos nez sont celui de votre père à sa naissance.
Depuis ce 16 octobre où vos cœurs on s’essaient de battre le mien est déchiré, le 17 octobre, jour de votre naissance est le jour où je suis devenue maman et mamange.
Nous vous aimons vous vivrez éternellement dans nos cœurs.
Je n'ai pas souhaité vous écrire des lettres séparées car vous êtes arrivés dans mon ventre en même temps, vous y avez grandis ensemble vous y êtes décédés.aussi et vous êtes même sortis tout les deux ensemble, je ne vous séparerais pas pour cette lettre.
On vous embrasse très fort votre maman et votre papa qui vous aime plus que tout au monde.