Suis je normale !!!!

Bonjour à toutes,
Je me décide enfin à vous écrire car j ai vu qu il y avait beaucoup de soutien sur ce forum.
Me voilà 5 mois tout juste après le décès de mon fils chaïd a 7 mois de grossesse .
Porteur de trisomie 21 avec une anomalie cardiaque son coeur a cesser de battre et j ai du accoucher très difficilement la péri n ayant pas fonctionné. J ai morflé.
Maman comblée de deux enfants 6 ans pour mon fils et 10 pour ma fille nous voulions ce 3eme enfant depuis un certain temps, et juste avant de commencer un protocole fic voilà une grossesse naturelle !!!
Bref s'en suivent 6 mois de rdv médicaux, amnio, écho cardiaque, et malgré tout nous avions décidé de garder notre fils et de lui donner toutes ses chances.
Croyante, je sais que mon fils est a sa place et je pensais avoir accepté son départ.
J était en fait dans le déni complet croyant que j allais passé outre cette épreuve. Mais non voyons se serait si simple.
Me voilà au bout du 2eme mois avec de grosses crises d angoisses matinales comme si j allais revivre mon accouchement.
Je ne pleure pas réellement mon fils mais mon corps souffre et le dit.
Je vois un psy en maternité et un psychiatre qui m a mis sous antidépresseurs depuis bientôt 3 semaines mais bof bof.
Je n ai plus le goût a la vie, moi bien qu une éternelle angoissée, j etais dynamique et appréciait les bonheurs simples je ne me reconnais plus.
J ai des questions existentielle profondes qui me font peur, malgré ma famille je n arrive pas a trouvé un sens à ma vie, mais un vrai sens !!!! Je me sens en décalage de la réalité.
Je m interroge sur le temps qui passe !!
Je passe un bon moment et je me dit a quoi ça sert ca y est c est passé!! C est bizarre non !
Ça me fait vraiment peur !
Avez vous connu cela??
Suis je folle??
Vais je remonter?
J ai beaucoup lu vos témoignages et malgré nos expériences semblables je me sens différente de vous toutes, j ai envie de m en sortir.
Mais c est comme si ma douleur était unique au monde comme si personne ne pouvait comprendre pas même mon mari.
Voilà ou j en suis !
Merci à vous de m avoir lu
Bisous

Personne pour me répondre !!

je pense pas que ce soie unique comme douleur chaqun vit sont deuil différement!!! 
moi j'ai l'impression que sa c'est "bien passé"  j'ai mal en y pensais mais moi j'ai eu une interruption de grossesse c'est moi qui l'ai voulu, je pense que j'ai pris la bonne décision.... Ma fille étais trop handicapée pour avoir une vie décente ..... 
j'ai fait le choix que je pense est le choix de L'amour.... je l'aurais voulu et qu'elle soie décédée pendant la grossesse moi personnellement je me serais dit que c'étais elle qui prenais la décision a notre place....
je sais pas si tu comprend ce que je raconte....

le deuil est toujours la toujours présent mais a force ont apprend a vivre avec....
garde en tête que tu as deux beau enfant en bonne santé consacre leur beaucoup de temps tu vas voir les enfants sont souvent plus fort que nous les adultes....
faire des projets .....
rien n'enleverra la douleur de sa perte mais faut apprendre a vivre avec....
hélace la vie continue....

C est tout à fait ça je n ai pas eu à prendre cette decision mais même au bout de 5 mois je n ai pas le goût...espérons que ça revienne je tourne en rond c est désespérant.

Bonjour,
Je suis vraiment désolée de t'accueillir ici...
Mais oui tu es normale, 5 mois c'est tellement peu...
Je pense que nous passons toutes par ces "montagnes russes",
J'ai perdu mon petit garçon en août dernier au début du 5ème mois de grossesse.
J'ai commencé  tout récemment des séances chez une psy, l'une des premières choses qu'elle m'a dit c'est ce j'avais voulu reprendre une vie "normale" trop vite.
Poussée par l'indifférence de mon entourage, le stress du boulot, la culpabilité de ne pas y retourner et de croire qu'en fait ce que j'avais vécu était finalement "banal"  j'ai repris mon travail juste un mois après et fait comme si tout allait bien.
Finalement tout me reviens par "morceaux", les sensations de l'accouchement, les bruits etc..
Moi aussi j'ai peur de ce temps qui passe d'autant que je culpabilise car c'était une grossesse tardive.
En fait la psy m'a expliqué que c'est normal, c'est le cerveau qui se met en mode de protection et il renvoie des flashs pour rappeler qu'il y a "quelque chose à traiter."
Donc oui tu es normale, continues de voir la psy quitte à changer si tu sens que ca ne va pas, continues à parler avec ton mari, les personnes qui te soutiennent, les forums etc...
Fais aussi un point sur le traitement qui t'as été donné.
Ne te renferme pas, tu as vecu un véritable traumatisme, il faut du temps...
Je te souhaite beaucoup de courage..

Bonjour Thianca
Merci pour ta réponse je vois que tu comprends ce que je ressens et ça me soulage un peu.
Désolé de ce qui t es arrivé c est si dur.
Mon mari veut me booster comme tout mon entourage d ailleurs mais j ai enfin compris qu il me faut du temps. Je sors de chez la psy et ça m à fait du bien je suis revenu sur l accouchement traumatisant et sur le fait que comme toi j ai voulu avancer trop vite. On voit la les guerrières non!!
On pourrait se suivre si tu veux et s entraider.
Si tu veux peux tu m en dire plus sur ton histoire et sur toi.
Bisous

Bonjour Chaïd,
Oui parler fait du bien et je suis contente de pouvoir communiquer avec toi bien que ne vienne pas toujours de façon régulière sur le forum.
J'ai raconté mon histoire dans les témoignanges tu pourras la retrouver.
Je te ta résume : je suis tombée enceinte en avril, grossesse surprise car j'ai 42 ans et bien que j'ai toujours voulu avoir un petit 3ème (j'ai deux garçons de 13 et 10 ans) je pensais que c'était trop tard et que j'avais laissé filé les années. Au départ j'ai été très stressée par cette grossesse en grosse partie à cause de mon âge, je me suis posée beaucoup de questions et puis finalement nous nous sommes posés avec on mari et avons réalisé la chance que c'était... alors nous nous sommes lancés dans cette aventure, Maxence devait être notre bébé de Noël.
Malheurseusement lors d'une visite de "routine "le gynecologue m'a annoncé que le coeur avait cessé de battre.
Cette nouvelle a été d'une très grande violence pour moi car le médecin m'a complètement laché, il m'a annoncé la nouvelle, m'a dit de me rendre aux urgences et a pris la patiente suivante..
Je me suis retrouvée seule sur le parking complètement désorientée à 25 min en voiture de l'hôpital...
Arrivée à l'hôpital on m'a dit que le déclenchement ne pouvait se produire que le vendredi, nous étions un mercredi. Finalement tout s'est fait "naturellement" le jeudi matin alors que j'étais en voiture (mon mari m'avait emmené au travail pour que je puisse mettre le répondeur) cela a été très difficile car javais très peur d'accoucher seule de mon petit bébé décédé dans cette voiture, j'étais complètement paniquée, je me suis retenue autant que possible, arrivée à l'hopital la sage femme n'a eu qu'à m'aider " à finir" .
Depuis j'ai toutes ces images qui me reviennent, c'est difficile, à l'hopital ils ont été ensuite  d'une grande gentillesse. Nous n'avons pas d'explications médicales et sommes touours dans l'attente des résultats de l'autopsie. Maxence n'avait aucune anomalie apparente.
Ce qui m'a beaucoup blessée par la suite c'est l'indifférence de certaines personnes de mon entourage, au boulot aussi.
Finalement j'en suis arrivée à minimiser ce qui était arrivé et fin septembre je n'étais vraiment pas bien c'est ce qui m'a poussée à voire une psy. (j'évais vu avant celle de l'hopital mais elle était surchargée) 
Elle me fait prendre conscience de ce que je veux vraiment, de me reconcentrer sur mon mari et mes deux garçons, évacuer la colère pour laisser faire le travail de deuil.
Ne pas aller trop vite, ne pas subir la pression des proches (qui croient bien faire souvent) faire ce qui nous fait plaisir, ne pas faire les choses par obligation.
Elle m'a dit "il faut vous chouchouter" !
C'est drôle d'entendre ça mais elle a raison.
Alors toi aussi "chouchoute" toi, prends le temps.
La psy me dit de me concentrer sur ce qui est sorti de positif de ce malheur : la complicité avec mon mari, le fait qu'on sache que l'on peut vraiment compter l'un sur l'autre, nos deux garçons, j'ai l'impression que nous sommes soudés tous les 4 à jamais.
Penses toi aussi à tout ca, je sais que ce n'est pas facile.
Plein de courage..

Bonjour thianca,
Contente de te lire.
Moi aussi je suis suivi et diagnostiqué dépression légère a modérée ???
J ai vraiment du mal à me lever le matin, je me bat tout les jours pour mes enfant et ma famille je voudrais que cela ne soit jamais arrivé et pourtant.
Je voudrais être la mère dynamique que j etais mais elle me semble bien loin.
Je ne suis pas douce avec moi même au contraire je m en veux d être ainsi moi qui aimait la vie et mes enfants plus que tout je n ai plus envie de rien.
On me dit que ca va passé mais je sens qu un grand changement intérieur s effectue en moi, j arrive a la quarantaine et tout est remis en question , heureusement je reste lucide sur ce qu il nous arrive.
Chaïd ne devait pas vivre c est tout, mais sa mort a tout bouleversé en moi qui désirait un 3eme depuis un moment.
Je pensais être née pour être femme au foyer mais tout est chamboulé.
Je me cherche en ce moment.
Je pleure beaucoup aussi car comme d habitude je suis resté forte pendant la grossesse je me suis battue pour mon fils, mes enfants et mon mari mais la je craque, et pourtant cela fait déjà 5 mois !!
J espere que ca s arrêtera un jour.
Courage à toi aussi que je trouve très forte dans cette épreuve.

Ce changement que tu sens en toi est bien normal je pense qu'on ne peut plus être la même après une telle épreuve...
Mais ce n'est pas pour autant qu'il faut être dure avec toi... oui cela remet en question ton projet de vie, peut être vas tu changer des choses,  mais comme le disent ici beaucoup de mamanges ici : un jour tout s'apaisera...il faut du temps...
Moi même j'ai parfois encore du mal y croire mais pourtant au fond de moi je sais que c'est vrai.
Tu sais je ne pense pas être forte mais comme je travaille forcément ca m'oblige à reprendre un rythme, à me lever, à m'habiller, à voir les autres et surtout à les supporter !! (ce qui était très très dur pour moi au départ j'avais envie d'envoyer bouler tout le monde...)
Mais ca ne fait pas tout, intérieurement je bouillonne, je me questionne c'est pour ca que j'ai entrepris une thérapie.
J'avais finit par me persuader qu'un 3ème n'était pas raisonnable, j'avais des barrières sur l'âge , j'ai souvent fait passer le boulot avant beaucoup de choses, après la perte de Maxence me voici  à tout revoir et envisager d'autres priorités...
Ne focalise pas sur le temps, il n'y a pas délai type, de délai rasionnable pour un deuil, chacun avance à son rythme comme il le peut.

Thianca je me reconnais en ce que tu dis....
Je pense tout au fond de moi que ce n est qu une étape dans ma vie mais à vivre au quotidien que c est dur !!!
Mi aussi je me questionne beaucoup sur le sens à donner à ma vie après cela puisque j attendais seulement d avoir mon 3eme bébé.
Et maintenant le vide et réapprendre à vivre différemment mais comment ????
Et toi vex tu un autre enfant tout de même ??? Moi des fois oui des fois non .
De toute façon je suis indécise sur tout!

oui je voudrais bien ..
Cette grossesse a réveillé beaucoup de choses en moi, en fait ca m'a fait voir que ce 3ème je l'avais toujours voulu mais je m'étais voilée la face et mis des barrières idiotes, purement matérielles, de confort...
Mais en même tant j'ai tellement peur de recommencer, et puis j'ai 42 ans ...donc ca veut dire tri test qui ne sera pas bon, là j'avais refusé de faire l'amniocentèse et avait fait la prise de sang DPNI, elle s'était révélée négative...
La gynéco m'a dit d'attendre un cycle après le retour de couches, donc ca y est j'ai le feu vert...on verra...
Il y a des jours où je doute et puis d'autres jours où je me rappelle les mots de la psy : ne vous posez pas tant de questions ! foncez !
Et tes grands ils t'en parlent ? moi les miens m'ont demandé ils ont tellement été déçus...

Moi je me dis que tant que je ne retrouve pas tout à la vie je ne pourrais rendre un enfant heureux car j ai déjà tellement de culpabilité avec mes grands d être déprimé que je ne me vois pas avec un nourrisson.
Pourtant dieu que nous l avons se désiré ce 3eme...mes enfants ont été très triste mon fils de 6 ans a beaucoup pleuré jusqu a ce qu il ait vu la tombe de chaïd et la il s est apaisé ma grande elle ne s est pas beaucoup exprimé mais a son âge elle commence à s'interroge sur la mort des ses proches et sur l après ??
Voilà beaucoup de questions chez nous !!!
Notre parcours est un peu différent car toute la famille s était préparé à acceuillir mon fils trisomique donc au de la du deuil c est tout un projet de vie qui s est écroulé, tout ne tournait plus qu autour de ca a la maison et maintenant le vide d ou je pense ma dépression. Je déteste ce mot, je déteste être faible...

Moi je me dis que tant que je ne retrouve pas tout à la vie je ne pourrais rendre un enfant heureux car j ai déjà tellement de culpabilité avec mes grands d être déprimé que je ne me vois pas avec un nourrisson.
Pourtant dieu que nous l avons se désiré ce 3eme...mes enfants ont été très triste mon fils de 6 ans a beaucoup pleuré jusqu a ce qu il ait vu la tombe de chaïd et la il s est apaisé ma grande elle ne s est pas beaucoup exprimé mais a son âge elle commence à s'interroge sur la mort des ses proches et sur l après ??
Voilà beaucoup de questions chez nous !!!
Notre parcours est un peu différent car toute la famille s était préparé à acceuillir mon fils trisomique donc au de la du deuil c est tout un projet de vie qui s est écroulé, tout ne tournait plus qu autour de ca a la maison et maintenant le vide d ou je pense ma dépression. Je déteste ce mot, je déteste être faible...

Bonjour à toi mam'ange de Chaïd ...

5 mois c'est tout récent, et chacune avance différemment, mais je te rassure tu es normale, tes réactions sont légitimes également.
On croit être forte (en meme temps quasiment tout le monde nous le dit, alors ça fout la pression), mais en fait on est faible, on est courageuse car nous n'avons pas le choix, notre vie doit continuer.
Au début tu étais dans le déni, tu ne réalisais pas, pour moi c'était pareil, pendant quelques semaines tout allait bien, jusqu'au jour ou j'ai craqué. Et la, personne ne me comprenait, je me sentais extremement seule (bien que je discutais sur des groupes et forum). Les papas ne réagissent pas comme nous, mais ils souffrent, parfois en silence...
Il faut en parler, c'est le plus important.
Tu es croyante, alors tu sais que ton petit Chaïd est auprès d'Abraham et qu'il viendra te chercher pour accéder, insh'Allah, au Paradis. On me disais ça au début, je le comprenais, mais la seule chose que je ressentais, c'était ce vide et ce manque terrible de mes jumeaux.

Laisse toi du temps pour aller mal, pour pleurer, pour vivre ton deuil... Car il faut s'accorder ce temps, sinon, il peut ressurgir bien plus tard et être beaucoup plus difficile à gérer.

Mais, je peux te dire qu'avec le temps, la douleur s'estompe, elle ne disparait jamais vraiment, mais on apprend à vivre avec.

Je t'envoie plein de courage...

Aurélie bonjour,
Je n avais encore rencontrer quelqu un qui partageait mes croyances, ca me fait du bien.
Oui c est bien cela je sais que chaïd est auprès d Ibrahim paix sur lui et sur nos enfants mais la je suis face à moi même dans mes abîmes j ai envie de dire.
Que c est dure, tout ce qui me paraissait acquis dans mon évolution ne me parle plus aujourd hui.
Je suis un peu perdu, je crois que je ne réalise pas la gravité de ce qui m est arrivé la est mon probleme je ne comprend pas mon état. bref
Et toi Aurélie quelle est ton histoire ?

Bisous

Tu es perdue, tu te dis que rien ne pourra t'aider ou t'apaiser, que tu es seule dans tout ca, mais je peux te promettre que non, car Dieu est avec toi, et c'est le plus important. 
Pour m'aider, j'ai lu des livres sur le deuil périnatal, plein de livres, mais aussi j'ai lu un livre islamique qui m'a énormément aider, c'est "femme eternelle". Il retrace les épreuves (parfois vraiment terrible) que des femmes connues (notamment la fille de Pharaon qui a perdu tout ses enfants avant elle aussi de mourir), et qui malgré tout ont gardé la foi, le courage et l'espoir, et qui (pour certaines) ont réussi a s'en sortir grandement, avec l'aide d'Allah.


Mon histoire, en résumé, c'est que je suis tombée enceinte de jumeaux apres plus de deux ans et demi d'essai. J'ai fais une premiere stimulation ovarienne qui a marché du premier coup.

J'ai accouché a 25 Semaines, mon col a laché. Mes bébés ont été transférés en réanimation, ma fille Wijdane a vécu une semaine, et mon fils Iyass deux mois.

Bisous a toi , porte toi bien.

Ma chère Aurélie,
Merci pour ton soutien, oui je ne dois jamais oublier que Dieu est a mes côtés, toujours !!!
Je me suis offert un livre " les rêves envolés " que je ne vais pas tarder à commencer, j attends d être un peu plus tranquille, sinon je vais chercher le livre que tu as mentionné merci pour le tuyau.
Que ton histoire est difficile, quand sont ils nés, etcomment te portes tu aujourd hui ?? As tu d autres enfants?
Désolé si je suis indiscrets

J'ai commencé à lire "les reves envolés" juste après le décès de ma fille, alors que mon fils était encore en vie, et lorsque lui aussi est partit, j'ai continué ce livre qui m'a tant aidé. Tout ces témoignages au moment ou pense être seule est réconfortant, certains témoignages nous ressemble et on se dit que ouf, c'est normal de ressentir ceci ou cela.
Alors j'ai accouché le 18 mars 2017, pour être honnete la premiere année a été hyper dure, jusqu'à la date "anniversaire" du décès de mon fils, le 14 mai. Ce n'est qu'apres ça, que j'ai commencé a lacher prise, pour tout, et notamment pour les essais bébé espoir qui ne donnaient rien (malgré des stimulation en début d'année). Ensuite on s'est marié, un peu sur un coup de tete, meme si on en parlait quand meme depuis des années, mais la, je m'étais sentie prete de nouveau a croire en la vie.
Et miracle, un mois apres notre mariage, je suis tombée enceinte, naturellement... Grossesse hyper stressante, angoissante meme.
C'est pour ca que j'ai envie de te dire de ne jamais baisser les bras, la patience est une vertue, et un jour, le bonheur reviendra, j'en suis sure.