Tu aurais eu 1 an aujourd'hui...

Mon petit soleil,

Ce jour si redouté est arrivé...voilà 1 an que tu nous a quitté.
La douleur est toujours aussi vive en ce qui me concerne, comme une déchirure que très peu de personne peut comprendre ! Ce terrible ressenti, cette absence quotidienne,ton visage que j'ai peur d'oublier, ton petit corps inerte dans mes bras...et cette culpabilité, ce sentiment de ne pas avoir compris ce que peut-etre tu as essayé de me dire, je m'en voudrais toujours même si cela ne changera rien.
Je suis agacée des " avec le temps..., il faut avancer..., penses à toi...etc" ; je me fiche de tout cela, ce que je veux, c'est mon petit Théo ! Il me manque un morceau de moi, je suis donc bancal et ne peux pas vivre comme avant, plus jamais.
Mon petit soleil, tu aurais dû illuminer ma vie, j'aurai aimé voir tes premiers pas, tes yeux interrogatifs devant ta 1ère bougie, tes sourires, tes progrès ... et je ne le pourrais jamais.
Tu es bien au chaud dans mon coeur, une bougie brille chaque soir pour toi. Emma, ta grande soeur pense souvent à toi, elle aurait été formidable avec toi.
Nous t'aimons très très fort et ce soir, j'espère que nous te verrons briller quand on regardera le ciel.

Et de 16...

Comme chaque mois depuis ton départ, le 26 revient inexorablement, je me le dis dès qu'un nouveau mois commence, je le guette, je le sens s'approcher jusqu'à ce que je me réveille en pensant qu'il est une fois de plus là et qu'il s'ajoute à ma peine ...

Mon petit soleil, aujourd'hui il fait beau et je me dis que c'est peut-être toi là haut qui me sourit ? Ca me réchauffe un peu le coeur mais si peu par rapport à l'amour qu'on aurait partagé aujourd'hui avec toi. On aurait pu aller au parc, ta soeur aurait été si heureuse de s'occuper de toi, de jouer vers le petit train qu'elle aimait tant quand elle était petite, nous serions allés voir les canards et les cygnes, j'imagine ta petite bouille émerveillée et moi si heureuse, si légère et si sereine avec vous 2 à mes côtés.
Je suis comme amputée d'une partie de moi, avec l'obligation de me battre, de me forcer à essayer d'avancer pour ta soeur d'un côté, et le si grand vide, l'absence, le manque de l'autre côté. Ce côté me déstabilise tellement il pèse lourd partout en moi.
Pas une seconde ne passe sans que je n'ai une pensée, une image de toi.
Aujourd'hui comme les autres jours brillera une petite bougie pour toi mon ange, maman t'aime à tout jamais.