Mon petit-ange Nathan-Philippe

Bonjour à toutes les maman-anges

Je suis devenue une mamie pour la première fois le 20 octobre, 2009, à 40 ans, je me trouvais assez jeune, alors je savais bien aussi que j’aurais la chance de le voir profité, grandir et surtout de le voir devenir un beau jeune homme. Le plus important c’est que j’avais la chance de voir mon petit-fils arrivé dans ce monde. Le grand jour est enfin arrivé.

Le soir du 18 octobre, 2009 je me suis rendu à l’hôpital pour enfin voir mon petit-fils arrivé, les émotions, le stress et l’enthousiasme mélangé j’étais euphorique, ma fille allait donner naissance à son premier enfant. Arrivée à l’hôpital, ma fille y était déjà, arrivée quelques minutes avant moi, elle était déjà rendu dans la chambre de naissance, le moniteur pour les contractions installés, il ne restait que celui de son petit cœur.

Ça n’a pas pris de temps pour que l’euphorie qui m’habitait s’envole, seul avec ma fille et essayant d’être rassurante, je voyais bien que l’infirmière s’inquiétait, elle appel une autre infirmière, mais elle non plus ne trouve pas le petit cœur, elle essaye avec un autre moniteur, celui que le docteur utilise à son cabinet, toujours rien. L’une des deux va chercher enfin le médecin de garde et revient avec la machine d’écographie.

Pendant tout ce temps j’essaye bien de rassurer ma fille, malgré mes craintes et celle des infirmières et du médecin. Son conjoint n’est pas présent, il voulait dormir un peu car il venait d’arrivée du travail, on sait très bien que ça peut être long, alors je lui ai dit que je l’appellerais quand il fallait qui arrive, je suis seul avec ma fille, je ne sais vraiment pas comment je vais réagir, je sais très bien qu’il se passe quelque chose de pas normal.

Je le vois l’écographie se fait, sa tête, son dos, ses bras, ses mains, ses jambes, ses pieds, elle ne trouve pas son petit cœur, elle change de côté du lit et recommence, elle ne trouve toujours pas son petit cœur, elle retourne de l’autre côté du lit et ferme la machine d’écographie, l’annonce ce fait, mon petit-fils est décédé, son cœur ne bat plus.

L’horreur, ma fille est en crise, moi je garde toute cette douleur en dedans, pour la soutenir, mais la douleur est vive à l’extrême, des cris, de la rage, de l’incompréhension, tout y passe, la veille il bougeait, on y comprend plus rien.

Il est maintenant passé minuit, nous sommes le 19, je dois téléphoner son conjoint, qu’est-ce que je vais lui dire, je ne peux pas lui annoncer ce qui arrive par téléphone, c’est trop épouvantable, je lui téléphone d’une autre chambre, il me répond, la seule chose que je trouve à dire c’est « arrive, ça presse », il me dit « c’est beau la belle-mère, j’arrive » et je raccroche pour être sur qu’il ne me poses pas aucune question.

C’est à ce moment que j’éclate, autant que je sais que je dois soutenir ma fille, autant que je ne sais pas si je vais y arrivée, je ne me sens vraiment pas capable, il y aura aussi son conjoint, ça va être trop dur, je décide donc de téléphoner ma mère. Elle me répond, elle dormait, je lui dis que j’ai vraiment besoin d’elle, je ne serai jamais capable. Elle me rassure en me disant que j’ai juste à lui tenir la main et que tout va se faire tout seul, mais quand je lui annonce qu’il est décédé, que son petit cœur ne bat plus, elle me dit qu’elle s’en vient.

Je ne veux pas assister, je ne veux vraiment pas voir mon petit-fils arrivé sans vie, la douleur est trop grande, j’en informe ma fille et elle ne veut pas elle non plus que je reste quand il sortira. Elle dit que se sera assez dur pour elle et son conjoint. Elle comprend.

Son conjoint arrive enfin, tout heureux, son garçon arrive plus vite qu’il le pensait, on lui dit que ça ne va pas bien, elle lui annonce, il me regarde et je lui fais signe de la tête, que oui c’est vrai, je sors de la chambre pour les laisser tous les deux et de l’autre côté de la porte la voisine de ma fille est là et voit très bien que je ne vais pas bien, je lui annonce, le choc est grand. J’attends toujours ma mère. Avant qu’il la prépare pour que ça se fasse au plus vite on descend tous pour aller fumer une cigarette. Je ne sais pas quoi faire, n’y quoi dire, mais il faut que je parle à quelqu’un, je souffre c’est terrible, je voudrais tellement qu’il y est quelqu’un pour me serrer dans ses bras. Mais personne ma mère n’est toujours pas arrivé, j’appel donc mon frère et je suis vraiment à bout de nerfs. Il me répond, j’éclate, il me console, mais je sais bien que je viens de l’assommer avec mon affreuse nouvelles, il en souffre autant. Je remonte à la chambre, ma mère est arrivée. Je suis soulagée de la voir.

Vers 2h30am, moi et ma mère partons de l’hôpital, ma nièce, la fille de mon frère arrive, elle est en larme, elle vient voir sa cousine pour la supporter un peu, ce qui me rassure un peu.

Je suis seul à la maison, ma mère m’a juste accompagné jusqu’à chez moi, elle retourne au lit car elle doit aller travailler. La seule chose que je vois en entrant dans la maison c’est le petit banc d’appoint que je viens d’acheter et que j’ai reçu la veille, tout installé après une chaise, je veux seulement l’enlever de là et le remettre dans sa boite, pour ne plus le voir, je pleure tellement que je ne suis pas capable de le défaire et je rage, je voudrais le lancer au bout de mes bras, il se défait enfin, il retourne dans sa boite et serrer pour ne plus que je le vois. Je suis inconsolable.

Les heures passent et je ne suis pas capable d’aller dormir, je ne pense qu’à ma fille et à ce qu’elle va devoir subir et affronter avec les heures qui passent, mais vraiment très au ralentis. 7h00, 8h00, je commence à faire des appels, la famille de son conjoint, notre famille et leurs amis à tous les deux. J’explique, je réexplique à chaque appel, ils ne savent quoi dire, ils éclatent en sanglots, c’est impossible, la terre à arrêter de tourner pour nous tous.

Vers 11h30, ma fille m’appel, elle est en larmes et veut que je revienne à l’hôpital, j’éclate encore, je n’ai toujours pas la force d’assister à la venu de ce petit ange, je pleure et je suis inconsolable, elle me rassure, je ne le verrai pas venir au monde, elle ne veut pas que j’y sois, elle dit que c’est assez dure comme ça, qu’elle et son conjoint se sera suffisant. Je décide donc d’y retourner, je sais que je ne serai pas seul, ma belle-sœur était arrivée à l’hôpital.

On n’a traversé les heures une à une, vers 18h00 ma mère est de retour, le plus jeune de mes fils est arrivée avec le curé de la paroisse, ma nièce est repassé. Mon fils est reparti et il est revenu plus tard seul, il est resté jusqu’à la fin, ma nièce est reparti. Les heures passent toujours aussi au ralenti, mais bonne nouvelle ses eaux son enfin crevé.

Je n’en peux plus c’est insupportable, l’épidurale ne fonctionne plus, on la change pour des doses plus concentré et plus forte, ça ne fonctionne pas, on lui injecte de la morphine, qui ne fonctionne pas non plus, elle souffre et moi je trouve que c’est inhumain qu’elle souffre autant, j’aimerais tellement que ça finisse au plus vite. Son col ne se dilate pas trop vite, on est maintenant rendu le 20, on est encore tous là, moi, ma mère, mon fils et ma belle-sœur. Ça fait maintenant 24h00 que ça dure, c’est toujours aussi insupportable. Mais enfin le travaille fini par se faire, elle est à 10cm, 1h00am, 2h00am, 3h00am, 3h30am environ tout le monde sort de la chambre, sauf son conjoint et moi qui ne peux pas les laisser tout seul et j’assiste à tout.

Enfin il arrive, la tête, on arrête de pousser, on apprend en même temps la cause, 2 tours de cordon très serré autour de son petit coup. Mais qu’il est beau, mon petit Pitt, il a les cheveux bruns friser comme un mouton, la peine devient de plus en plus grande, on sait qu’il ne lâchera pas son cris, les 2 tours sont enfin déroulés et ma fille pousse une dernière fois, le voilà tout entier et si beau, comment ça peut arrivée, malgré tout on espère encore qu’un cris on va entendre, mais rien. Maintenant le placenta, on lui frotte le ventre, le reste du cordon continu de sortir tranquillement, un nœud et le placenta qui est parfait. Il est 4h12am, le 20 octobre, 2009 après plus de 28h00, il nous reste encore beaucoup d’émotions à vivre et à surmonter.

Mon petit-fils a tellement bougé, qu’il a fait un nœud dans son cordon, il avait de la vie mon petit bonhomme. Ma fille n’a pas voulu le prendre tout de suite, on l’a donc respecté, son conjoint est sortie de la chambre, il avait vraiment besoin d’aller prendre de l’air. Ma famille est entrée dans la chambre, pendant que l’infirmière préparait notre petit ange. J’ai dit à ma fille, quand elle serait prête de prendre son petit garçon elle n’avait qu’à me le dire et nous sortirions tous pour leur laisser ce moment à tous les deux.

Quand ma fille a été prête à prendre son petit ange, nous sommes tous sortie de la chambre, pour laisser nos deux parents vivre ce qu’il avait à vivre ensemble. Mon gendre est venu me chercher pour que j’aille voir ma fille, un moment assez intense, elle l’avait dans les bras, je n’ai pus m’empêcher de lui dire qu’elle avait eu un très beau garçon. Elle m’a demandé si je voulais le prendre, je n’ai pas pu dire non, j’avais dans les bras mon premier petit-fils, j’étais dans une bulle, il était indescriptible ce moment, mais qu’il était beau, son petit nez me rappelais mes enfants quand ils sont arrivés.

Ma mère est entrée, ensuite mon fils et ma belle-sœur, ils ont pris notre petit ange dans leur bras, pour lui dire bonjour et au revoir, mon ne voulait pas, on a respecté son choix, ma fille voulait des photos avec son petit ange, des souvenir inoubliable qui resteront dans nos cœur à jamais. Vers 7h30, je m’aperçois que mon petit-fils commence à bleuir sous les yeux, alors mine de rien j’avise qu’on devrait tous se retirer pour leur laisser ce qui reste du temps à passer avec leur petit ange. Surtout pour lui dire « Au Revoir ».

Nous l’embrassons une dernière fois ainsi que ma fille et mon gendre et nous sortons chacun notre tour. De retour à la maison, j’éclate et rien ne peut me retenir. J’ai eu une force immense qui a fait que je sois resté au côté de ma fille jusqu’à la fin, d’où elle venait, je ne le sais pas, surement de mon petit fils j’en suis sure. J’avais beau dire à ma belle-sœur que je n’y arriverais pas, elle, elle n’a pas arrêté de me dire que la force je vais en avoir parce que c’est ma fille, et que notre cœur de maman est le plus fort. Ensuite j’ai pu dormir quelques heures.

Au lever, on doit se brasser un peu, je dois aller faire les arrangements funéraire, c’est la première fois que je dois en faire, alors je ne sais pas par ou commencer, ma mère vient avec moi. Ma fille veut qu’il soit incinéré, elle veut également choisir l’urne, je prends mon courage à deux mains et je demande au salon si je peux prendre en photo quelques urnes, pour pouvoir aller les montrer à nos parents qui sont encore à l’hôpital, il me dise oui. Je signe le papier pour autoriser le crématorium à aller chercher mon petit-fils à la morgue de l’hôpital. Ensuite le fleuriste, ça prend un coussin de fleurs pour y déposer l’urne à la cérémonie. On va également voir le curé de la paroisse, pour savoir comment se déroule la cérémonie. Et tout naturellement je vais chez le fournisseur de ballon pour qu’elle puisse avoir un envolé de ballon à la fin de la cérémonie. Il nous reste qu’à retourner voir le curé pour les derniers préparatifs de la cérémonie des anges. (Les chants). Elle choisira « Chanson pour hier et demain de Marie-Mai et Vole de Céline Dion ».

Déjà deux mois et demi de passé, les premières fêtes sont aussi passées, ça été dure, mais on a réussi à avoir de l’agrément malgré tout. Je sais que ce ne sera pas facile, nous aurons d’autres évènements à passer, mais j’ai une belle famille qui est unie serré que ça ne peut qu’aller de mieux en mieux.

À ma mère, ma belle-sœur une gros merci de votre soutient.
À ma fille et son conjoint bon courage pour l’avenir.
À mon petit-fils Nathan-Philippe, une pensée très spéciale pour toi, merci également de m’avoir donné la force d’être là jusqu’à la fin.

À vous toutes les mamans-anges, je vous envoie des ondes positives, pour ces moments difficile à passer.

Mamie Isabelle du petit ange Nathan-Philippe qui sera dans mon cœur à jamais.

Dans ces moments-là on pense à la maman, au papa du bébé parti trop tôt. On ne pense pas forcément aux proches, aux grands parents. Ca va faire deux ans qu'Arno est devenu un ange, ça va faire deux ans que ma mère a lâché prise et qu'elle ne remonte pas la pente, qu'elle s'enfonce dans la dépression.
Je vous souhaite de pouvoir avancer, je souhaite à votre fille et à votre gendre d'avancer.

Nathalie maman de Louis 6 ans et demi et d'Arno ange décédé à 8 mois

Nathan-phillippe est tres chanceux d'avoir une mamieange qui l'aime autant et qui a fais preuve de beaucoup de courage durant cette triste épreuve. Je suis persuader qu'il ta donné et te donne encore aujourd'hui toute la force nécessaire pour appuyer ta fille dans son deuil.

J'ai une grosse penser pour votre petit Ange Nathan phillippe et pour toute ta famille!
xxx

Josianne, Maman de 2 petite puces et Mamange Rose

Merci maman davoir été la pour moi, je ne sais pas ce que j'aurais fait sans toi et tout le reste de la famille le soutient que vous mavez apporté a été tres appaisant malgres tout je ne saurais jamais vous dire assez merci pour lappuie que vous mavez donner, je taime fort xxxx

Maryse mamange de Nathan-Philippe mon petit ange

Merci à vous de me lire. Un petit message pour les grand-mamange, l'écriture m'aide énormément, quand j'en rescent le besoin, j'écris à mon petit ange Nathan-Philippe. Le bien que ça me donne et l'apaisement. Jespère que ce petit message pourra aider ta maman à refaire surface, je suis de tout coeur avec vous.

Une pensée pour ta petite Rose, je suis là pour toi également si tu en ressentais le besoin.

Je serai toujours là pour toi quoi qu'il arrive, ne l'oubli jamais. Je t'aime et j'ai une pensée très spéciale pour ton petit prince, ton petit ange Nathan-Philippe à tous les jours. Je ne l'oublirai jamais et personne ne pourra jamais le remplacer.

Mamie Isabelle
xxx

Ton témoignage est bouleversant. Il m'a beaucoup touché, car je ne peux m'empêcher de me dire que ma mère aurait pu écrire le même. Elle souffre tellement de l'absence de ma princesse. Mais à la différence de ta fille, moi je n'ai pas été capable de faire appel à elle, j'ai même tenté de la mettre un peu à l'écart, croyant sur le moment et à tort je le sais maintenant, que ça pouvait lui faciliter les choses de ne pas assister à ma detresse. C'était une grosse erreur, et aujourd'ui, je suis toujours touchée par les petites attention qu'elle a pour elle malgrè son absence, et ça me rassure beaucoup de voir qu'elle l'aime autant et qu'elle y pense autant. Je suis juste triste de lire autant de souffrance dans ses yeux.

Je vous souhaite plein de courage pour l'avenir, ainsi que des jours meilleurs.

Merci de ton témoignage.

Bonjour Sandrine!

N'est jamais de regret pour la façon ou même la manière de comment les évènements se sont passé, tu le sentais comme ça, parce qu'au fond de toi, tu devais le vive comme celà.

Aujourd'hui ta mère te touche avec ses petites attentions, elle te montre en même temps que l'amour qu'elle a pour toi et ton ou son petit ange Lina est plus fort que tout.

Je vous souhaite à vous également plein de courage pour l'avenir.
Une pensée spéciale pour ta petite princesse Lina.

salut

ton témoignage est tres touchant jai vue aussi que ta fille est parmis nous bienvenue a vous deux.je trouve sa super bo la force que tu a (vous deux) jaurais aussi aimer avoir ma mere a mes coté mais malheureusement elle travaillais a létranger.

faut vraiment pas oublier que cé dure pour les proches ceux ci ont aussi hate de voir le bout de son nez.avant de te lire je tavourais quen tant que mamange jai jamais vraiment passer a comment lentourage pouvait se sentir mais en te lisant je me dit que ouf... jaurais pu y tenir compte

jai canmeme eu mon pere mais ya pas pu voir ma petite fille car linfirmiere ma jamais dit que mon pere était present a lhopitale donc kan jai su la petite était deja partie pour la morgue quelle regret imense.

je croit bien que ta fille est jeune? moi aussi donc je cé que les gens ont beaucoup de chose plate a dire ont est jeune ont a le temps pour en avoir dautre et blablabla mais NON sa marche po comme sa.
cé aussi dure pour nous...mais faut pas lacher cé dure a croire mais la peine satenue avec le temps ma belle.

ya beaucoup de gens a qui ont peu parler défois avec une personne de lextérieur cé plus facile.

personnellement jai fait une tres grosse depression jai tomber vraiment tres bas mais jai été tres bien entourer par mon medecins et meme encore apres plus de 1 ans jai aussi lue un livre car au debut je voualis pas en parler cé nos reve envolé... cé un tres bo livre je me suis reconnu la dedans et comment gerer les émotions et surtout ceux a venir.

faut pas perdre espoire et surtout se tenir en tant que couple... souvent les homme vive pas sa comme nous et sa cé dure mais faut pas leur en vouloir

bon si ta envie de parler gene toi pas ont est ici pour sa
une penser a ton ange
cassandra maman de raphaelle un ange qui est partie beaucoup trop tot

Mamie Isabelle, je te lis avec les larmes.
J'habite loin de ma maman (400 km) et je n'ai donc pas voulu qu'elle soit présente pour mon accouchement, mais nous nous sommes rencontrées après. Nous avons beaucoup discuté et nous avons pu allé ensemble à la chambre mortuaire, malgré que son corps commencait à s'abimer elle m'a dit qu'il était très beau. C'est avec elle que j'en ai le plus parlé. Elle m'a dit aussi un jour qu'elle aurait préféré que cela lui arrive à elle plutôt qu'à moi. J'ai trouvé cela tellement beau, mais pour rien au monde je n'aurai voulu qu'elle vive cela.
Sans elle, je ne sais pas comment j'aurai fait, alors je tiens à te remercier de tout ce que tu as fait et ce que tu fais encore pour ta fille. Vous les mamies anges, vous êtes formidables.
Je sais aussi que vous souffrez doublement car vous vivez la perte de votre petit fils, mais aussi vous devez subir la douleur de votre propre enfant. Je trouve cela vraiment admirable.
Encore merci et plein de courage à vous pour la suite.

C'est très émouvant ton témoignage et je trouve extraordinaire le soutien que tu offres à ta fille.
Moi pour le décès de mon ange, personne n'est venu me voir pendant 3 jours de peur je pense de me blesser.
A l'enterrement, j'étais seule avac son papa, la famille de son papa et mes précieuses amies.Mais il y a eu le manque horrible de ma maman qui n'est pas venue sans me donner plus de raison.Quand je me suis écroulée devant le petit cercueil, je me suis rendue compte qu'à ce moment là, seule elle aurait pu me consoler mais elle n'était pas là.C'est dur de vivre son deuil quand ses proches essayent de tout faire pour oublier.
Tout ça pour te dire que tu es une maman merveilleuse, une maman comme j'aurais aimé avoir.

Ton témoignage me touche profondément...
Ca me fait penser à mon histoire c'est claire... à quelques petites différences prèt!!
Quel courage grand-mamange!!!!

Tendrement, Mychelle maman de Sa Douce Mikaelle XO

Malheureusement bienvenue parmi nous, votre histoire est très triste et ressemble un peu à la mienne. Mon fils est décédé à 37 sem. d'un caillots dans le cordon....

Ouf, même si mon histoire date d'il y a presque 2 ans. Ca brasse fort les émotions, je suis moi aussi en larme. Ma mère a été là pour moi, je sais qu'elle a eu une peine immense. Elle a été forte au début, elle refoulait sa peine car elle disait qu'elle n'avait pas le droit de s'effondrer pour être là pour moi. Il a fallu que je lui dise qu'elle avait le droit elle aussi, qu'elle avait perdu un petit fils et qu'en plus de se deuil, elle voit souffrire sa fille et ca aussi ce n'est pas facile. Je suis contente d'être près de ma mère. Nous parlons de Charles-Antoine souvent et librement. Je sais qu'elle ne l'a pas oublié. Elle a des petits anges chez elle qui le représente et ressament elle m'a demandé une photo de lui, ce qui m'a vraiment touché.

Ca va peut-être paraitre bizarre ce que je vais dire, mais c'est une "chance" que vous avez vécu ça ensemble. Ma famille à moi est venu voir mon fils à l'hôpital, oui c'est vraiment une épreuve très difficile, mais nous sommes beaucoup plus a l'aise dans parler, deux ans après, nous parlons de lui comme un membre a part entière de la famille. Du côté de ma belle famille qui ne sont pas venu (car ils sont plus loin), le sujet est plustôt tabou. Il ne parle pas vraiment de lui sauf si moi j'en parle et ils n'élaborent pas sur le sujet disons. Ca me fait de la peine, mais en même temps, je comprend que c'est beaucoup moins concret pour eu. Ils m'ont vu enceinte, mais n'ont pas eu la "chance" de voir mon fils en chaire et en os.

Je vous suggère à toi et ta fille la lecture du livre "les rêves envolés". J'ai lu plusieurs livre sur le deuil périnatale et je crois que c'est vraiment meilleurs et en plus il y a un chapite pour les grand-parents.

Bon courage à la grand-mamange et à la mamange Mon petit-ange Nathan-Philippe 781159

et douce pensé pour Nathan-Philippe.

Quel beau témoignage, moi aussi j'ai beaucoup pleuré en lisant votre témoignage. C'est un peu mon histoire, moi aussi notre petit chéri avait 1 tour de cordon serré autour de son petit cou. On se sent souvent seuls dans notre deuil, mais il y a aussi tous les gens autour de nous qui attendaient l'arrivée de nos petits. Heureusement, vous semblez très unis dans la famille et je vous dit que c'est ce qui m'a beaucoup aidé. Comme le dit Cassandra, votre fille est jeune et elle risque de ce faire dire à plusieurs reprises que ce n'est pas grave, qu'elle est jeune, qu'elle pourra se reprendre. Les gens n'ont pas la moindre idée de tous les sentiments que nous vivons après cette douloureuse perte, tant qu'ils ne l'ont pas vécu de près, ce que ne nous leur souhaitons pas. C'est dur à entendre, mais il ne faut pas leur en vouloir, c'est qu'ils sont souvent sans mot et pensent que c'est encourageant. Si vous êtes à l'aise pour en parler, il ne faut pas se gêner pour exprimer ce qu'on ressent, moi je n'y arrivais pas, au début c'était la boule dans la gorge, mais maintenant je pourrais expliquer le vide que nous avons, cette peine immense.

Je vous envoie du courage à vous et toute la famille, Chantal Mon petit-ange Nathan-Philippe 781159

Bonsoir à vous deux, c'est vraiment touchant de voir que vous ètes si proches, j'aurai tellement aimé que ma mère sois plus proche de moi quant j'ai vécu la perte de Noah.
Hélas nous avons du moi et mon mari vivre ça sans vraiment un grand soutien et meme quant j'ai voulu montrer la photo du petit à ma mère elle n'a rien trouvé de mieux qu'a me dire que ce n'était pas beau à voir, j'ai eu tellement de peine, pour moi mon bébé était parfait.
D'ailleur quant j'aurai trouvé comment mettre une photo sur le site je vous le montrerai.
Je vous souhaite de vous soutenir le plus longtemps possible car ensemble on est plus fort.
Douces pensées à vous.

Isabelle maman de Logan 9ans, bébé ange Noah IMG 28s et bébé espoir Mathis 4ans

Bonjour petite grand-maman,

votre témoignage me touche beaucoup. Je connaissais déja l'histoire du petit Nathan-Phillipe..je suis la maman de Jennifer. Je vous souhaite beaucoup de courage..le temps saura appaiser votre douleur...mais jamais vous n'oublirai..votre petit ange veillera sur vous comme mon petit ange le fait pour nous depuis maintenant 19 ans...mon petit Jonathan est décédé le 30 aout 1990 a 23 semaines de grossesse a cause d'une malformation...les années passent mais il ne se passe pas un jour sans que je pense a lui.

Maryse et mamieisabelle, si vous avez besoin de parler...Sylvie pourra nous mettre en contact. Je suis la pour vous, vous écouter, vous épauler

Prenez soin de vous et surtout courage

Amiefille maman de petit ange Jonathan, de sa grande fille Jennifer et fiston Maxime et mamie de Nathan-Olivier et William

Bonjour chère grand-maman,

Je pleure moi aussi en vous lisant. Votre histoire est tellement touchante...

Je suis très proche de ma mère et je sais qu'elle à eu beaucoup de peine lors des décès de mes deux premiers fils, ses deux premiers petits enfants. J'aurais aimé qu'elle puisse être présente à l'hôpital, juste pour pouvoir prendre mes garçons, et elle m'a souvent dit qu'elle aurait aimé les bercer. Malheureusement j'ai accouché à l'extérieur de ma ville les deux fois... et elle ne pouvait être présente.

Vous avez brassé beaucoup d'émotions dans mon coeur ! Merci de nous rappeler de penser à nos proche qui ont aussi vécu un deuil...

Annie maman d'Éliott et Justin, mes étoiles filantes et de Cédric presque 11 mois

Un gros Merci à vous tous merveilleuses mamanges!

Vos messages me font grand bien, j'ai une pensée spéciale pour vos petits anges, et merci de me permettre en temps que Mamie de m'exprimer.

Je sais que je n'oublirai jamais mon petit ange qui est parti bien trop vite. Je suis consiente que l'avenir nous réserve encore de belles choses, mais pour le moment la peine est encore bien vive, ça fera 3 mois mercredi le 20, et mon dieu que je donnerais chers pour l'avoir dans mes bras, il me manque un gros morceaux c'est épouvantable. Comment faire pour apaiser cette peine si immense.

Malheureusement mamie Isabelle, il n'y a que le temps qui apaise un peu cette souffrance.
L'absence est toujours là, la douleur aussi, mais elle va devenir plus supportable.
Soit forte ma belle, un jour, le sourire reviendra

Magnifique témoinage
Cela m'a mis les larmes aux yeux.
Je vous envoie plein de courage et pense bien fort à ta fille

Tendres pensées

emilie

Merci pour les messages de courage que vous m'envoyez, ils sont très appréciés.

Une pensée va à vos petits anges parti trop tôt.

Wow que demotions.
Ca me rapelle moi, le 12 mars 2008...
Jassistais a la naissance de mon filleul.
Mort ne egalement.... oufff Cest tellement difficile a vivre.
Meme en tant que Meilleure amie... Kelly est comme ma 3ieme soeur.
Je suis tellement pres delle elle est devenu un membre de ma famille.
Jai ete la pour elle comme elle le desirais et je ne regrette rien.
Sauf p-e que je nai pas pris mon ptit william, je lui aie touche un peu mais je nosais pas
le prendre pour que les parents aie le maximun de temps avec lui... Mais aujourdhui je le regrette.
Mais sinon si sa serai a recommencer je le referais. Et je suis certaine quelle le ferais pour moi aussi.

A mon filleul william.
Tu me manques tellement petit amour.
Je pense a toi tout les jours et je toublirai jamais mon amour.

Je taime si fort xxxx

J'ai une pensée spéciale pour ton filleul bébé Mon petit-ange Nathan-Philippe 781159

William.
Je suis sur que ta présence a été d'un très grand réconfort pour ton amie-soeur.
Tu as pu la supporté et aujourdh'hui vous pouvez en parler ensemble.

Moi j'ai eu ma mère et ma belle-soeur qui étaient là pour nous supporter moi,
ma fille et son conjoint et je ne les remercierai jamais assez.

Tu me manque mon p'tit bonhomme, je t'aime très fort.

» À toi mon p'tit bonhomme, mon p'tit ange Nathan-Philippe
» MAMAN DE PETIT ANGE NATHAN
» Philippe, notre Petit Ange, né trop tôt
» Nathan-Philippe me manque trop c trop dure jy arrive pas
» mon petit Nathan.....