Pour mon amoureux, qui ne lira jamais cette lettre

Mon cher amour,
il y a déjà plus de 7 ans, tu m'as dit: «Si tu as des expériences à vivre, vas-y car je crois que tu es la femme de ma vie, je t'attendrai». J'ai su alors que c'était toi, toi qui me rendrait heureuse et avec toi que je voulais passer le reste de mes jours. Durant ces années, nous avons été envié tellement l'amour qui règnait entre nous deux était fort. Nous avons connu nos moments difficiles, nos crises et nos larmes... mais notre amour était toujours plus fort que tout. Puis un jour, nous avons décidé de construire nous même notre petit nid, l'endroit où nous pourrions voir grandir nos enfants. Nous en aurons deux, d'un commun accord c'était décidé. En octobre 2007, tu m'as dit que c'était ok, nous pourrions essayer en hiver pour avoir notre premier petit bébé. La maison n'était pas encore commencé, mais nous étions confiants. Nous sommes forts et notre amour peut déplacer toutes les montagnes. Dès le premier mois d'essai, ça a fonctionné. Tu es sorti de la salle de bain en me disant «félicitations Mme Beaupré, vous êtes enceinte». C'était le 29 février 2008. J'avais peur, j'étais morte de peur car rien n'était commencé pour la maison mais en même temps, j'étais si heureuse car nous allions avoir notre petit bébé, à nous, le nôtre... de la manière le plus cliché de le dire... le fruit de notre amour. Très vite, ce petit ventre est apparu... et toujours rien ne fonctionnait pour créer notre nid. Nous étions un peu pris de panique... mais j'étais bien, j'étais belle et rayonnante et j'étais avec l'homme le plus merveilleux du monde.

Puis, tout débloca... notre terrain est à nous... nous sommes déjà en mai et on pouvait commencer les travaux. Tu n'étais pas très près de la grossesse et n'était pas très affectueux envers ce beau petit ventre qui ne cessait de grossir, mais je ne t'en voulais pas, tu étais tellement préoccupé par cette maison qu'il fallait bâtir avec que le bébé arrive. Et j'étais là, à tes côtés pour créer notre projet, une partie de notre fièreté.

Fin avril, première échographie. On ne s'en va pas faire un prénatest dans notre tête, on va voir notre petit bébé. Au début, ça ressemble à n'importe quelle échographie. Nous ne sommes pas trop ému. Et puis, «crevette» s'étire de tout son long. Je crois avoir entendu ton menton tombé par terre. Tu n'en crois pas tes yeux, il s'étire. Tu n'aurais jamais cru qu'un si petit bébé pouvait s'étirer. Tu en parles à tout le monde, tu es si fier.

En juin, la grande nouvelle arrive... c'est un garçon, un merveilleux petit garçon. Tu te vois déjà sur la patinoire avec lui a lui apprendre le hockey. Comment va-t-on l'appeler??? Quel sera son nom??? Aucune idée! On cherche et cherche... Ely? Eloi? Malick? Et tant d'autres. Je suis enceinte, je suis bien et nous sommes tellement heureux! Notre amour n'en est que plus fort! Nous sommes unis!

En juillet, les choses ont commencé à être bizarre... je ne faisais plus que grossir... j'enflais... j'enflais et j'enflais. Selon le médecin, tout était normal, simplement de la rétention d'eau. Tu me disais que j'étais belle, même si le mirioir me disait complètement autre chose. Bébé a commencé à bouger depuis un petit moment mais chaque fois que tu t'approches, il se cache et cesse de bouger! Ça en est presque frustrant de te dire «met ta main avant qu'il change de place». On regarde le journal et voit ce merveilleux petit nom... Loïc. Tu tombes en amour instantanément. Cependant, tu ne veux pas l'écrire comme cela, tu préfères Loïk. Mais pas moi! On fait un sondage et nos résultats son à peu près égal alors Loïk ou Loïc? Qui va gagner? Maman veut un «c» et papa veut un «k». Je quitte pour un week-end sans toi car la maison continue et je te laisse un mot: «bonne fin de semaine mon loup, fais attention à toi pendant notre absence. Je t'aime, poussin et Loïk». Tu as gagné! Je savais que cela te faisait plaisir et finalement, je trouve aussi cela plus beau avec un «k».

Puis les choses commencent à se gâcher... je suis très très enflée. Je commence à avoir de la misère à bouger et à fonctionner. Un matin, je saigne... tu es déjà parti au travail et je ne veux pas t'alerter. Je pars avec ta mère à l'hôpital et congé forcé pour 1 semaine... paraît qu'un petit vaiseau à éclater. Je passe la semaine au lit à regarder le temps passer. Bébé ne bouge pas beaucoup, mais je me dis que c'est parce que je suis au repos, qu'est-ce que j'y connais moi!!!

1 semaine plus tard, je retourne travailler, mais les saignements ne s'arrêtent pas... puis le cauchemar... tout au long de cette semaine, tu es resté avec moi. Le bébé t'importait peu, tout ce que tu voulais, c'est que ton poussin aille bien et sorte avec toi de l'hôpital. Je voyais la peur et la tristesse dans tes yeux, mais par dessus tout, je voyais l'impuissance qui te rendait fou. Tu me faisais rire et me laissait tout choisir. Tout était selon ma volonté... tu voulais que je prenne toutes les décisions pour ne jamais rien regretté. Tu ne voulais pas voir le bébé et au début moi non plus, mais lorsque je l'ai demandé... tu es resté avec moi. Tu ne voulais pas que je vive cela toute seule. Puis il est arrivé, avec son petit bracelet «Loïk Lavoie». C'est ton nom mon amour, c'est ton fils et c'est à ce moment que tu l'as réalisé... c'est notre bébé.

Nous sommes sortis de l'hôpital et pour les mois qui ont suivi, tu as essayé de m'offrir le plus de soutien que tu pouvais. Tu essayais d'être là et moi j'essayais de t'épargner... la maison n'est toujours pas finie...

Puis en novembre... un nouveau test positif... j'ai peur... tellement peur! Et toi, tu sembles content... tu veux que tout le monde le sache et je vois dans tes yeux que tu espères avec la venue de ce nouveau bébé que notre bonheur revienne... que la peine s'estompe un peu...

Et puis dimanche tout est revenu... petite boule d'espoir doit nous quitter...

À nouveau revient au vif la peur et le mal. Et tu me dis en larme: «je suis fatigué et tellement tanné de te voir comme cela»
Tu aurais tellement voulu autrement... que tout se passe bien cette fois... et moi...

Je n'aurais jamais cru que te faire un enfant aurait été si difficile... je en peux m'empêcher de penser que si tu ne faisais pas ta vie avec moi, tu l'aurais ton beau bébé... Je sais que tu es triste même si tu ne le dis pas. Je sais que tu restes fort pour ne pas me voir tomber encore plus bas. Je sais que tu fais tout pour me faire rire et me montrer qu'un jour... nous l'aurons notre petit bonheur à nous. Comme tu dis, on fait le bien autour de soi, on travaille fort et on donne tout ce qu'on a... on le mérite notre bonheur. Je sais que lorsque tu me regardes, tu vois la tristesse qui m'habite... je voudrais tant te la cacher...

J'aurais tant voulu que ton petit garçon soit en vie et soit ta plus grande fièreté... j'aurais tant voulu t'éviter tout cela. Tu veux une pause bébé pour l'instant et seule la vie sait pour combien de temps... mais je sais qu'au fond tu ne veux plus me voir souffrir et souffrir du même fait. Tu ne veux plus devoir me caresser la tête alors que je suis couchée pour ces maudites échographies qui nous annoncent de mauvaise nouvelle. Tu ne veux plus me donner un doux baiser dans les cheveux alors que des larmes coulent sur mes joues. Tu ne veux plus me dire «je t'aime» la voix brisée pour me rassurer et essayer de me dire que malgré tout ce qui nous arrive... tu m'aimes toujours. Tu ne veux plus avoir à me prendre dans tes bras pour faire sortir cette boule de peine, de rage et de colère qui m'habite.

Je voudrais tellement te voir tenir ton petit garçon fièrement dans les bras, te montrer à tout le monde sans jamais savoir la douleur qui aurait pu t'envahir si jamais à 28 semaines de grossesse il lui était arrivé quelque chose...

Je n'ai pas tué nos enfants mon amour, mais mon coeur l'a fait. Je ne t'ai pas enlever nos enfants mon amour, mais mon corps l'a fait... Des fois, j'ai l'impression que tu as pigé le mauvais numéro... que tu es tombé amoureux de la mauvaise personne... J'ai l'impression de t'avoir fait vivre dans l'illusion qu'un jour je te donnerai tes enfants... t'avoir faire miroité un avenir que je ne pourrai pas te donner... pas aussi facilement.

Même si toutes celles qui liront ce message vont me dire que je ne devrais pas dire cela... pardonne-moi mon coeur. Excuse-moi de t'avoir fait rencontrer ton fils alors qu'il était froid et beaucoup trop petit. Excuse-moi de te faire vivre une peine si lourde qu'on ne peut la supporter. Pardonne-moi de créer ton malheur alors que tout ce qui m'importe c'est ton bonheur. Excuse-moi du corps qui m'a été donné avec un défaut impardonnable pour t'offrir une nouvelle vie... une petite famille. Pardonne-moi de t'avoir rendu amoureux d'une femme qui te cause tant de peine. Excuse-moi de tout... des 5 derniers mois d'enfer que je t'ai fais vivre... Pardonne-moi d'avoir tué ton fils...

Je t'aime mon loup... je t'aime comme il est difficilement possible d'aimer. Tout ce que je souhaite... c'est qu'on finisse cette foutu maison... que nous vivions quelques instants de bonheur à deux
à l'intérieur de ces murs qui ont déjà connus leur lot de drame... puis qu'un jour, nous puissions passer cette porte... un banc de bébé à la maison... avec ton enfant en santé à l'intérieur. Qu'un jour, nous soyons réveillé par des pleurs de bébé... qu'un jour nous puissions raconter l'histoire de notre premier garçon, de notre ange Loïk, assis autour d'une table avec notre... nos... enfant(s) qui seront alors bien assez vieux pour comprendre tout ce que nous avons vécu. Je souhaite ne plus jamais revoir ce regard qui me brise le coeur alors que nous apprenons que notre rêve ne se réalisera pas...

Et par dessus tout, je souhaite qu'un jour, nous soyons surtout notre balcon, dans notre chaise berçante, avec nos cheveux blancs et qu'encore une fois, tu trouves les mots pour me faire rire... Ce jour, nous parlerons de nos enfants qui sont maintenant rendu grands et qui sont protégés par leur grand frère... Loïk avec un «k», selon le désir de papa.

Tu es ma force et ma raison de vivre... sans toi mon amour, je ne serais plus là!

poussin

petite maman, j'ai eu beaucoup d'émotions en lisant ta déclaration,moi je crois au contraire que ton homme à de la chance de t'avoir rencontré, et que parfois le chemin est long, mais qu'au bout il y à le bonheur, il faut y croire, je t'assure.

plein de bonnes chose pour cette année qui vient.

judith.

J'ai les larmes aux yeux et la boule dans la gorge en te lisant. Ta lettre à ton amoureux est très touchante. Je crois que vous êtes chanceux de vous avoir l'un l'autre. Vous allez grandir tous les deux dans ces épreuves que la vie a apportées et vous en ressortirai plus fort... un jour, ensemble. En te lisant, il me vient cette chanson de Jean-Pierre Ferland "Une chance qu'on s'a". C'est ce qu'on se dit souvent mon amoureux et moi.

Je pense à toi et t'envoie de douces pensées

Ouf! Que d'émotions! Ta peine est tellement palpable, tellement réelle. Je ne peux que t'offrir mes pensées de réconfort et te dire que je comprends. Et moi aussi, je trouve qu'il est chanceux ton homme et qu'il savait ce qu'il faisait, au tout début, en te choisissant!

Ouff... ma belle, ta lettre est si pleine d'amour... Je suis d'accord avec Véro, tu devrais la faire lire à ton homme, peut-être que ça l'aiderait à mieux te comprendre dans ta peine... et vous pourriez ainsi vous parler en sachant ce qui se passe.

Prends soin de toi et de ton amoureux aussi... Il n'y a qu'une autre personne pour comprendre la douleur de ne pas avoir Loik avec vous et c'est ton chum. Parle-lui...

aaaaaaaaaayoyeeeeeeeee!j,en avais les larmes aux yeux en lisant ton messages, il est si beau! je crois moi aussi qu'au contraire tu devrais lui en montrer, au moins un petit bout, de ton mot car il est si bien écrit et si bien penser!et je vous souhaite bonne chance dans votre nouvelle vie, qui parfois va etre si dure, mais qu'en ont reste fort en couple, nous pouvons tout surmonter!

stéphanie, maman de jade qui fait dodo, de poussiere dange, de jewel, mon ange du ciel et bedon espoir de 17 semaine de grossesse!

Montre-lui. Il comprendra alors toute cette peine que tu as dans les yeux. Je crois que ça ne pourra que vous faire du bien de discuter ensemble...

Toute ma tendresse,

K.xxx

WOW! Geneviève que c'est beau ce que tu as écrit. Moi aussi, ça m'arrive de penser comme toi, de porter notre drame sur mes épaules. Je me dis que si mon chum avait rencontré quelqu'un d'autre, elle ne serait pas porteuse de ce cr... de gêne, qui a donné la maladie à ma fille. Mais bon j'essaie de me dire que c'est le destin, même si je n'y crois plus vraiment.

Tu sais pour avoir discuté avec toi l'autre soir, je trouve que tu es une personne très gentille. Ce que la vie nous impose ne fait pas de nous des mauvaises conjointes, des mauvaises mères. En tout cas, ça fait de nous des femmes plus humaines, plus attentives, et aussi plus déterminées (dans les jours ou ça va bien).

Bon courage, et je te souhaite sincèrement un beau bébé espoir, quand le temps sera venu.

Bonjour Genevieve, ta lettre ma énormément touchée, il y a longtemps que je n'avais pas lu ce genre d'écrit, je prends 2 minutes pour te lancer sur une petite note d'espoir.

Tu vois j'ai vécu sensiblement la même chose avec mon amour, depuis le début son rêve d'avoir des enfants a été plus fort que le miens, depuis le début de notre relation je l'ai vu envier nos amis qui vivaient cet immense bonheur.

J'ai mis 6 ans avant de pouvoir lui donner un test positif et 9 semaines plus tard j'ai fais une fausse couche, ensuite 6 mois plus tard je suis retombée enceinte mais notre petit amour de Jean Nicolas à du nous quitter à 11 jours de vie. Je me sentais tellement méchante de le priver, tellement méchante d’échouer à chaque tentative. La culpabilité est l’une des premières étapes du deuil… je le savais mais je ne pouvais m’empêcher de ressentir cette émotion.

J'avais à ce moment la l'impression de le trahir de lui refuser la seule chose qu'il voulait vraiment... à force d'en parler avec lui (comme les autres filles, je t'encourage à montrer ta magnifique lettre à ton amour) je me suis rendue compte que pour lui avoir un enfant était un cadeau suprême mais que vivre avec moi comblait déjà toutes ses attentes et que si malheureusement un enfant ne venait pas et bien il finirait quand même sa vie à mes cotés.

Aujourd'hui après 9 ans d'attente mon amour à l'immense privilège de rentrer à la maison et de retrouver les 2 femmes de sa vie après le travail. Un an et demi après le départ de notre fils, Marilou a maintenant près de 2 mois et elle fait toute notre fierté.

Le chemin vers le bonheur est pour certain long et cruel mais parfois la récompense au bout du chemin est tellement grande qu'il vaut la peine d'être emprunté.

Laisse toi du temps (je sais que ce n'est probablement pas ce que tu veux entendre), laisse à ton corps le temps de refaire ses forces et toi aussi tu pourras l'atteindre ton beau rêve. Je te le souhaite de tout mon cœur.

xx
Karine

Je pense que tu devrais lui faire lire ce que tu as écrit. Je crois que c'est très important pour que vous puissiez mieux vous comprendre et il pourra à son tour te dire ce qu'il ressent et je ne crois pas qu'il t'en veuille...

Je pense à toi !

Merci les filles pour votre réponse... je ne m'attendais pas à en avoir tant...

Je comprends votre point de vue de lui faire lire la lettre, qu'il s'agit peut-être d'une lettre remplie d'amour, mais pour l'instant cette lettre me semble remplie de tristesse. Vous devez savoir qu'au jour le jour, je vis comme si de rien n'était... encore une fois! comme si je n'avais pas appris ma leçon. J'ai peur que lui faire lire tout cela lui donne mon vrai côté de moi, la grandeur de ma peine et de ma rage contre la vie. Mon vrai côté, il n'existe qu'ici, avec vous. Peut-être un jour je serai capable de lui faire lire, mais pour l'instant, ça me semble beaucoup trop. Trop déchirant je crois.

Je vais laisser un peu le temps passé je crois et lui laissé la chance à lui aussi de se relever de toutes ses épreuves. Mon conjoint ne parle pas beaucoup, sauf au moment où arrivent les événements. Je dois toujours lui sortir les vers du nez pour savoir comment il va, et présentement, je manque de force et de courage.

Merci pour votre écoute, je vous adore!

Geneviève

Quelle belle lettre d'amour!
Je frissonnais en la lisant... les yeux un peu humides...

Donne-la lui, sa lettre.
Un si bel hommage à son amour envers toi
Les hommes souvent, ça ne parlent pas beaucoup - sauf dans les moments les "plus pires"
Les hommes souvent ont des yeux et des mains
Mains qu'ils mettent au service
Au service de l'amour qu'ils ont pour leur femme, leur(s) enfant(s), leurs proches

Tes mots sont sublimes
N'en prive pas ton homme
sous prétexte de cacher qui tu es - il le sait
N'en prive pas ton homme
sous prétexte de ne pas aviver sa peine
Peiné, il l'est. Il l'exprime différemment, c'est tout.

Quelle belle lettre...

Je t'envoi un gros calin Geneviève...

Je suis de tout coeur avec toi, je sais à quel point c'est difficile et combien notre couple peut être ébranlé dans toutes ces épreuves...soyez forts le plus possible, mais surtout restez en contact, ne vous perdez pas trop longtemps de vue. Je crois que c'est la grande difficulté dans tout ça, se laisser de l'air pour vivre notre deuil à notre façon, mais en même temps ne pas trop s'éloigner pour ne pas se perdre...ce n'est pas évident.

Je comprends que tu ne veuilles pas lui montrer à quel point tu souffres, mais je crois aussi que c'est une lettre pleine d'amour et d'espoir, malgré la grande tristesse qu'elle évoque, prend le temps d'y penser... mais je suis certaine que cela vous aiderait de vous dire vraiment ce que vous ressentez, en restant vraiment contectés l'un avec l'autre vous passerez plus facilement ces moments difficiles... mais je sais, c'est dur.

Bon courage ma belle, j'ai bien hâte de te revoir.
Véronique

Je suis vraiment de l'avis des filles, tu ne veux pas lui montrer ta lettre pour lui éviter qu'il ressente ta douleur et ta tristesse mais tout cette amour qui parfois est difficile à véhiculer après le départ de nos amours peut parfois être comme tu viens de si bien le faire être écrite.

Ta lettre est si belle et profonde, je lui montrerais ainsi tu serais soulager et lui comprendrait surement plus ta douleur. Imprime cette lettre et garde là en souvenir dans la boîte de ton petit garcon.

Un jour, quand vous serez vieux et grisonnant assis sur votre balcon vous regarderez les années passées avec beaucoup de fierté de voir le chemin que vous aurez parcouru ensemble.

Bisou à ton petit ange ainsi qu'à toi. xxx

Je viens de la relire... peut-être que finalement, il s'agit d'un message d'amour... je crois que je vais lui laisser la lire, pour qu'il sache simplement à quel point il est un homme merveilleux...

Bisou mesdames et merci d'être là!

C'est fait... la lecture et la discussion a eu lieu...
Il serait un peu long de vous faire le résumé de tout ce que cette lettre a engendré pour nous, mais cette discussion m'a fait énormément de bien. Nous avons parlé de mon sentiment de culpabilité qu'il ne veut simplement pas que je vive... de la peur de me voir partir qu'il a eu... des sentiments qu'il a envers la mort de Loïk et envers Loïk... nous avons tant parlé. Comme il est difficile de se rejoindre dans cette étape que la vie nous a emmené. Il a sa vision face à la mort de Loïk, mais n'en garde pas que de mauvais souvenir et il reste tant confiant qu'un jour, si nous le désirons jusqu'au bout, nous aurons un enfant... biologiquement ou non. J'ai un homme merveilleux à mes côtés. Merci les filles de m'avoir tant encouragé à lui faire lire! Je vous adore!
Genny

Je suis contente de lire ça ce matin, Bravo Geneviève j'admire ton courage !

Véronique

Je seconde Poulerose. La communication est ce qui ne doit jamais se couper entre deux personnes qui vivent le même drame.

Vous n'en ressortirez que plus forts. Et ça va vous permettre de mieux vous comprendre.

Bravo d'avoir posé le geste!

Je suis contente pour toi Geneviève que ça se soit bien passé et que ça t'aille fait du bien!

Je suis contente pour vous deux.

Geneviève

Wow, bravo pour ton courage!!! J'aurais aimé voir sa réaction!

Julie, maman de Rosalie et des anges Raphaël et Gabriel

Mon dieu ce que c'est beau.
Tu me fais penser à moi dans tes écris.
Je penses aussi que mon conjoint n'a pas tiré le gros lot en me choisissant.
Garde cette beauté que tu as, tu es tellement attachante.
Laetitia

Bonjour Laetitia
j'aurais aimé lire ton témoignage mais je ne le trouve pas.
est-il sur ce site ?
gwen

Gwen a écrit:

Bonjour Laetitia
j'aurais aimé lire ton témoignage mais je ne le trouve pas.
est-il sur ce site ?
gwen

Je n'ai pas encore eu le courage de me replonger dans ce cauchemar.
Depuis la naissance de mon fils le 4 juillet 2007, j'essaie tant bien que mal de me battre et de revivre pour lui.
Mais mon histoire n'est pas très joyeuse tu sais.
presque 4 ans d'essais, 3 IAC, 1 oeuf clair, une GEU qui a faillit me couter la vie et un bébé miracle Mathéo que la vie m'a reprit.
Comme je dis souvent il est arrivé comme une fleur et reparti comme un ange de notre vie.
Mais promis un jour je me lancerais et je l'écrirais ici.
Laetitia