L'histoire de Méline

Lorsque ma petite Méline nous a quitté, je vous ai lus et à ce moment là, j'ai trouvé important de lire des histoires similaires. Ce n'était pas réconfortant, non, mais je n'étais malheureusement pas seule. Non, le sort ne s'acharne pas que sur nous. D'autres mamans ont vécu ça et continuent de vivre, alors moi aussi, il faut que je sorte la tête de l'eau.

Nous avons une adorable petite fille qui a 3 ans. Et déjà en 2008, nous avons cru perdre notre enfant. Elle a eu une hémorragie cérébrale à la naissance. C'est rare. Nous avons alors connu l'angoisse, la réa...Elle a été opérée du cerveau à 15 jours, ce qui n'était pas sans risque... et personne ne pouvait nous dire s'il y aurait des séquelles... aujourd'hui elle va très bien.

Nous décidons de faire un 2ème enfant. Mais ce n'est qu'au bout de 14 mois que je tombe enceinte... La joie après cette attente! Notre grande aura un petit frère ou une petite soeur, enfin!
Mis à part une petite frayeur à 5 semaines, la grossesse se passe très bien.
Les échos ne mentionnent pas de problèmes. Ce sera une petite fille.... chouette!
Mon mari est un peu inquiet. Il ne veut pas revivre ce que nous avons vécu pour l'ainée. Je le rassure. Statistiquement parlant, nous avons eu notre dose, il ne peut plus rien nous arriver de mal...

Tout comme pour ma première grossesse, je ne bois pas une goutte d'alcool, ne tolère pas le tabagisme passif, fais attention à mon alimentation, aux polluants... bref, quand on me fait remarquer que j'en fais trop, je réponds qu'en cas de problème, je ne pourrai pas regretter de ne pas avoir fait attention. Si j'avais su!

Après l'écho morpho, mon gynéco part en retraite. Le successeur ne nous convient pas. Nous hésitons à en changer mais il ne reste plus que 2 RDV, alors on ne va pas se compliquer la vie...et pour aller où? Il nous fait passer la 3ème écho, s'attarde à notre goût sur le coeur, mais RAS, bébé est en pleine forme.

L'accouchement est prévu pour le 25 juin. Les médecins ne veulent pas que je fasse de rab. J'ai en effet un diabète gestationnel qui a été pris en charge tardivement (mon super nouveau gynéo avait reçu mes résultats mais n'avait pas jugé nécessaire de me faire suivre... bref). Je n'ai pas envie d'être déclenchée.

Jeudi 23 juin :00h12. Première contraction. Suivies de plusieurs toutes les 4 minutes. C'est la course, nous partons pour la maternité. Je trépigne de joie... elle va arriver!!!
L'accouchement se passe merveilleusement bien.
05h04. Méline est née. Elle est toute potelée.
Je la pose sur mon ventre. Elle pleure faiblement. Il faut la stimuler, sinon elle arrête de pleurer.
Je soulève son bras, il retombe lâchement.
Je remarque qu'elle n'a pas ouvert les yeux. Sur le moment, je ne m'affole pas, je ne comprends pas.
La Sage-femme me dit qu'elle a du mal à s'acclimater à la vie. Elle veut lui dégager les voies respiratoires.

Et là, tout s'enchaine. Elle part avec mon bébé dans les bras voir le pédiatre.
Je reste dans la salle d'accouchement. je ne veux pas essayer de comprendre.
Nous n'avons pas beaucoup de nouvelles. ils cherchent... mon mari sort dans le couloir et passe devant la pièce où elle est. les médecins ferment la porte. Ce n'est pas bon signe.
Deux heures plus tard, le verdict tombe. Elle a une transposition des gros vaisseaux. La plupart des nouveaux-nés laissent une petite valve du cœur ouverte, ce qui leur permet d’oxygéner les organes vitaux et de survivre quelque jours. Elle l'a refermé dès la naissance. Les médecins tentent 3 fois la manœuvre de Rashkind. c'est une échec à chaque fois. Son taux de saturation oscille entre 50 et 60%. c'est peu. C'est un cauchemar! J'ai l'impression de faire un bond 3 ans plus tôt.

10h40. l'hélicoptère s'envole avec ma petite puce. Je lui ai dit qu'elle était forte, qu'elle allait m'attendre, que je viendrai lui faire un bisou le soir même. Je veux qu'elle arrive sur Paris le plus vite possible; La cardio-pédiatre craint qu'elle ne survive pas au transport.
Je suis transférée en suites de couches. que c'est long, nous n'avons pas de nouvelles. L'équipe médicale ne parvient pas à joindre Paris.

Nous apprenons enfin que les médecins se sont occupés d'elle dès son arrivée. le Rashkind a fonctionné. Mais elle a fait un arrêt cardiaque dans l'hélicoptère en arrivant. ils ont mis 1/2heure à la réanimer. Cela aurait provoqué des dommages sur les organes vitaux.

15h. J'ai mon autorisation de sortie. Nous partons aussitôt pour Paris. L'équipe de Caen est fantastique, ils se sont même chargés de nous réserver une chambre dans une résidence universitaire près de l’hôpital.
Nous allons la voir en réa. Elle est toute branchée. Nous ne nous affolons même pas lorsque les machines sonnent... nous connaissons...
Nous rentrons dormir. J'essaie de tirer mon lait, mais sans convictions. Je sens au plus profond de moi que c'est inutile, mais je m'interdis de le penser ouvertement. Je finis par tomber de fatigue.

6h. nous voulons des nouvelles. Elle a passé la nuit, mais ces reins et son foie ne fonctionnent pas.
Nous passons la journée du vendredi auprès d'elle. Elle a 11 ou 12 perfusions. Elle n'urine pas et gonfle à vue d’œil. Ça me fait mal. je sais qu'elle ne sent rien, qu'elle est plongée en coma artificiel, mais je ne supporte pas.
Nous parlons beaucoup avec les infirmières. Nous avons enfin conscience qu'elle est condamnée. Je ne veux pas que ça dure trop longtemps.

Dans l'après-midi, on nous propose le baptême... nous ne sommes pas croyants, notre grande n'est pas baptisée.. mais à ce moment là, cela devient une évidence. oui. Pour ma belle-mère surtout.
Une amie est présente.Ce baptême n'était pas celui de l'espoir, mais de la fin. C'est un moment difficile.

Le service de réa nous autorise à passer la nuit auprès d'elle. les médecins ont même autorisé 2 visites très tardives.
Méline gonfle toujours. Je demande à l'infirmière de faire quelque chose. Je ne supporte plus de la voir comme ça. Elle est toute bleue et j'ai l'impression qu'elle va éclater. Ils ne peuvent rien faire en pleine nuit, il faut attendre le lendemain.
Nous passons toute la nuit assis auprès d'elle. Je ne veux pas la lâcher. Elle a besoin de moi. Je lui masse régulièrement le corps. C'est tout ce que je peux faire pour elle.

Le lendemain, midi. Mes beaux-parents sont là.
La médecin me propose de la prendre dans les bras. J'accepte aussitôt. Ils me l'installent malgré tous les fils. Je m'aperçois alors que les perfs d'adrénaline manquent. Son petit coeur se débrouille tout seul. Elle va partir, ça ne devrait pas être long vu son état.
J'insiste auprès de mon mari pour qu'il la prenne dans ses bras. Je ne voulais pas qu'il regrette de ne pas l'avoir fait. Il me la rend. Je lui parle. Sa saturation baisse, son rythme cardiaque aussi. Je ne peux pas m'arrêter de lui parler. Je me dois de l'accompagner comme il se doit.

13h10. c'est fini. Elle ne souffre plus. Je suis presque soulagée. Je ne supportais tellement plus de la voir gonfler.
Je la garde un peu dans mes bras, puis nous sortons. Ils vont l'habiller. Nous leur donnons le pyjama qu'on lui avait acheté pour la naissance. et un ensemble gilet-bonnet-chaussons.
Ils viennent nous chercher. Elle est toute apprêtée. Mais je remarque sous le gilet qu'ils n'ont pas réussi à boutonner le pyjama en 1 mois...

Nous restons un moment auprès d'elle. Ce sera la dernière fois que nous la voyons. Nous devons rentrer sur Caen, expliquer à notre grande que je n'ai plus de bébé dans mon ventre; que Méline est née, mais que son petit coeur était trop faible, et qu'elle est morte... qu'elle ne la verra jamais. C'est affreux.
Elle a compris. Elle me parle tous les jours de sa petite sœur. C'est dur, mais j'en parle avec elle, je ne veux pas qu'il y ait de tabous. Méline a existé, elle fait partie de la famille.

Voilà, j'ai écrit notre histoire. C'est détaillé, je ne suis pas parvenue à résumer. C'est ce que j'avais envie de dire. Pour moi, et pour que les malheureuses mamans qui me liront sachent qu'elles ne sont pas seules.

C'est avec une grande tristesse que je t'accueillie ici.



Ton histoire est similaire à la mienne sur qq points...Mon bébé a été réanimé au bout de 40 mn...les organes vitaux ont été endommagé, (son cerveau n'avait plus d'activités)...

J'ai fait baptisé mon petit garçon par l'aumonière si gentille de Robert Debré dans mon cas...alors même que je n'ai jamais fait baptisé mes trois filles.

Mon bébé est mort dans mes bras...deux heures après l'arrêt total de sa noradrénaline, un petit ange de l'après-midi aussi...il était 13h25, il avait 26 jours et 5 jours de réa derrière lui avec moi.



Que c'est dur, injuste, cruel!

le monde s'arrête avec le coeur de nos bébés...

Malheureusement et heureusement, il faut nous battre pour leurs frères et soeurs, ils ont besoin de nous, nous avons besoin d'eux...c'est une réelle bouée de sauvetage.



7 mois plus tard, je continue à penser à lui chaque instant, je suis malheureuse à l'infini, il me manque terriblement...



Tu restes la maman de ta petite Méline, qui porte un si doux prénom, pseudo de la maman de Lucile, une petite fille bien jolie qui est auprès de nos bébés. Ta fille vit dans tes mots, tes pensées, ton coeur...



viens en parler dès que tu en éprouve l'envie, nous sommes là, nous comprenons tellement cette immense peine indéscriptible tellement elle fait mal...



te fais-tu aider?



Tendres pensées à ta petite Méline et tendre calin à mon amour de bébé

quel tristesse tu m'as fais pleurer,ca m'a rappeler les moments intense vécu avec Xavier mon 4 ieme fils quand il a fait un arret cardiaque mais lui va bien aujourd'hui c'est mon petit Adam le 7 ieme qui n'a pas vécu.

Bonsoir cerise,

Je suis allée lire ton histoire. Elle est terrible. Tu as eu ton petit garçon chez toi, tu as plus de souvenirs que moi, ce doit être encore plus difficile d'accepter ce qui c'est passé.
Moi aussi, je me retrouve dans ce que tu dis.
Je n'ai pas non plus pleuré pendant la cérémonie, j'étais comme anéantie.
Je me force à faire plein de choses pour ma grande, et ce dès le départ. Mais j'arrive à un stade où je ne peux plus voir un nourrisson. c'est trop dur. Dès que je sors, j'ai l'impression d'en voir partout, même là où il n'y en a pas. Et ce sentiment empire. Je ne vais plus faire les courses, les magasins sont des attroupements de nouveaux-nés. Mon mari comprend ma douleur et se charge d'y aller. Je me demande combien de temps cela va durer...
Mon mari et moi voyons une psychologue à la néonat du CHU. Nous l'avons vu 2 fois. Elle répond à beaucoup d'interrogations et celle-ci sera la suivante.

Je ne me laisse pas abattre, des proches m'ont qualifiée de forte, mais depuis 2 jours, j'ai l'impression de dégringoler. Il va falloir que je me reprenne. J'imagine qu'on ne peut pas être forte tous les jours..

C'est avec une grande tristesse que je te souhaite la bienvenue...
Ta petite Méline est très jolie!!
N'hésite pas à venir te confier ici tu trouveras toujours quelqu'un pour te lire et te répondre...

Marie, mamange de Mathilde xxx

Brebis...Désolée de tout ce malheur qui frappe ta famille.
Comme tu dis, quand ça nous est déjà arrivé une fois, on pense naïvement être à l'abris, mais non pas de logique.

Qu'elle est dur cette séparation en salle de travail. Qu'il est inhumain ce transport de ta chair vers au autre hôpital, cette attente de nouvelle, ce besoin viscéral de rejoindre ton bébé.

Et cette arrivée en Néonat, cette attente interminable, ponctuée par le bruit de ces machines qui bippent à tout va.

Et le verdict, le monde s'effondre, ton coeur explose, tu dois te résoudre à perdre ce que tu ne veux pas perdre.

L'accompagnement jusqu'au bout, le soulagement du départ et le retour chez soit, à jamais marquée, plus jamais pareille.

Et cette paire de petits yeux qui ne comprend pas et qui se révolte contre cette injustice.

Ton chemin fut le mien il ya un peu plus de 7 mois.

Un chemin long, douloureux, parsemé de chutes et de rechutes.

Et ici, l'écoute, le rappel de ton enfant, la comprehension, bref une aide précieuse, des mamans en or.

C'est ces mamans qui m'ont aidée, c'est mon homme qui m'a aidé, c'est mon fils qui m'a aidé et aussi l'espoir qu'on allait remettre ça.

C'est aussi le souvenir de ma fille qui s'est battue pour venir au monde et survivre quelques jours qui m'a aidé.

Et grâce à tout ça, je ne survis plus je vis.


Courage à toi, à ton mari et ta petite fille et une belle pensée à Méline.

Brebis,



Tu sais, ce n'est pas plus dur ou moins dur...que d'avoir eu mon bébé chez moi...les deux cas sont tout aussi dur, la douleur est énorme. point. nous sommes des mamans dans la peine, le manque de nos bébés, devant l'injustice te la cruauté de la vie, ces petit êtres si cher à nos yeux, si désiré, tant aimé que l'on nous arrache...

C'est ni plus ni moins dur, c'est différent.

je m'estime "chanceuse" dans mon malheure, contrairement à ce que tu imagines...car j'ai eu la chance que n'ont pas eu certaines sur ce forum d'avoir eu mon bébé chaud contre moi, d'avoir entendu ses pleurs, le timbre si beau de sa petite voix de bébé...

J'ai l'immense chance d'avoir pû m'en occuper, l'allaiter, le baigner, l'admirer, le cajoler, passer mes jours et mes nuits avec lui durant 21 jours en bonne santé. Tout ceci est tellement riche même si c'était bien trop peu, que jamais cela n'aurait dû s'arrêter, cela me donne une force, je pense...vraiment et des souvenirs à quoi se raccrocher.



Oui, c'est complétement normal...moi même après 7 mois 1/2, je ne peux pas voir un nouveau-né, pas même un bébé plus âgé car je le fais grandir dans ma tête...je change de trottoir, je regarde en l'air, à droite, à gauche, je ne fréquent presque plus le petit parc près de la maison où nous allions quotidiennenement, trop de bébés...je ne peux pas, cela me donne des palpitations...

La vie n'est pas simple...à l'inverse de toi, je suis obligée de faire les courses moi-même car je vis seule avec mes enfants...je change de rayons, j'attends que la personne passe, je ne vais jamais aux caisses où il y'a une jeune maman ou une femme enceinte quitte à changer au dernier moment...

je vis en ville, des bébés il y'en a partout, à tous les coins de rues...c'est très difficile d'autant que l'école va reprendre et que, sur le trajet, il y'en a forcément...

dans les grands parcs, dans les grandes étendues ou à la plage en vacances en juillet, je gére mieux, je peux plus facilement aller à l'opposé...



ma psy qui me suit depuis avant même sa mort, c'est la psy de la réa où il a été pris en charge...me dit qu'il faut que je m'écoute, m'encourage à continuer à ne plus aller au parc après l'école et ne pas culpabiliser pour mes filles, elle dit qu'il faut se preserver, c'est pour le moment insoutenable, il faut que je prenne le temps et c'est plus que normal.

c'est complétement fréquent de ne pas pouvoir voir les bébés...nous avons chaque instant nos bébés en tête, cela nous renvoie à cette injustice, pourquoi pas nous? Pourquoi le notre est au cimetière et pas dans nos bras? Pourquoi cette catastrophe nous est tombé sur la tête? Nous aimerions tellement l'avoir, notre enfant, près de nous.



l'infirmière de la chambre mortuaire à qui j'ai rdv visite tout à l'heure m'a parlé de ce sentiment que la majorité des mamans ont ensuite, celui dont tu parles...être plus que mal à l'aise à la vue de bébés...c'est complètement sain et normal.



Chaque cas est différent, quand cela passera? je n'en sais rien et ta psy ne le sera pas mieux...Pour mon cas, 7 mois 1/2 après, c'est toujours invivable, d'ailleurs, je ne pourrai pas reprendre mon activité d'assistante maternelle, j'en suis tout bonnement incapable.



Comment se porte ta grande? Parle-t-elle spontanément de sa petite soeur? l'a-t-elle vu?

Merci à toutes pour vos messages

La vue d'un bébé est effectivement ce qui me fait le plus mal.Encore cette apres-midi à la plage, j'ai repéré un cosy à plusieurs mètres de nous, et malgré moi, mon regard le cherchais... cela fait mal, mais il fallait que je sache s'il était toujours là, ou pas...
Je pense que seul un troisième enfant me permettra à nouveau de pouvoir regarder ces bébés. je ne sais pas si certaines d'entre vous sont passées par là et si c'est la solution. J'en ai l'impression, au fond de moi...
Ma fille me parle de Méline tous les jours. Elle ne l'a pas connue, mais m'a demandé hier à voir sa photo. Elle me dit qu'elle n'est pas triste. A sa manière elle doit l'être, même si elle ne se rend pas compte. Nous pleurons quelqu'un avec qui nous n'aurons pas de futur. Pour elle, le futur est un notion abstraite, c'est l'heure qui suit, éventuellement le lendemain, pas beaucoup plus. Elle nous accompagne au cimetière. Elle a décrété d'elle même que c'est là qu'habite Méline, que c'est sa maison. Nous la laissons s'exprimer. Elle se réjouit d'arroser les petites plantes et d'enlever les fleurs fanées. Son comportement n'a pas changé. Elle est toujours aussi gaie. C'est très important pour nous de la voir si rayonnante.
Cerise, je comprends ta réticence à travailler de nouveau avec des enfants. Je te tire mon chapeau, car gérer tout cela toute seule demande une force incroyable. j'espère que tu es épaulée par ta famille ou des amis proches...
A la maman de Zoé, je voudrai dire que je suis aussi "contente" que Méline ne soit pas décédée dans l'hélicoptère lors de son arrêt cardiaque. j'ai pu la voir, l'accompagner et même sur le moment je me rendais compte que c’était important. J'ai pu profiter un peu d'elle.
Merci à toutes de me donner du courage

brebis je suis desolé de tacceuillir sur ce forum...
tu as raison de detaillé lhistoire de Méline, cest son histoire et je pense que tous est important pour toi, on a pas envie doublier un instant.
je nai pas vecu la meme type dhistoire que la tienne, mais je comprends la perte dun enfant, et je crois que malgré les différences ici nous nous comprenons toute, et nous nous soutenons.
moi le forum ma permis de me reconstruire apres cela, jespere quil taideras aussi.
douce pensee a Méline, si doux prénom

Je suis désolée de t'accueillir parmis nous,mon histoire ressemble a la tienne sur certains points, mais mais bébé est né prématuré.On n'a pas le temps de réaliser ce qui nous arrive,tout va si vite,on suit de notre mieux,on voudrait faire plus et pourtant on ne peut empécher qu'ils nous quitte.Moi aussi j'ai vu l'état de santé d'Elowan décliner si vite sans rien pouvoir faire,mais contrairement a toi je me refusais de le voir vraiment.

Mais je me considère comme "chanceuse" d'avoir pu vivre ces quelques jours qui m'ont été donné avec lui.

Je t'envoie pleins de courage et tu verras ici il y aura toujours quelqu'un pour t'encouter quand tu en a besoin,tu pourra parler librement de ton ange.Moi ça me fait beaucoup de bien et ça m'aide pour avancer.

Une pensée a ta petite Méline

Quelle horreur, en allant au cimetière voir ma petite Méline, je me suis rendue compte que le petit lapin en pierre avait disparu! Je suis dégoutée, révoltée! Comment des gens peuvent-ils avoir l'idée de voler quelque chose sur une tombe (qui n'a même pas encore de pierre tombale) et de surcroît sur la tombe d'un bébé!!
Ça fait mal de voir que le peu de choses qui nous relie à elle puisse être pillé!
Je suis navrée de constater qu'il y a trop de "personnes" qui ont un cœur de pierre...

j'imagine ce que tu dois ressentir, c'est une honte!, je n'imagine même pas dans quel état je serrais! il y a vraiment des gens sans coeur! je suis vraiment désolé pour toi!

Courage, douce pensée à ta belle petite poupée Meline

Merci Brebis pour ces compliments, ma famille habite loin, je parle peu de mes sentiments à ma famille, cela a toujours été. je les sais très peinée de la perte de mon bébé mais aussi de mon malheur biensûr.

Ils ne savent pas tj quoi dire je pense...comme beaucoup de gens.

En revanche, j'ai qq amis à qui je peux me confier et je suis suivie par la psy de la réa.

Je suis parfois si découragée, vivre toute sa vie avec cette si grande blessure me parraît tellement dur...j'aimerais que durant qq jours, semaines, mois, on m'elève cette souffrance, retrouver ma "naïveté" d'autrefois.



Brebis, comme je te comprends, ce petit lapin de pierre disparu, c'est une honte...as-tu regardé sur les tombes environnantes? Un enfant qui l'aurait juste déplacé"?

Symboliquement, c'est tellement dur de constater que qq choses de leurs tombes a disparu, on mets tellement de coeur à leur créer "leurs petits nids"...nous sommes tellement navrées qu'ils ne soient plus au creu de nos bras, c'est déjà tellement dur de les savoir au cimetière que nous n'avons vraiment pas besoin de cette "violence", je vivrai le vol de qq chose de la tombe de mon fils comme une sorte d'agression... je comprends ton sentiment de colère...nous sommes déjà tellement en colère contre la vie qui ne nous a pas épargné....



Douces pensées à ta petite Méline, tendres calins à mon amour de souriceau.