Noël approche et avec lui, la date prévue à laquelle j'aurais accouchée. J'ai un sentiment de vide qui vient avec et de la tristesse. Même si je sais que ça ne te ramèneras pas à nous, j'ai un pincement au cœur.. tu aurais été le plus beau cadeau de Noël. J'essaie de ne pas trop pleurer, de ne pas m’apitoyer non plus, c'est dure, mais je réussis.
Au début ce fut très dure d'accepter ta perte. J'étais sure que c'étais de ma faute, que j'avais fais quelque chose de pas correct, mais non. Ma docteure à Ste-Justine, le Dre Wavrant nous a expliqué que j'ai une béance du col. Ma maman se sent encore coupable car "ça cours" dans la famille. Maintenant elle se sent un peut moins triste, car depuis qu'on le sais, je serais suivie en GARE et si mes petites sœurs, un jours veulent des enfants, elles pourront le dirent à leurs docteur qui les suivras.
Mon mari à de la difficulté à accepter sa mort. Il a pleins d'insécurité que j'essaie de l'aider avec. C'est de moins en moins pire et il semble avoir hâte que je retombe enceinte.
Je me retrouve, même avec ma tristesse, à avoir hâte moi aussi. Je sais que ma petite souris va veiller sur ses petites sœurs ou petits frères. Nous avons bien hâte, mais à chaque fois que viens mes menstruations, je suis vraiment triste.